Des idées de lecture pour ce début d'année !
Née à Rio de Janeiro en 1940, Regina Célia Colônia a passé son enfance dans divers pays du sous-continent américain, suivant ses parents qui vécurent plusieurs années auprès de peuples amérindiens des Andes, du Chaco et d'Amazonie. C'est dans cette expérience de vie, qu'elle devait renouveler à l'âge adulte, cette fois parmi les Indiens du Brésil, que Colônia a puisé l'immémoriale modernité d'inspiration de Sumaymana, recueil unique aussi bien dans son oeuvre d'écrivain - elle a donné par ailleurs deux volumes de nouvelles et de contes -, que sans équivalent dans le panorama de la poésie brésilienne.
Paru voici tout juste quarante ans, il a été salué par les deux figures tutélaires de la poésie nationale, Carlos Drummond de Andrade et Joao Cabral de Melo Neto.
Le titre quechua du livre en résume l'objet principal, à savoir la quête d'une souveraine beauté. En effet Sumaymana peut se traduire par « Beau suprême ». Tissé de poèmes tantôt secrets et brefs, puis parcouru d'un souffle plus ample figurant un « chant général » précolombien, l'ensemble illustre une noblesse d'âme de haute lignée.
Au moment où, dans le silence assourdissant d'une barbarie d'indifférence, la « question indienne » atteint au Brésil un seuil critique, il nous a semblé urgent de donner à lire la célébration d'une beauté dont la force n'a d'égale que la douceur.
Regina Célia Colônia a joint à son livre, pour éclairer le lecteur non averti, un glossaire détaillé et complet.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."