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Au premier faux pas, vous êtes mort...
La première règle, pour assurer la paix ? Faites-en une affaire personnelle... Très personnelle.
Autrefois régnait la guerre, mais une intelligence artificielle nommée Talis a pris le pouvoir. Quatre cent ans plus tard, le monde est en paix. Le prix à payer ? Le sang d'enfants innocents. Si un gouvernement entre en conflit, l'héritier du trône, élevé dans l'une des nombreuses prisons-monastères de Talis, est mis à mort. Greta, princesse de la Confédération panpolaire, installée au Nord de ce qui était autrefois les États-Unis, est l'une de ces Enfants de la Paix. Si elle parvient à atteindre son dix-huitième anniversaire, elle est sauvée.
Mais lorsqu'elle rencontre Elian, otage tout juste débarqué de la toute nouvelle Alliance du Cumberland, tout change. Chargé de chaînes, le jeune homme ne cesse de défier l'intelligence artificielle qui contrôle leur vie dans ses moindres détails - et son audace est sévèrement punie.
Son esprit de révolte, son complet mépris des règles contaminent peu à peu la jeune fille, qui découvre que la résistance est possible. Jusqu'au jour où le pays natal d'Elian déclare la guerre à celui de Greta et envahit le petit havre de paix où vivaient jusque-là les jeunes otages, qu'il fait, à son tour, prisonniers. La réaction de Talis promet d'être terrible... à moins que Greta ne trouve un moyen de sauver sa vie et celle d'Elian.
Fresque dystopique à en tomber à la renverse, qui se dévore le coeur dans la gorge (School Library Journal), pimentée de moments d'émotion qui sont autant de coups de poing pour le lecteur (Publishers Weekly), The Scorpion Rules, salué par une critique et une blogosphère unanimes aux États-Unis, réinvente les codes de la dystopie. Ne passez pas à côté de ce grand roman !
Nous sommes en plein conflit lié aux changements climatiques qui ont ravagés la planète entrainant ainsi guerres, famines et inondations. Ajoutez à l’histoire une intelligence artificielle qui contrôle le monde entier, tenant en otage les enfants des grands dirigeants de cette planète.
Voici l’intrigue quasi-idyllique pour que ma curiosité soit attisée.
Sur le « papier », avec un tel résumé prometteur et hyper-tentateur, The Scorpion Rules a tout pour séduire, rien qu’à l’idée de passer un excellent moment en compagnie de ces enfants-otages. Mais voilà, dans la réalité, cela a été plus difficile que prévu…
Pas de panique ! Ne rebroussez pas chemin tout de suite et laissez-moi vous rassurer et vous convaincre de laisser une chance à ce roman, qu’il vous tente ! Oui, c’est un fait, The Scorpion Rules ne m’a pas pleinement conquise mais certains aspects du roman m’ont plu…
Je ne sais pas par quoi commencer. Devrais-je débuter par ce qui m’a laissé perplexe, quasiment de marbre pour ne garder que le meilleur, afin de finir sur une note positive ? Parce que c’est indéniable, l’univers mis en place par Erin Bow est assez complexe mais très intéressant tout en nous laissant sur notre faim.
Alors, autant commencer par ce qui m’a le plus gêné ou dirais-je, le véritable point négatif de ce roman à mes yeux : Les personnages.
Qu’ils soient principaux ou secondaires, je n’ai su m’attacher à aucun d’eux, à part peut-être Thalis. Ni même les enfants otages, ces enfants de la paix. Et c’est là que le bât blesse, ils sont trop stéréotypés et trop lisses, manquant clairement de charisme. Alors, je ne sais pas si c’est dû au fait que leurs moindres faits et gestes sont surveillés ou si c’est un effet voulu pour servir l’histoire, mais dans mon cas, cela a plutôt desservi.
Par exemple, l’héroïne principale, Greta, qui en bonne duchesse et princesse de cette confédération panpolaire nous apparait comme antipathique, hautaine et plutôt froide.
Un des enfants otages qui m’a, tout de même, fait sourire est Elian. Ce jeune qui sème la rébellion au sein du Préceptorat mais qui n’arrive pas à se démarquer du parfait cliché.
Sinon le seul que j’ai vraiment apprécié, apportant quelque chose à l’histoire, qui la pimente un peu et, qui a su me séduire c’est Thalis. L’intelligence artificielle est le seul qui se démarque par sa personnalité extravagante et son humour noir.
Le second point qui m’a laissé de marbre, dans cette histoire, est la romance. Comme dans tout roman « jeunesse », pour interpeller le lecteur et l’aider à s’identifier aux personnages, il y a toujours un aspect romancé, souvent un triangle amoureux. Même si Erin Bow a essayé de faire preuve d’originalité à travers son triangle amoureux, ce dernier manque de dynamisme et finalement s’essouffle, rendant la pseudo-romance bien fade.
Maintenant, passons au thème qui m’a le plus séduite, l’univers mis en place par Erin Bow.
Enfant de la paix, Confédération panpolaire, intelligence artificielle, des mots qui intriguent et qui font partie d’un univers très riche. Il nous offre un monde bien fourni niveau science-fiction avec son côté ravagé, son système politique bien en place, ainsi que l’apparition de l’intelligence artificielle.
Grace à cela, The Scorpion Rules se démarque des autres dystopies. Même si le fondement de ce côté dystopique est assez basique avec ses guerres et ses conséquences, Erin Bow fait preuve d’originalité en décrivant un univers assez complexe, plutôt intéressant qui arrive facilement à captiver. Je dois avouer que même si j’ai bien aimé cette immersion, l’auteur m’a laissé perplexe face à certains choix, ayant l’impression qu’Erin Bow a eu du mal à exploiter son monde et qu’elle ne le maitrise pas parfaitement dans ce premier tome d’introduction.
Donc voilà, The Scorpion Rules a du potentiel et peut-être prometteur. L’histoire et l’univers sont, par moments, mal exploités et fébriles au point de desservir son récit qui être un peu décevant mais l’auteur m’a suffisamment intriguée pour attendre de lire la suite. Je pense que c’est une aventure qu’on peut pleinement découvrir et apprécier quand on a toute l’histoire en main, une fois la saga achevé.
Merci aux éditions Lumen ainsi qu’à Emily pour cet envoi et pour leur confiance. Mon exemplaire a vécu bien des aventures avant d’atterrir dans mes innocentes petites mimines (le colis qui se perd et/ou le voisin cleptomane… je commence à devenir un poil paranoïaque). Durant ce laps de temps, j’ai eu l’occasion de lire les premiers avis sur la toile, et ils étaient plutôt disparates. Entre ceux qui avaient adoré et ceux qui en ressortaient mitigés, j’étais un peu inquiète. Verdict après lecture ? Je me situe entre les deux, j’ai beaucoup aimé le concept, mais certains points m’ont chiffonnée.
Le monde dans lequel l’histoire prend place est dirigé d’une poigne de fer par une Intelligence Artificielle du nom de Talis. Sur une Terre mourante qui a connu les pires sévices, Talis a eu recours à des méthodes peu orthodoxes pour maintenir l’espèce humaine en vie, quitte à faire… certains sacrifices. Pour que la paix perdure entre les différents pays, l’AI a eu l’idée de prendre en otage les enfants des dirigeants. Si l’un d’entre eux déclare la guerre à son rival, les enfants des deux clans seront froidement assassinés. Les conflits ont donc grandement diminué et les grandes instances réfléchissent à deux fois avant de se déclarer ouvertement la guerre.
Greta fait partie des otages en question. Elle vit au Préceptorat, un monastère où la vie est simple, et attend impatiemment ses 18 ans qui signeront la fin de sa claustration. Dans 17 mois, il n’y aura plus d’épée de Damoclès au-dessus de sa tête. C’est sans compter l’arrivée d’Eliàn au Préceptorat. Dédaigneux des règles qui régissent cette prison, celui-ci n’en fait qu’à sa tête et met en danger le fragile confort des Enfants de la Paix. De plus, Greta a la quasi-certitude que son pays est sur le point d’entrer en conflit avec celui d’Eliàn.
La particularité de The Scorpion Rules, c’est que ce monde dystopique est extrêmement bien ficelé et ne ressemble pas vraiment à ce que j’ai l’habitude de lire. Pour le coup, Erin Bow est parvenue à se distinguer des autres sagas à succès, et ce, au mépris des schémas habituels. Ça m’a autant plu que déconcerté. Pourquoi ? Le récit m’a laissé un arrière-goût indéfinissable. J’ai fermé le roman il y a quelques jours, et je m’aperçois que je suis incapable de dire que je l’ai adoré. Je ne peux pas prétendre non plus que je l’ai détesté. The Scorpion Rules, c’est l’extraterrestre de la dystopie !
Cette idée de prendre les enfants des différents gouvernements était particulièrement ingénieuse, et surtout diaboliquement efficace. Ça m’a rappelé qu’à l’époque des rois et des reines, la plus grande puissance d’un gouvernement résidait en la succession. Un roi dort assurément sur ses deux oreilles s’il sait que son descendant reprendra le flambeau une fois qu’il ne sera plus là. La lignée est synonyme de puissance. Enlevez à un roi son héritier… que lui reste-t-il ? Comment peut-il s’assurer que son royaume perdurera ? C’est ce que Talis a compris et intelligemment exploité.
Dans les premières pages, je me suis émerveillée en découvrant cet univers déroutant. L’intrigue se déroule exclusivement au Préceptorat, ce qui donne une impression étouffante. Je ne m’attendais pas du tout à ça, mais ce huis clos ajoute énormément de tension à l’intrigue. Je crois que je ne me suis pas décrispée avant la dernière scène. Cette singularité peut plaire ou ne pas plaire, et c’est un pari risqué de la part de l’auteur. Avec moi, ça l’a plutôt bien fait, car je trouvais l’histoire bien plus imprévisible.
Là où j’ai eu un peu de mal, c’est au niveau du rythme et des personnages. Le rythme, d’abord, est assez lent. J’ai attendu le moment où ça décollerait, jusqu’à m’apercevoir que l’auteur ne tablait pas sur l’action pure et dure, mais sur une nervosité fluctuante. L’introduction au monde s’étend sur la longueur, et cela est dû, je pense, à un style d’écriture plus soutenu que d’ordinaire. On apprend de quelle manière Greta et les autres vivent. On y parle de jardinage et de chèvres. Oui, oui, de chèvres ! Quand je vous disais qu’Erin Bow ne faisait rien comme tout le monde… Le récit est en total accord avec l’ambiance qui règne au Préceptorat : c’est long, lourd, étouffant, on s’y sent à l’étroit, à l’instar de Greta, notre héroïne.
Parlons des personnages, maintenant. Là, pour moi, ça coince. Je n’ai pas du tout réussi à m’attacher à eux. Ils m’ont intriguée, m’ont poussé à me poser des questions, mais j’ai très vite senti une distance s’installer, m’empêchant de vraiment les comprendre en profondeur. Greta tient le rôle de la jeune fille bien sous tout rapport. Elle a appris à accepter son sort le temps que ça durera et mène un peu la danse auprès de ses camarades. Aux premiers abords, elle peut sembler assez rigide – comme ne manquera pas de le faire remarquer Eliàn –, mais elle cherche juste à éviter les ennuis.
Eliàn est aux antipodes de Greta. Si au début je l’ai perçu comme l’oasis dans le désert, il m’est cependant apparu qu’il représentait un réel danger pour la cohésion du groupe. Il est frais, authentique et n’hésite pas à ouvrir la bouche alors qu’il vaudrait mieux courber l’échine. Mais parfois je me suis dit qu’il devait être un peu maso sur les bords, car il pouvait se montrer têtu comme une mule... Sa fraîcheur n’aura malheureusement pas suffi.
Je m’attendais à ce que l’auteur développe un peu plus la personnalité des autres Enfants de la Paix qui gravitent autour de Greta et d’Eliàn, ça n’a malheureusement pas été le cas. Ils se tiennent très en retrait, à la manière de figurants, et lorsqu’ils entrent en scène, je n’ai pas ressenti de lien qui se créait. Dommage.
Cela dit, Erin Bow met sur pied une romance inhabituelle et inédite, soulevant des points que l’on ne voit malheureusement pas beaucoup dans la young-adult. Culotté et rafraîchissant ! Les sentiments ne tiennent peut-être pas une place de choix dans l’intrigue, mais c’était tout de même intéressant de la construire de cette façon.
La fin, maintenant. Là, j’étais estomaquée. Je ne m’attendais pas à ce que les événements prennent une telle tournure, ce qui a sensiblement décuplé mon envie de connaître la suite.
En résumé, The Scorpion Rules est une histoire qui m’a laissée avec une impression indéfinissable. L’intrigue est approfondie et prend place dans une ambiance parfois irrespirable, faite d’attente et de tensions ; les frontières entre le bien et le mal n’ont jamais été aussi floues. Erin Bow nous offre un univers pertinent, tout en nuances, à l’atmosphère particulière. Seul bémol : les personnages difficiles à appréhender, et un rythme qui manque parfois de dynamisme.
Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/dystopie/the-scorpion-rules-tome-1-the-scorpion-rules-erin-bow
http://fantasybooksaddict.blogspot.fr/2016/05/the-scorpion-rules-erin-bow.html
Dans un monde où pour éviter les guerres, les I.A. (intelligences artificielles) sont au pouvoir, Greta est une otage de la paix, tout comme ses camarades, dans un préceptorat, où tous les enfants des dirigeants sont élevés et parfois exécutés si leurs pays entrent en guerre ! Pourtant, l'esprit rebelle d'un nouveau pensionnaire, Elian, va venir chambouler l'ordre établi.
Je dois dire que la plume de l'auteur est assez impressionnante car on se prend vraiment à cette dystopie grâce à son thème très original et peu abordé dans tout ce que j'ai pu lire jusque là : celui des Intelligences Artificielles ! L'auteur crée un univers très complexe où il nous montre avec talent, grâce au cheminement de ce livre, les possibilités de la technologie et ses probables conséquences. Franchement, cela donne matière à réflexion !
Cependant, je n'ai pas été complètement convaincu car certains événements arrivent un peu comme un cheveux sur la soupe !
Par ailleurs, les personnages m'ont laissé de marbre, hormis Dylan peut être, qui paraît plus humain que les autres otages de la paix ! En effet, ces derniers sont tellement disciplinés qu'on a l'impression qu'ils manquent cruellement de sentiments, et cela m'a empêché de m'attacher aux personnages dont Greta, qui est pourtant celle que l'ont suit tout au long de ce livre. Elle fait des choix qui m'ont laissé sans voix, notamment à la fin, et je n'ai pu m'empêcher de me demander pourquoi elle avait tant d'importance que cela aux yeux de Talis l'I.A. suprême. En effet, je trouve que la justification donnée est un peu cousue de fil blanc !
De plus, le triangle amoureux qui se crée au fil des pages m'a laissé perplexe ! Certes, je l'ai trouvé original mais on a l'impression qu'il a été intégré sans lien avec l'intrigue !
Pour conclure, malgré quelques défauts, qui me laissent sur un avis mitigé, ce livre ne m'a pas laissé indifférente ! Je pense donc que j'essaierais de poursuivre la saga, afin de voir où l'auteur va nous mener !
oilà un roman qui était très attendu par tous les fans de dystopie : The Scorpion Rules ! Le résultat est-il à la hauteur de nos attentes ?
Gros point fort de ce livre : une très grande originalité. Cette dystopie se distingue de toutes celles que j'ai eu l'occasion de lire et c'est quelque chose que j'apprécie énormément face à cette avalanche de sorties qui se ressemblent. Dès lors Erin Bow a réussi à créer un univers unique et très particulier. Cela peut surprendre, déconcerter : une vraie découverte et une grande imagination !
A côté de cela je dois avouer n'avoir pas été entièrement convaincue par cette lecture et ce pour plusieurs raisons. Tout d'abord si l'idée de départ est excellente, l'auteure n'a pas réussi à aller -selon moi- au bout de cette dernière, n'a pas fait les bons choix pour exploiter au mieux ce monde et ces personnages. C'est vraiment dommage car il y avait énormément de potentiel dans cette histoire.
En effet je n'ai pas réussi à m'attacher aux protagonistes que ce soit l'héroïne Greta qui fait preuve d'un grand sang froid ou Elian qui est très immature et provocateur. De surcroit le fait de former un énième triangle amoureux n'apporte rien de particulier et peut même décevoir. Ensuite j'ai trouvé que la fin n'était pas la meilleure qui soit ni forcément la plus surprenante.
En définitive, cette dystopie est basée sur une idée originale et géniale mais les choix de l'auteur sont décevants.
EN CONCLUSION, un roman que j’ai adoré par son univers et son intrigue haletante !
Erin Bow maîtrise son univers sur le bout des doigts et nous emmène avec elle pour des aventures passionnantes.
Un roman qui vous ravira à coup sûr !
Chronique complète : http://lectureavie.blogspot.fr/2016/04/the-scorpion-rules-tome-1-erin-bow.html
http://papillon-voyageur.weebly.com/accueil/the-scorpion-rules-erin-bow
Avec un peu de jours de retard concernant sa sortie, j'ai enfin fini The scorpion rules écrit par Erin Bow.
D'ailleurs, merci aux éditions Lumen pour cette lecture, et particulièrement Emily !
D'abord, un petit résumé : Greta et plusieurs enfants de personnes importantes sont otages dans ce qu'on appelle un préceptorat. C'est supposé maintenir la paix car si le parent d'un des « Enfants de la paix » engage la guerre contre un autre territoire, la progéniture de l'attaquant est exécuté dans ce qu'on nomme « La Chambre Grise ». En déclarant des conflits, il est important de bien réfléchir ce que l'on met en jeu. Le quotidien des Enfants de la paix restants va vite être pimenter avec l'arrivée d'un nouveau détenu : Elliàn.
Avant de commencer ce livre, je ne m'attendais pas trop à une telle histoire. J'ai aimé mais en même temps non, c'est un peu étrange. Je suis tiraillée parce que l'écriture est vraiment superbe, le roman est addictif mais certains aspects me laissent suspicieuse. En gros, les présages d'un avis bien mitigé !
L'écriture d'Erin Bow est fluide et simple, des mots qui nous emportent avec eux bien vite. On se sent pris dans l'histoire avec une telle force qu'il est difficile de décrocher du livre. Il y a un atout dans son style qui nous prend par les tripes, donnant envie de savoir la suite à tout prix bien que le scénario ne m'ait pas enchantée comme je l'aurais pensé.
Effectivement, l'intrigue était très spéciale. Déjà, la romance était vraiment originale. Pour moi, ça c'était un bon point. J'ai bien aimé comment ça s'est développé au fur et à mesure des pages, c'était rafraîchissant comme tout. Pour ne pas spoiler, je ne préfère pas m'étaler sur ce point... Bon, par contre, le scénario, c'était un peu louche. Toute l'histoire se passe au même endroit et il y a certains passages qui m'ont vraiment ennuyée. Ce qui est dommage parce que le contexte est vraiment bien, il mériterait, je crois, plus de profondeur. Après la fin de ma lecture, j'ai une sensation de « pas assez ». Erin Bow aurait pu développer quelques choses dans son roman qui l'aurait plus enrichi. Un peu plus d'histoire dans son intrigue, un peu plus de peps dans ses personnages et je crois que ça aurait été parfait.
J'ai adhéré à la plume de l'auteure et à son univers présentant, comme chaque monde, quelques imperfections. Mais les personnages, roh, quel dommage. Ils auraient pu tous être une particularité intéressante, c'était bien parti et au final, je ne me suis attachée à personne. Il n'y a que Elliàn, Greta et Xie que j'apprécie beaucoup mais ce sont les seuls vraiment mis en avant. Quand il arrivait malheur à un protagoniste du livre, je n'ai rien ressenti. C'est rare moi qui suis très émotive. Peut-être que c'était le but recherché mais moi ça ne m'a pas trop plu.
Bon, ne croyez surtout pas que j'ai détesté cette lecture, que du contraire. Le livre se lit vite, il est magnifique (vous avez vu sa couverture VF ? Wouah!), l'histoire en elle-même est sympa et les personnages principaux sont chouettes. Il n'y a que des détails comme un manque d'approfondissement de l'univers et ses personnages qui m'ont un peu dérangée, sans que cela soit insupportable. Bien que des choses peuvent titiller, le roman est vraiment agréable à lire, on est vite plongé dans les aventures des Enfants de la paix et il y a quelques fois de l'humour.
De plus, la fin m'a laissée skotchée. J'ai trouvé ça déstabilisant (j'avais espoir que ça ne se passerait pas comme ça aussi!) et... triste. Ce final est la seule scène touchante du livre selon moi, ce qui m'agace de l'avoir terminé comme ça. Il est évident que je veux le deuxième tome de suite pour attiser ma curiosité !
Grosso modo, The scorpion rules vaut cette note pour quelques détails qui m'ont dérangée comme le manque d'approfondissement de certains aspects de l'histoire même si le roman était vraiment prenant (voire très addictif!), bien écrit et mené à la perfection. C'est un avis très mitigé que j'ai là et j'avoue avoir du mal à expliquer cela de manière claire. Quoi qu'il en soit, c'est un livre qui vaut quand même le détour.
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