Tout commence à six heures du matin, quand deux journalistes endormis travaillant pour la même radio échangent sans le savoir leurs téléphones portables. Francesca est une force de la nature, toujours en mouvement, toujours joyeuse : on l'appelle Wondy, de Wonder Woman. Alessandro est joueur et un peu maladroit, il se laisse embarquer par la fougue de Francesca et l'amour qui les lie bientôt. Avec elle, il apprend, jour après jour, à ressentir pleinement chaque émotion, à ne pas reculer devant les difficultés. Ensemble, ils ont à mener le plus terrible des combats : celui qui ne peut être gagné. Elle ne s'en relève pas. Mais c'est une mort qui ouvre sur la vie. Devenu messager de l'optimisme forcené de Francesca, Alessandro incarne aujourd'hui la foi et la résilience qui habitaient leur histoire.
Avec pudeur et sincérité, Tu vis en moi témoigne de l'épreuve qu'est le cancer, pour ceux qui en meurent, pour ceux qui restent. Formidable hymne à la résilience, il célèbre la force qu'on trouve en soi dans ces moments douloureux, celle qu'on se découvre après, pour continuer à vivre autrement.
Un témoignage bouleversant sur l’épreuve du cancer. Le narrateur nous partage sa vie et celle de sa famille avec sa femme, touchée par la maladie, et leurs jeunes enfants, une fille et un garçon. Il raconte ses impressions, ses sentiments, son incapacité parfois à réaliser ou faire les choses. L’alternance des tranches de vie, une partie lorsque sa femme est en vie et une partie lorsqu’elle n’est plus là, donne une force au récit. C’est touchant, poignant, rien n’est épargné mais il y a la juste distance avec le lecteur. C’est fort.
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