Aziz est né en France, de parents inconnus. Recueilli par les Tsiganes des quartiers nord de Marseille, il a grandi sous la nationalité marocaine, n'ayant pas les moyens de s'offrir un faux passeport français. Professionnellement, il s'est spécialisé dans les autoradios : il les vole et les revend. Sa vie bascule le jour où le gouvernement décide une grande opération médiatique de retour au pays. Voilà Aziz confié à un jeune et idéaliste «attaché humanitaire», chargé d'aller le «réinsérer dans ses racines», et qui lui demande où se trouve son lieu de naissance. Le doigt d'Aziz montre au hasard, sur la carte du Maroc, une zone vierge du Haut-Atlas. Et l'aventure commence...
Un roman drôle et poignant, qui a obtenu le prix Goncourt en 1994.
Marseille, Aziz Kemal, après avoir perdu ses parents dans un accident de voiture est recueilli par des Roms qui le façonnent à leur image et, jeune adulte, il est spécialisé dans les autoradios qui n’ont aucun secret entre ses mains expertes. En possession de faux papiers parfaitement réussis qui lui conférait la nationalité marocaine, il fait l’objet d’une reconduite dans son pays, accompagné par un jeune fonctionnaire chargé d’en faire un exemple de renvoi réussi dans un pays d’origine. Un conte sympathique, une errance à la recherche d’un endroit imaginaire ou ce qui compte est plus le voyage que l’objectif final qui s’évanouit rapidement au profit d’un renversement des rôles qui offre un « aller simple », mais à qui ?
C'est drôle, léger même si on n'y croit pas toujours
"Un aller simple", prix Goncourt 1994 et jamais lu ! Incroyable, non ? Depuis 22 ans ce livre m’attendait et je n’en reviens pas. Comment ai-je pu passer à côté ?
Comment ai-je pu attendre si longtemps avant de faire la connaissance d’Aziz, orphelin, élevé par une famille de Tsiganes dans les quartiers nord de Marseille et affublé, parce qu’un passeport français, faux, eût été trop cher, de la nationalité marocaine. Comment ai-je pu attendre si longtemps avant de vivre son changement de vie quand, le jour de son mariage, il est arrêté pour être reconduit dans "son" pays sous la houlette d’un "attaché humanitaire".
L’auteur signe là un roman jubilatoire mais aussi émouvant, attendrissant, désarmant même. Lors d’un véritable voyage initiatique, nous assistons à la naissance d’une amitié complètement improbable entre un jeune sans méchanceté aucune certes, mais quand même voleur, bricoleur, receleur et un fonctionnaire idéaliste en plein tourment amoureux.
L’écriture est belle, à la fois simple, légère et tellement poétique. Par petite touche, le romancier construit une aventure hors norme, croque les protagonistes avec empathie et humour, décrit les lieux avec précision et élégance. Un grand moment de bonheur.
Aziz a été recueilli (volé ?) par des Tsiganes et ne connaît pas ses véritables origines. N’ayant jamais eu les moyens de s’offrir de faux papiers français, il s’octroie la nationalité marocaine. Victime d’une politique d’expulsion surréaliste, il est «renvoyé» au Maroc, encadré par un attaché humanitaire dépressif et une jeune guide plutôt appétissante. Ensuite le fonctionnaire tombe malade et tout part de travers.
Si j’ai beaucoup aimé le début du roman qui décrit avec humour la vie de Aziz en France, une fois notre héros arrivé au Maroc, le ton change et c’est là que j’ai dû louper un truc car je n’ai pas saisi où l’auteur voulait en venir. Dommage.
Ce court roman de Didier Van Cauwelaert est un joyau de la littérature contemporaine. Ce roman, plein de tendresse, de poésie et d’humanité va vous emporter.
Un de mes préférés de Didier Van Cauwelaert. De l'aventure, de l'émotion, de l'humour et des personnages attachants : un cocktail réussi qui lui a valu un prix Goncourt et une adaptation au cinéma. Un excellent livre.
Un Goncourt drôle et sympathique
je n'attendais rien de spécial,j'ai tout reçu !!! un vrai bonheur
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