Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Alyssa aime James, James pense que, peut-être, il aime Alyssa. Grandir, c'est difficile, spécialement quand on a l'impression d'être méprisé par le monde entier. Un jour, ils décident de fuguer pour vivre la fin de leur adolescence dans la liberté et l'insouciance. Mais ce que ne sait pas Alyssa, c'est que James est un jeune sociopathe dont les pulsions meurtrières sont plus en plus compliquées à contenir et vont bien vite leur attirer des ennuis.
Pour nous raconter cette histoire, Charles Forsman joue sur une certaine économie de dialogues. Son style graphique, très épuré lui aussi, crée une tension évidente entre candeur du dessin et brutalité de l'action : une violence tant physique que psychologique s'immisce progressivement, au fur et à mesure que les personnages dévoilent leurs faiblesses et leurs déviances.
Initialement prépublié sous la forme de fanzines entre 2011 et 2013, The End of the Fucking World a rencontré un succès spectaculaire pour de la microédition, au point que Netflix n'a pas tardé à s'emparer du récit pour l'adapter en série fin 2017.
Paru en français par L'employé du moi en octobre 2013 et entretemps épuisé, la bande dessinée corrosive de Charles Forsman réapparaît dans une nouvelle édition au sein de la collection PING-PONG qui a pour but de donner une seconde vie à certains livres du fonds ayant connu un retentissement certain auprès des lecteurices.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Un véritable puzzle et un incroyable tour de force !