Mohamed BKA est né en 1942 en Algérie. À 16 ans, il s'occupe de sa mère et des frère et soeurs abandonnés par le père. À 22 ans, il fait partie de cette génération de pionniers qui remplacent au pied levé les enseignants français rapatriés en 1962. Après deux années de formation et quelques stages d'été, il est titularisé dans le corps des instituteurs. En 1984, il intègre le corps des professeurs des collèges, corps dans lequel il terminera sa carrière.
À travers le vécu du personnage dans une Algérie tourmentée, l'auteur relate le quotidien d'un peuple ayant souffert du mépris et de la misère et qui, l'indépendance acquise, aspirait à une vie meilleure dans un pays où règneraient la justice et l'équité.
La disparition de H. Boumédiène a permis à des politiciens sans science ni conscience de provoquer la ruine du pays par le mensonge, la corruption, le détournement de fonds, l'instrumentalisation de la religion à des fins partisanes.
Durant les années quatre-vingt-dix, le terrorisme né du terreau de la misère et la mal-vie a failli détruire toute une nation en multipliant les massacres d'innocents et en incendiant les entreprises économiques et les lieux du savoir.
L'espoir a commencé à renaître avec l'avènement du président Abdelaziz Bouteflika qui avait promis de réconcilier les Algériens avec eux-mêmes et mettre l'Algérie sur les rails du progrès.
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