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Temps mort est difficile à situer dans les limites d'un genre. Récit ? Toutes les données tiennent de la confession, mais reposent tendanciellement sur une autographie. Roman ? Mais l'intrigue et les personnages s'apparentent plutôt à un jeu d'ombres. Poésie ? Mais qualifiée par une prose excessivement abstraite.
L'ouvrage de Jean-Christophe Cambier est à la fois unique et parfaitement fidèle à la grande tradition de ceux qui explorent les limites de la communication traditionnelle. On songe à Mallarmé, on peut songer aussi à Lacan. Temps mort est l'héritier de ces écritures hors du commun, mais dans un registre qui se rapproche par moments de l'autofiction la plus contemporaine, la plus douloureuse aussi. La surprise permanente reste la règle essentielle de ce texte, que certains liront finalement comme un poème en prose d'une pureté parfois insoutenable.
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