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Sous le soleil de l exil

Couverture du livre « Sous le soleil de l exil » de Sebastien Lapaque aux éditions Grasset
  • Date de parution :
  • Editeur : Grasset
  • EAN : 9782246638216
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

" Si j'entre au ciel, je voudrais que ce fût en qualité de vagabond " disait Georges Bernanos, romancier et polémiste, sujet à bien des malentendus. Dans cet essai en sympathie, porté par la " saudade ", expression portugaise, couleur de l'âme chère à Pessoa, que le français traduit... Voir plus

" Si j'entre au ciel, je voudrais que ce fût en qualité de vagabond " disait Georges Bernanos, romancier et polémiste, sujet à bien des malentendus. Dans cet essai en sympathie, porté par la " saudade ", expression portugaise, couleur de l'âme chère à Pessoa, que le français traduit maladroitement par " mélancolie ", Sébastien Lapaque commente les années d'exil de Bernanos.
En 1938, fatigué des compromissions de l'Eglise, dégoûté par les accords de Munich, Georges Bernanos quitte la France avec sa femme et ses six enfants. Son but : recréer une France utopique en terre brésilienne, alors francophile et terre de toutes les possibilités. La réalité sera autre. L'ancien compagnon de route de l'Action Française, le polémiste des Grands Cimetières sous la lune, le royaliste capétien, va découvrir au Brésil une forme paradoxale de liberté. Entouré de disciples, mais seul, travailleur infatigable à l'oeil bleu zébré d'éclairs, mais mélancolique, il portera depuis son exil un regard lucide sur l'Europe en proie aux convulsions. Une rencontre, entre autres, le dit bien : celle de Stefan Zweig, en 1942, à quelques jours de son suicide, avec un Bernanos qui lui tend la main. En 1945, il quitte Rio, et le Brésil, sa presque - patrie.
Sébastien Lapaque, après un voyage sur les traces de l'écrivain, révèle un autre Bernanos, sous le soleil de l'exil. Il éclaire aussi les contradictions d'un chrétien qui n'aimait guère les tièdes : son monarchisme utopique, son antisémitisme, ses relations avec Charles Maurras, sa mélancolie parfois joyeuse, son rapport avec de Gaulle, " l'homme prédestiné. "

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