Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Marseille n'aime pas seulement imiter ses cartes postales, elle aime aussi dévorer ses propres enfants. Pour y être un peu plus qu'une sardine, mieux vaut s'en exiler. Un seul refuse de se plier à cette malédiction millénaire : Samson Derrabe-Farigoule. Sa grande gueule défie la Grosse Ville en une imprécation flamboyante, vibrante de griefs accumulés. Sous le flot de son verbe vengeur, les murailles de la Ville-Mère se fissurent et croulent pour faire apparaître la très puante réalité. Ravi par l'expression « rôtir le balai » trouvée chez Saint-Simon, Stendhal remarque : « La langue dégénère et perd son caractère parce que les vanités et les convenances (qui ont déjà tué la gaieté) empêchent d'employer ces mots. » Et Werner Schwab confirme : « La langue vivante a été détruite par la politique, la bureaucratie et la publicité. Le langage est à présent dressé comme un berger allemand. » Loin de la littérature encagée et des romans policés qui encombrent les librairies, Gilles Ascaride fait un malheur en déchaînant ses grandes orgues marseillaises.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Un véritable puzzle et un incroyable tour de force !