"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Diane, éditrice chez Sandwood Publishing à Londres, reçoit un manuscrit anonyme. Une jeune adolescente, Sarah, y confie sa vie de misère dans les années sombres de l'Angleterre des années 60. Elle y avoue aussi les crimes qu'elle a dû commettre pour échapper à son destin. Vraie confession ou habile fiction d'un écrivain contemporain ?
Bouleversée par ce manuscrit, Diane cherche à en retrouver l'auteur et part sur les lieux où Sarah dit avoir vécu et souffert. Dans sa quête de vérité, elle traverse les paysages époustouflants d'Irlande et d'Écosse.
Mais ce qui commence comme une enquête littéraire vire à l'horreur. En ouvrant le journal de Sarah, Diane a poussé la porte de l'enfer... c'était hier et rien n'est effacé. Aujourd'hui encore, des forces obscures manoeuvrent dans l'ombre pour dissimuler leurs crimes.
Ce roman à double temporalité nous emmène entre Irlande et Écosse, dans une histoire dure, violente ou la cruauté et la perversité (voire même la monstruosité) des hommes sont effarantes.
Dans les années 60, on suit l’histoire plus que dramatique de Sarah, jeune adolescente devenue orpheline pour ses 15 ans. Son histoire croise des pans de l’Histoire, et ses rencontres ne feront que la mener d’abandon en maltraitance, de traumatismes en humiliations.
De nos jours, Diane, éditrice, reçoit un manuscrit relatant la vie de cette jeune fille. Elle se passionne pour cette histoire. Est-elle réelle ? Elle va chercher à le découvrir.
Peu à peu, elle s’attache à Sarah et souhaite savoir ce qu’elle est devenue… Elle remonte donc aux sources. Au fil des indices, réussira-t-elle à mettre à jour la vérité ?
Mais faire ressurgir certains évènements du passé n’est pas toujours du goût de tous et peut s’avérer dangereux…
J’ai lu ce livre avec enthousiasme, emportée par l’enquête et touchée par Sarah.
Le rythme est soutenu, l’écriture est fluide, la partie historique est bien documentée, les personnages sont bien campés. C’est poignant ! Et le final est bouleversant !
Ce roman écrit par Ian Manook et Gerald Coquet , est à la limite du chef d’œuvre, Diane , éditrice se voit confier , un roman, une sorte de journal intime, celui d'une jeune femme prénommée Sarah.
Est-ce un roman de fiction, où la triste réalité de la vie de la jeune fille. Diane, qui veut comprendre, qui veut savoir, décide de partir sur les traces de cette mystérieuse Sarah. Un voyage qui nous conduit en Angleterre, en Écosse et en l'Irlande. Au fur et à mesure, Diane commence à comprendre , que ce roman est une réalité. Sarah , suite au décès de sa mère , va mener une vie de misère, elle va se battre chaque jour pour retrouver l'espoir de trouver le chemin du bonheur. Arrivera t-elle à ses fins ?
Les paysages de ses contrés sont décrits d'une telle précision que entraîne un sentiment d’être protagoniste et non lecteur. La psychologie de Sarah est décortiquée en finesse , ce qui dégage une empathie pour elle. Un rythme qui monte crescendo, nous allons de rebondissements en rebondissements, des situations qui nous laisse bouche bée, l’enquête et le suspens sont époustouflants. Les auteurs nous happe dés le début jusqu'au dénouement final , une fin explosive.
En lisant ce roman, les larmes coulées , j’étais totalement hypnotisée par la vie de Sarah. Une envie de la sauver de ce cauchemar,
Un roman totalement addictive.
Un roman qui nous donne des frissons.
Un roman coup de cœur, une véritable réussite.
Un roman , où nous ne
Nous ne pouvons sortir indemne, d'une telle lecture.
L'histoire de Sarah perdurera un certain temps dans ma mémoire,
Bravo aux auteurs.
Un entretien lors du qUAI DU pOLAR A Lyon, une découverte d'un auteur , du coin en plus, allez m'en fallait pas plus pour prendre son livre et le dévorer !!!!
l'histoire est très prenante, un bon policier dans le milieu de l'édition !
Dans les années 1965, en Angleterre, il ne faisait pas bon d'être une jeune orpheline pauvre, et un tant soit peu jolie, car des hommes bien intentionnés aiment à en profiter, soit disant par bonté!
2015! Diane, éditrice, se demande comment peut-elle avoir le journal intime de Sarah entre les mains!
Qui es tu Sarah? Pourquoi ai je ton manuscrit? Qui l'a déposé? Est ce toi Ashley?
1966! Sarah rencontre Ritchi, qui l'héberge un temps!
Diane qui à la lecture du journal, se demande si c'est vrai ou pas, ce que subi, la pauvre Sarah qui découvre les nonettes, et un aumonier de prison, le père Patrick, qui lui promets monts et merveilles! Sarah déchante!
Diane part enquêter en Ecosse, suivre le parcours de Sarah!
La pauvre Sarah ne pensait pas que certains curés, aient le culot, de s'en prendre à certaines jeunes filles sous prétexte qu'elles sont pauvres!
Sarah, va connaitre l'amour, du moins le croit elle, mais les coups, la sauvagerie, de certains hauts dignitaires, qui aiment le pouvoir de la meute, qui se réjouissent de la condition de ces pauvres filles et ils en abusent!
Mais Sarah découvre aussi l'amitié, les trahisons, les coups bas, la luxure de certaines personnes!
Diane, et son amie Courtney, suivent les traces de Sarah, épouvantées par ce qu'elle a vécue, et là Diane se rend compte que c'est la réalité!
Elle en est bouleversée, mais le danger rode, car certaines personnes veulent qu'on ignore, ce qui s'est passé!
Vous voulez en savoir plus; lisez cet excellent roman, écrit par deux auteurs Ian Manook et Gérard Coquet, Chapeau Messieurs, j'espère que vous referez un autre roman!
Je remercie les éditions M+, pour leur confiance, et de m'avoir permis de lire cet excellent roman!
Votre MARTINE
Londres, 2012.
Directrice d'une maison d'édition dont l'auteure phare est depuis deux décennies la romancière Ashley Royce, Diane a la surprise de recevoir un texte anonyme qui raconte à la première personne l'histoire d'une jeune fille, Sarah, dans les années soixante.
Ce que contient le manuscrit est à la fois si poignant et si révoltant que Diane se met en tête de vérifier la véracité du récit et de retrouver la personne qui l'a écrit afin de le publier comme un témoignage authentique.
Elle se lance alors passionnément dans l'enquête entraînant avec elle Ashley, ainsi que ses collaborateurs Courtney et Killian. Le but est de refaire le parcours évoqué dans ces pages, de rencontrer le maximum de personnes citées par la narratrice, mais surtout de retrouver Sarah ou le véritable auteur.
La construction astucieuse de Page Comann permet de maintenir le lecteur dans une perpétuelle attente de la suite de l'histoire, en commençant par distiller les infos détenues par Diane et ses amis qui ont lu le manuscrit, avant de livrer à son lectorat le récit original appelé « journal de Sarah ».
La balade des enquêteurs entre Irlande, Écosse et Angleterre est jalonnée de magnifiques descriptions de paysages – pour lesquels les écrivains qui se cachent sous le pseudo bicéphale de Page Comann ne peuvent dissimuler leur amour –, mais également de savoureuses compositions gastronomiques typiquement celtiques.
J'ai retrouvé par endroit un peu de mon enfance passée dans les années du récit de Sarah. Les références musicales m'ont parlé, comme celles sur le foot et les discussions dans les pubs sur l'opportunité de jouer en 4-2-4 ou en W-M, qui m'ont ramené des décennies en arrière dans le vestiaire d'un club de village. L'anecdote sur la prestation dans un bar de Glasgow du groupe The Corries », au cours de laquelle le chanteur Roy Wiliamson dédie une chanson à Sarah et décide de lui donner le titre de « Flower of Scotland », est un subtil clin d'œil à cet hymne officieux de l'Écosse.
Mais le sujet central est évidemment le vécu de Sarah, ballottée d'un pays à l'autre, d'une région à l'autre, soumise à la tentation, la méchanceté et la perversité d'hommes souvent bien protégés par une institution religieuse au comportement bien éloigné de la charité chrétienne qui devrait être la sienne. Sa vie qui défile au long des pages de son journal n'a rien d'un long fleuve tranquille. Mais sa volonté de vivre, de survivre et de s'en sortir coûte que coûte est impressionnante et fascinante.
L'écriture est belle. Une certaine poésie dans le style permet de prendre du recul par rapport à la dureté du récit. J'ai rencontré de superbes personnages, autant ceux de la narration de Diane que ceux du journal. Difficile d'en distinguer un plus que les autres - hormis Sarah évidemment -, mais j'avoue avoir trouvé le Père Kelly d'une humanité sublime, comme s'il devait à lui seul racheter les fautes de tous les autres religieux de l'histoire.
Un roman magnifique, à la fois sombre et lumineux, dans lequel se côtoient des passages marqués par le souffle épique d'une quête à suspense sur les traces de Sarah, des moments d'une grande force dramatique dans la tradition littéraire chère à Dickens, et d'autres plus lyriques où l'intensité émotionnelle atteint des sommets.
Le dénouement s'est révélé au-delà de mes attentes, en rajoutant encore si c'était possible au niveau de l'émotion. Provoquant d'ailleurs chez moi une étrange réaction à la lecture des dernières lignes, alors que j'arrivais au bout d'une histoire dans laquelle j'étais en immersion totale depuis deux jours : les paroles d'une chanson d'Anne Vanderlove me sont bizarrement revenues en mémoire.
« Et si j'ai de l'eau dans les yeux, c'est qu'il me pleut sur le visage ».
Allez savoir pourquoi.
Nous somme à Londres, en 2012; Diane, la quarantaine, éditrice, reçoit un manuscrit anonyme, posté de Stockton-on-the-Bridge, en Écosse. Bouleversée par les premières pages du journal d'une Sarah, jeune orpheline irlandaise de 15 ans, enceinte d'un petit voyou en prison, qui tombe sous la coupe du Père Patrick, qui va en faire sa chose, Diane décide de remonter la piste de Sarah afin de vérifier l'authenticité du texte et essayer d'en découvrir l'auteure.
Le roman alterne les chapitres du journal de Sarah qui sert de fil conducteur au périple de Diane et ses découvertes. Cela donne du rythme à l'intrigue, passé et présent tissant les fils de la vérité. Il est addictif car la tension ne cesse de monter jusqu'aux révélations finales; même si j'avais deviné qui était Sarah, j'ai été tenue en haleine jusqu'au bout, lorsque les révélations s'enchaînent sans nous laisser de répit.
Les auteurs doivent certainement être amateurs de très bons whiskies et de bonne chère car ils nous en donneraient presque l'eau à la bouche (excepté pour le haggis!). On se croirait projetés dans les paysages écossais et irlandais grandioses grâce à de très belles descriptions qui forment l'écrin idéal pour cette intrigue tourmentée.
Le journal de Sarah a quelque chose de Charles Dickens avec tous ces malheurs qui s'abattent sur une adolescente orpheline de 15 ans et on pourrait penser que les auteurs ont un peu trop forcé le trait. Mais pas du tout; les auteurs s'appuient sur l'histoire des nombreuses institutions religieuses, particulièrement en Irlande mais aussi en Angleterre et en Écosse, où des religieuses faisaient vivre un enfer à de très jeunes filles-mères enceintes, les réduisant en esclavage, les affamant, leur faisant subir toutes sortes de sévices; elles leur enlevaient leur bébé pour les faire adopter moyennant finances. Ce qui fait froid dans le dos , c'est que ce type d'institutions a perduré jusque dans les années 60-70. Ce qui fait encore plus froid dans le dos, c'est que la société puritaine irlandaise, écossaise et britannique savait (médecins, prêtres, religieuses, famille) et que personne n'a essayé d'arrêter cette horreur.
Le roman montre également le fanatisme que peut engendrer une religion mal comprise, ici la religion catholique. Les sœurs n'étaient pas uniquement des bourreaux sadiques mais elles étaient persuadées d'agir pour Dieu, pour remettre ces brebis égarées dans le droit chemin fût-ce au prix de sévices abominables. L'Église, institution vénérée dans les années 60, n'est pas montrée sous son meilleur jour (c'est un délicat euphémisme) avec son lot d'ecclésiastiques pervers, pédophiles, violeurs; le seul prêtre empathique, bienveillant, avoue ne plus croire en Dieu!
Bref, un très bon polar prenant, addictif à l'arrière-plan historique très intéressant.
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