Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Jean Jacques Rousseau, en naissant, coûta la vie à sa mère. Chateaubriand était presque mourant quand la sienne « la lui infligea ». Victor Hugo n'avait même pas, selon lui, un lendemain à vivre. En évoquant leur naissance, ces génies ont besoin de la dramatiser et de la présenter comme une première victoire sur la mort. Louis, lui, se plait à la banaliser.
« Les maîtres de l'esprit semblent, dès leur premier cri, porter le fardeau de la vie. Les hommes du quotidien, le commun des mortels, entrent en elle beaucoup plus aisément. Ce sont de beaux bébés, bien charnus, bien joufflus, bien ventrus, heureux et avides. J'étais de ceux là. Je n'avais pas cette légèreté fragile qui permet aux génies de voler de leurs propres ailes. Je portais, tout simplement, le poids lourd et insignifiant de la condition humaine ».
Il ne voit pas que la petite lumière intérieure qui le guide n'est perceptible que pour lui et dissimule, à ses yeux, l'obscurité profonde que chacun porte en soi. Plus il écrit, plus il s'enlise ; plus il crie, moins il est entendu. Sa voix n'est plus qu'un écho résonnant dans le vide.
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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