Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
« Surréalisme, corde raide de notre espoir »Suzanne Césaire« Il était une fois un homme noir accroché à la terre noire »Aimé Césaire et René MénilFace au régime de Vichy auquel il fallait opposer un refus total, en créant la revue Tropiques, Aimé Césaire et René Ménil voulurent affirmer l'originalité de la culture des Antilles. Afin d'engager les Martiniquais à répondre à la « dynamique spéciale de leur complexe réalité », ils entreprirent l'étude systématique du milieu géographique : de la flore et de la faune, de l'histoire, de la langue, du folklore, des traditions orales et de leurs racines africaines.Se référant à Mallarmé, à Rimbaud, à Lautréamont ou à Breton, mais aussi aux écrivains noirs américains, les rédacteurs de Tropiques envisageaient l'acte d'écrire comme une opération poétique de suggestion capable de provoquer dans l'homme antillais un saisissement tel que, docile aux forces tumultueuses de la vie, il fasse la révolution en lui-même et dans la société.« En plein contraste avec ce qui, depuis des mois s'était publié en France, et qui portait la marque du masochisme quand ce n'était pas celle de la servilité, Tropiques continuait de creuser la « route royale. »André Breton
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