Publié dans la collection « La Librairie du XXE siècle », en 1989, l'ouvrage relate les dernières années de la vie de Robert Schumann, alors que le musicien sombre peu à peu dans la folie et le désespoir.
Il ne s'agit cependant pas d'un roman mais d'une analyse de ce que peut être une musique de la douleur, une esthétique de la souffrance. Les derniers morceaux pour piano du musicien sont ici lus à la lumière de la psychanalyse mais l'auteur ne cherche pas à déchiffrer l'inconscient de Schumann : il tente de montrer comment la musique a été pour lui le moyen de dire sa souffrance, de l'interpréter, comme on interprète un morceau.
Ni écrit de musicologie, ni traité de psychanalyse, La Tombée du jour témoigne de la volonté de comprendre une oeuvre lorsqu'elle est obscurcie par la folie, lorsqu'elle se fait l'expression d'une profonde tristesse.
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