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Le 26 avril 1986, le réacteur numéro 4 de la centrale de Tchernobyl explosait.
Sur une catastrophe dont on croit avoir épuisé les récits, des secrets peuvent encore être mis au jour.
Voici vingt ans que Galia Ackerman fréquente ceux qui sont la mémoire de Tchernobyl. Scientifiques, artistes, écrivains, ethnographes, et tout ceux qui sont restés, malgré l'interdiction.
Quelle vie après la catastrophe ? Traverser Tchernobyl compose un tableau unique et intime du désastre et de ses conséquences. Mais aussi, en creux, de l'ex-URSS et de ce qu'elle est devenue. Loin des images d'Épinal, l'auteure nous emmène dans des lieux inattendus : la plage ensoleillée du bord de la rivière Pripiat, les forêts habitées par une faune sauvage, le cimetière juif abandonné, les alentours du plus grand radar de détection de missiles intercontinentaux de toute l'URSS, les décharges nucléaires. Elle raconte le vieil homme heureux de sa pêche radioactive, les orphelins irradiés, les vrais et les faux héros de Tchernobyl.
Un voyage sur une terre fantomatique. Dans le monde d'après.
Xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx LA PRESSE EN PARLE Ici point de poésie des ruines, encore moins de nostalgie du soviétisme (honni dès l'enfance) mais une singulière familiarité. Laquelle ouvre à l'auteure bien des portes (les ressorts de l'administration sont plus affectifs qu'on ne veut le croire) et place le récit dans une grande justesse de ton.
Le Monde Un récit personnel qui retrace vingt ans de voyages dans la zone interdite de Tchernobyl Marc Weitzmann, France Culture À la fois grave et extrêmement vivant. Un vrai roman russe. Olivier Barrot, Un livre un jour, France 3 Un récit pudique et anti-spectaculaire.
La Vie des Idées Ses pérégrinations [...] s'avèrent haletantes. Sidérantes, la plupart des rencontres qu'elle y fait. Miraculeuse, son exhumation de la mémoire juive de ce no man's land. Uniques, les pages, plus métaphysiques, où elle dialogue avec certaines figures littéraires, scientifiques et artistiques. Alexis Lacroix, Marianne Un livre tissé d'humanité, de mots sensibles, de biographies bouleversantes.
Mediapart Au fil de ces pages qui se lisent comme un roman, le lecteur plonge dans un monde étrange, où tout paraît normal et rien ne l'est vraiment. Se mêlent astucieusement les descriptions et les témoignages avec les analyses sur les conséquences sanitaires, écologiques, économiques et culturelles du désastre.
La Croix La force de ce récit réside surtout dans les deux grandes qualités de l'auteur, au-delà de ses talents de narration et de description : l'empathie et la volonté de la vérité.
Alternatives Économiques Ce n'est pas le premier livre que Galia Ackerman consacre au sujet, mais c'est le plus beau. Jean Lebrun, La marche de l'histoire, France Inter Un récit personnel et très intense.
RFI Un remarquable ouvrage.
Reporterre La tonalité de son récit, qui mêle témoignages et réflexion, est à la fois plus personnelle et moins dramatique que La Supplication de Svetlana Alexievitch.
Libération Une réflexion philosophique, culturelle et anthropologique.
Politis Ce que le journalisme littéraire peut faire de meilleur.
La Croix Une indignation salutaire.
La Vie Un livre émouvant et littéraire, qui raconte l'âme et la mélancolie de cette région où vivent encore 10.000 salariés de la centrale et quelques centaines de personnes âgées.
Le Figaro Un live hanté et très touchant.
La Fnac
Clairement, c'est vraiment un bon témoignage sur la vie post-tchernobylienne de cette catastrophe planétaire survenue il y a maintenant 33 ans.
Nous connaissons tous cette explosion nucléaire survenue en 1986. Moi-même, 9 ans à peine, j'ai entendu plein de choses. Des reportages, articles. Mais loin de cette Ukraine dévastée, je n'ai pas retenu grand chose (hormis des thyroides gonflées de mon entourage proche). Il a suffi un jeu vidéo "Stalker" entre mes mains pour que je m'approprie le sujet et témoigne un intérêt grandissant.
C'est donc avec grande joie que j'ai demandé ce récit d'une grande auteure russe (qui a traduit notamment "La supplication" de Svetlana Alexievitch) et elle-même curieuse de tout ce qui concerne la mémoire de Tchernobyl.
Dans ce livre paru en 2016, elle honore les habitants de la zone interdite, les héros (liquidateurs, pompiers, travailleurs). Elle est allée à la rencontre de quelques personnes résidant là-bas, traversé ces forêts contaminées, discuté avec un trafiquant de métaux, des guides, le photographe officiel oublié. Un long chemin entamé en 2003, où elle s'interroge sur la teneur de cette zone interdite : est-ce un retour dans le passé ou un saut dans le futur post-industriel voire post-apocalyptique.
Quelle émotion s'empare de moi quand je lis ces quelques lignes où elle raconte l'histoire d'anonymes ayant oeuvré au nettoyage, ces personnes bénévoles se sachant condamnées mais ayant beaucoup de coeur à l'ouvrage. (ah, l'esprit patriotique collectif soviétique!).
L'auteure a présenté une exposition à Barcelone et elle explique comment elle a rassemblé tous ces souvenirs et ces artefacts de la catastrophe (objets du folklore, photographies, uniformes...).
On sent qu'elle a mis toute son âme là-dedans, pour expliquer au monde entier que la vie est fragile. Que n'importe quelle centrale nucléaire peut potentiellement détruire le Vivant à tout moment.
Un récit à fleur de peau, juste, factuel. Un voyage sur une terre malade mais encore vivante. Une expérience personnelle.
Bonus: sur le site de l'éditeur, vous pourrez visionner les photographies personnelles de cette pérégrination. A mettre en mémoire.
http://www.premierparallele.fr/traverser-tchernobyl
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