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Squares t.3 : apocalypses

Couverture du livre « Squares t.3 : apocalypses » de Steve Golliot-Villers aux éditions Presses Litteraires
Résumé:

Steve Golliot-Villers est-il un génie ? Peu importe, ce n'est qu'un mot. Mais c'est un immense artiste en qui je crois de toute mon âme. En 2020, alors qu'explosait en lui son concept Squares, le premier, je lui avais conseillé de sortir du département et d'aller montrer en terres non conquises... Voir plus

Steve Golliot-Villers est-il un génie ? Peu importe, ce n'est qu'un mot. Mais c'est un immense artiste en qui je crois de toute mon âme. En 2020, alors qu'explosait en lui son concept Squares, le premier, je lui avais conseillé de sortir du département et d'aller montrer en terres non conquises de quel bois il se chauffait. Je me souviens lui avoir envoyé l'appel à candidature de la Biennale de dessin de Skopje, en Macédoine...Et vous savez quoi ? Bien sûr, il fut sélectionné et exposé. Il était entré dans la danse, dans les Balkan-can...
Mais pourquoi faudrait-il aimer le travail de Steve Golliot-Villers ? Est-ce si important, le dessin ? Le gribouillage diront certains ( Concernant ces tristes sires, la décence me retient de vomir tout le mépris que j'ai pour eux dans cette préface. N'empêche...) ?
D'abord, les hommes préhistoriques dessinaient, et ce, bien avant de jouer du trombone à coulisse ou de se fabriquer des slips. Les Égyptiens l'utilisèrent 3 000 ans pour garder traces de leur histoire, et Léonard de Vinci, en sciant, certes, mais surtout en nous laissant des trésors d'inventions, des croquis de machines, de schémas de plantes, de cartes, d'autoportraits...
Qui osera affirmer que le dessin serait un art mineur ? À ceux-là, un majeur se dressera devant eux.
Ce que j'aime dans le monde de Steve, c'est ce foisonnement d'idées, ces juxtapositions heureuses, ces références universelles qui virevoltent en toute liberté des arts à la politique, de la philosophie aux sciences et perçoit ainsi les connexions qui unifient l'univers.
Parfois dystopiques, sombres et désolantes, ses réflexions nous poussent à considérer l'inconcevable.
Il nous présente un miroir et nous prouve que nous sommes nos meilleurs ennemis et que nous avons tous une part de responsabilité dans notre société un peu malade...
Mais par un sort heureux, Steve, comme un alchimiste virtuose, transmute gravité et humour, grâce à la prodigieuse intelligence de son regard sur les choses.
C'est sans doute ce qui fait, avant tout, un grand artiste : l'intelligence.
Un savant mélange d'extrême sensibilité, de capacité d'analyse chirurgicale, et de talent pur, presque inné. [...].
Grégory Herpe

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