Un bon polar, généreusement ancré dans une région maritime, pour faire s’évader le lecteur au-delà de 100 km.
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Un bon polar, généreusement ancré dans une région maritime, pour faire s’évader le lecteur au-delà de 100 km.
Pour commencer, une fois n'est pas coutume, merci à Nicola dont le billet enthousiaste m'a amenée vers cette auteure que je ne connaissais pas et que je suis ravie d'avoir découverte.
Nous sommes, pendant 11 jours d'enquête, à La Rochelle et sur l'île de Ré dont l'évocation m'a rappelée de délicieuses vacances, il y a une vingtaine d'années. L'auteure nous offre une intrigue assez classique mais bien menée avec un double twist final surprenant. La lecture est fluide et facile avec de nombreux dialogues, parsemés d'expressions ou de comparaisons savoureuses à la Audiard.
L'auteure prend son temps pour camper ses personnages car certains vont réapparaître dans les polars suivants et fouille leur psychologie; c'est peut-être la raison pour laquelle j'ai trouvé que celui-ci manquait un peu de pep's. Elle nous fait découvrir le métier de psychologue de prison et l'atmosphère qui y règne, parmi des meurtriers aux longues peines.
J'ai tellement été convaincue que je suis déjà plongée dans le suivant "Je suis le feu" et ai plaisir à retrouver Victor Caranne, le psychologue mais aussi plusieurs autres personnages dans une enquête qui s'annonce passionnante.
Vous connaissez ma passion pour les polars et encore plus lorsqu’ils sont français. J’ai lu énormément de critiques positives des romans de Max Monnehay et j’ai débuté la série Victor Caranne avec impatience.
Victor Caranne est psychologue en milieu carcéral. Il se trimballe un certains nombres de casseroles et certaines de ses blessures n’ont jamais cicatrisé. Comme si cela ne suffisait pas, Julia, la femme qu’il aime depuis plus d’un an est retrouvée assassinée. Quel est le lien avec Jonas Somb, le meilleur ami de Victor ? Vous le découvrirez très vite.
Somb est un polar qui tient ses lecteurs en haleine. Il s’agit d’une lecture addictive où l’action s’enchaîne et laisse peu de place aux temps morts. J’ai adoré le personnage de Victor Caranne. Il exerce un métier dangereux et difficile mais aussi passionnant. L’intrigue est efficace. Jusque dans les toutes dernières lignes, Max Monnehay nous réserve des rebondissements.
Enfourchez la Honda de Victor et partez mener l’enquête de La Rochelle à l’Île de Ré, plaisir garanti !
Mon premier roman (et son premier noir d'une série) de cet auteur dont j'ai entendu parler. J'ai rencontré Max Monnehay à un salon. Elle sera à Quais du polar début avril, je prendrai peut-être le deuxième. Peut-être, parce que le premier m'a plu, certes, mais ce n'est plus trop le genre que je lis, surtout avec un héros récurrent.
Victor Caranne est psychologue, il travaille en cabinet mais aussi beaucoup en prison, avec des patients seuls mais il organise également des groupes de parole. Il habite La Rochelle, la prison se trouve sur l'île de Ré, l'histoire se passe principalement entre les deux.
Difficile de ne pas spoiler un roman noir, aussi je me contenterai de dire qu'entre les patients de Victor et ses proches, on voit défiler un grand nombre de personnages intéressants dont on découvre les secrets au fil du livre. Il y a du suspense, les chapitres sont courts, on ne s'ennuie pas et on a vraiment envie de savoir le fin mot… non de l'histoire mais des histoires.
Un bon moment de lecture, avec des événements dramatiques mais pas trop de descriptions sanglantes ou violentes, et une bonne analyse du travail de psy.
Victor Caranne est psychologue. Il exerce son métier dans un lieu peu banal – et non moins délicat : la prison de Saint-Martin-de-Ré (parfois à ses risques et périls …)
Victor Caranne est un solitaire (englué dans les souvenirs d’un passé aussi secret que traumatisant …) Il n’a pour amis que Jonas Somb (et ce depuis deux décennies) et la jeune Maddie (Madeleine) l’adolescente âgée de dix-sept ans de ce dernier. La maitresse du psychologue, liée à un autre homme, ne semble être en mesure de lui offrir qu’une histoire d’amour inexorablement vouée à l’échec …
Et survient l’innommable tragédie : l’épouse de Jonas Somb est sauvagement assassinée sur une plage !
Un roman policier prenant, au cours duquel le lecteur va – peu à peu – appréhender la chronologie des évènements survenus dans l’existence de ces deux amis de jeunesse. Jusqu’à l’issue finale (d’une intrigue dont j’avais un peu soupçonné l’épilogue …)
Une écriture efficace, une belle étude psychologique concernant les détenus et un « état des lieux » lucide sur l’univers carcéral. Mon premier roman de l’auteure, une découverte qui fut pour moi un très agréable moment de lecture !
La maison centrale de Saint-Martin-de-Ré, lieu de détention d'hommes condamnés à de lourdes peines, où travaille Victor Caranne, psychologue. Homme seul, qui à longueur d'entretiens avec des détenus se doit d'établir une barrière psychologique devant les confessions, pour dans certains cas, totalement dénuées de remords, d'empathie, mais plutôt d'esprits manipulateurs et fréquemment colériques.
Heureusement, il tient son équilibre mental grâce à l'amitié indéfectible de Jonas Somb qui remonte aux années de la prime enfance. Un ami de toujours, celui à qui vous devez beaucoup, avec une présence permanente dans les coups durs.
Mais un jour, le ciel se remplit de sombres nuages noirs, de vagues rageuses qui escaladent la plage. Et l'on découvre sur la grève, tel un bois flotté, le cadavre d'une belle femme. L'inspecteur Babiak, chargé de l'affaire contacte alors Victor Caranne, pour lui demander de venir rapidement, à la pointe de la Repentie (extrémité de la péninsule rochelaise et du pont de l'île de Ré). Quelle ne fut pas sa surprise mais également son effroi devant ce corps sans vie, cette femme, était l'épouse de son meilleur ami ! D'ailleurs, il voit celui-ci agenouillé, fou de douleur.
Avec ingéniosité, l'auteure nous promène de piste en piste, du passé lourd de quelques personnages qui refait surface, d'enquêtes sur des hommes politiques et leurs dérives sur des affaires sensibles, de la souffrance cachée qui va se dévoilée après tant d'années de silence, de la toxicité de certaines relations aisément ignorée par un lâche déni, s'aliénant d'une dangereuse dépendance affective.
Un suspens mené tambour battant, sans fausse note, qui malgré tout, laisse soupçonner l'intrigue finale. Un monde d'illusions, que " Max Monnehay " distille avec talent pour qu'enfin la vérité se libère et brise les fers de la culpabilité.
Cela faisait un moment que je voulais découvrir la plume de Max Monnehay, voilà, c'est fait !
Ce n'est pas son premier roman, mais c'est son premier Polar. Personnellement, même s'il y a une enquête une bonne partie du roman, je ne l'ai pas lu comme un polar, mais plutôt comme le mélange d'un bon roman noir et d'un thriller psychologique. C'est l'intrigue et surtout les personnages, véritable point fort du roman qui m'ont happés. L'auteure a créé des personnages de tous les jours, avec leurs failles, leurs défauts, leurs egos, les rendant presque vivants à mes yeux. La sensibilité qu'elle leur donne dans ce récit est très importante. C'est extrêmement bien écrit, phrases courtes, incisives, d'une grande efficacité, avec beaucoup de psychologie aussi.
Victor, psychologue dans le milieu carcéral, est un homme tourmenté. Un événement lié à son passé l'a plongé dans un certain mutisme depuis son enfance. Mais, à la mort de Julia, c'est tout son monde qui s'écroule…
Max, n'a rien à envier à ses collègues du Noir.
Le récit m'a tenu en haleine jusqu'au bout sans en deviner la fin et de plus avec un dernier rebondissement que je n'ai pas vu venir du tout, complètement inattendu !
Un livre pour les amateurs de suspens, pour ceux qui aiment les belles histoires tristes, et les “plumes” originales et racées. Une écriture prenante et addictive, avec beaucoup d'intelligence, un sans-faute pour moi !
À lire…
Victor Caranne est le personnage récurrent des 2 derniers ouvrages de la jeune auteure de polar Max Monnehay. J'ai pris beaucoup de plaisir à suivre ce psychologue en poste à la prison de l'île de Ré. Cet homme tourmenté est dans "Somb" plongé dans une enquête qui le concerne personnellement puisque le cadavre de la journaliste retrouvé sur la plage est celui de sa maîtresse... qui se trouve être aussi l'épouse de son meilleur ami. Avec beaucoup d'émotions, Victor va s'impliquer dans l'enquête
Quels impacts laissent un traumatisme sur le développement psychologique des protagonistes? De Victor aux assassins, l'auteure partage leurs émotions, leurs besoins et leurs failles. On entre dans l'intimité et les pensées de chaque personnage. C'est glacial de solitude et d'humanité.
Très agréables à lire. On se laisse surprendre par les rebondissements des intrigues. On s'attache non seulement à Victor Caranne mais aussi aux personnages secondaires : les policiers Baccaro et Babiak sont complexes et son ami Marcus, ex personne sous main de justice est impressionnant.
La douce île de Ré, ses plages, ses touristes à vélo, sa prison.
Victor Caranne est un des psychologue de cette prison où son incarcérés les prisonniers français aux plus lourdes peines.
J’ai aimé découvrir certains prisonniers, leurs passifs et leurs problèmes.
Mais le récit s’ouvre avec la mort de son amante, Julia, femme de son meilleur ami Jonas Somb.
J’ai aimé les inspecteurs : Babiak et ses tenues extravagantes qui font mal aux yeux, son adjoint à la moustache crayon.
J’ai aimé suivre les méandres du raisonnement de Victor et le retournement final, insoupçonnable.
J’ai aimé les fêlures de Victor et son regard sur lui-même.
Quelques citations :
Ce fut la partie de moi-même qui avait été blessée pendant l’adolescence qui posa les yeux sur le portrait de Julia, celle qui n’avait pas guéri à l’âge adulte, malgré les années de thérapie et les professionnels qui s’étaient efforcés de recoller les morceaux de ma psyché explosée. (p.113)
J’avais beau savoir que chacun, sur cette terre, recycle la souffrance, remet en circulation son propre désespoir, et qu’en somme le mal originel n’existe pas ; (…) qu’il faut pour briser le cercle bien du temps, bien de l’écoute, bien de l’amour. (p.274)
L’image que je retiendrai :
Celle de Marcus, ex-détenu au physique imposant que Victor prend sous son aile.
https://alexmotamots.fr/somb-max-monnehay/
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