Un bon polar, généreusement ancré dans une région maritime, pour faire s’évader le lecteur au-delà de 100 km.
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Un bon polar, généreusement ancré dans une région maritime, pour faire s’évader le lecteur au-delà de 100 km.
Que diriez-vous de changer d'air pour ces vacances d'hiver en choisissant l'île de Ré ? C'est finalement la destination que nous avons choisie avec deux copines en nous lançant dans la lecture de "Somb", premier tome de la série de Max Monnehay.
Valises en main, nous nous sommes installées dans une maison donnant sur le littoral atlantique et nous avons fait la connaissance de Victor Caranne, un psychologue en milieu carcéral qui, quelques jours après notre arrivée, apprend le décès de sa maîtresse et qui va, à corps perdu tenter de lever le voile sur sa mort avec le risque de réveiller les fantômes du passé.
Ayant l'habitude de lire pas mal de thrillers et de polars, j'ai trouvé que ce roman était différent de ce que j'ai l'habitude de lire. Max Monnehay nous propose ici quelque chose d'unique. Plus qu'une simple enquête, j'ai beaucoup aimé son ambiance. J'ai également apprécié la mise en lumière possible du milieu carcéral au travers le regard d'un psychologue ce que je n'ai que rarement retrouvé dans la littérature.
Alors que nous avions prévu un découpage pour profiter au maximum de notre escale, j'ai été incapable de respecter le programme tellement j'étais prise dans le récit
C'est le premier tome d'une trilogie qui promet de passer de bons moments de lecture. Il est vrai que les personnages sont bien sous tout rapport. Un peu cliché pour une intrigue policière. Des personnalités conformes et attendues dans ce style de roman. le psy, qui est passé d'une clientèle aisée, venue chez lui pour des petits bobos de riches, à un poste dans un centre pénitencier réputé très dur. Les femmes sont très présentes, la vie privée et professionnelle s'imbrique sans réelle surprise. Cependant, cela fonctionne assez bien, on part explorer des pistes qui s'avèrent fausses pour revenir vers d'autres suspects. Au final, une péripétie fait rebondir l'enquête. C'est amené assez subtilement pour créer un petit effet de surprise. Pas de doute, je vais me plonger dan le tome 2 "Je suis le feu"
Premier opus avec Victor Caranne, roman lauréat du prix meilleur espoir transfuge en 2020, l'écriture est prenante, on découvre une ambiance et un personnage original, l'écriture est vif, fluide et percutante. Les descriptions, les dialogues sont détaillés et réalistes, on est embarqué et immergé dans le thriller. Difficile de le lâcher. Une dose de réflexion et d'humour. Du suspense, pas de temps morts.
"J'avais beau savoir que chacun, sur cette terre, recycle la souffrance, remet en circulation son propre désespoir, et qu'en somme le mal originel n'existe pas, que, sans doute, cette femme avait connu son lot d'abus et d'humiliations, qu'il faut pour briser ce cercle bien du temps, bien de l'écoute, bien de l'amour. J'avais beau croire à l'empathie comme ultime force face au mal, je ne pouvais m'empêcher de ressentir une haine profonde pour cette femme."
Pour commencer, une fois n'est pas coutume, merci à Nicola dont le billet enthousiaste m'a amenée vers cette auteure que je ne connaissais pas et que je suis ravie d'avoir découverte.
Nous sommes, pendant 11 jours d'enquête, à La Rochelle et sur l'île de Ré dont l'évocation m'a rappelée de délicieuses vacances, il y a une vingtaine d'années. L'auteure nous offre une intrigue assez classique mais bien menée avec un double twist final surprenant. La lecture est fluide et facile avec de nombreux dialogues, parsemés d'expressions ou de comparaisons savoureuses à la Audiard.
L'auteure prend son temps pour camper ses personnages car certains vont réapparaître dans les polars suivants et fouille leur psychologie; c'est peut-être la raison pour laquelle j'ai trouvé que celui-ci manquait un peu de pep's. Elle nous fait découvrir le métier de psychologue de prison et l'atmosphère qui y règne, parmi des meurtriers aux longues peines.
J'ai tellement été convaincue que je suis déjà plongée dans le suivant "Je suis le feu" et ai plaisir à retrouver Victor Caranne, le psychologue mais aussi plusieurs autres personnages dans une enquête qui s'annonce passionnante.
Vous connaissez ma passion pour les polars et encore plus lorsqu’ils sont français. J’ai lu énormément de critiques positives des romans de Max Monnehay et j’ai débuté la série Victor Caranne avec impatience.
Victor Caranne est psychologue en milieu carcéral. Il se trimballe un certains nombres de casseroles et certaines de ses blessures n’ont jamais cicatrisé. Comme si cela ne suffisait pas, Julia, la femme qu’il aime depuis plus d’un an est retrouvée assassinée. Quel est le lien avec Jonas Somb, le meilleur ami de Victor ? Vous le découvrirez très vite.
Somb est un polar qui tient ses lecteurs en haleine. Il s’agit d’une lecture addictive où l’action s’enchaîne et laisse peu de place aux temps morts. J’ai adoré le personnage de Victor Caranne. Il exerce un métier dangereux et difficile mais aussi passionnant. L’intrigue est efficace. Jusque dans les toutes dernières lignes, Max Monnehay nous réserve des rebondissements.
Enfourchez la Honda de Victor et partez mener l’enquête de La Rochelle à l’Île de Ré, plaisir garanti !
Victor Caranne est psychologue. Il exerce son métier dans un lieu peu banal – et non moins délicat : la prison de Saint-Martin-de-Ré (parfois à ses risques et périls …)
Victor Caranne est un solitaire (englué dans les souvenirs d’un passé aussi secret que traumatisant …) Il n’a pour amis que Jonas Somb (et ce depuis deux décennies) et la jeune Maddie (Madeleine) l’adolescente âgée de dix-sept ans de ce dernier. La maitresse du psychologue, liée à un autre homme, ne semble être en mesure de lui offrir qu’une histoire d’amour inexorablement vouée à l’échec …
Et survient l’innommable tragédie : l’épouse de Jonas Somb est sauvagement assassinée sur une plage !
Un roman policier prenant, au cours duquel le lecteur va – peu à peu – appréhender la chronologie des évènements survenus dans l’existence de ces deux amis de jeunesse. Jusqu’à l’issue finale (d’une intrigue dont j’avais un peu soupçonné l’épilogue …)
Une écriture efficace, une belle étude psychologique concernant les détenus et un « état des lieux » lucide sur l’univers carcéral. Mon premier roman de l’auteure, une découverte qui fut pour moi un très agréable moment de lecture !
La maison centrale de Saint-Martin-de-Ré, lieu de détention d'hommes condamnés à de lourdes peines, où travaille Victor Caranne, psychologue. Homme seul, qui à longueur d'entretiens avec des détenus se doit d'établir une barrière psychologique devant les confessions, pour dans certains cas, totalement dénuées de remords, d'empathie, mais plutôt d'esprits manipulateurs et fréquemment colériques.
Heureusement, il tient son équilibre mental grâce à l'amitié indéfectible de Jonas Somb qui remonte aux années de la prime enfance. Un ami de toujours, celui à qui vous devez beaucoup, avec une présence permanente dans les coups durs.
Mais un jour, le ciel se remplit de sombres nuages noirs, de vagues rageuses qui escaladent la plage. Et l'on découvre sur la grève, tel un bois flotté, le cadavre d'une belle femme. L'inspecteur Babiak, chargé de l'affaire contacte alors Victor Caranne, pour lui demander de venir rapidement, à la pointe de la Repentie (extrémité de la péninsule rochelaise et du pont de l'île de Ré). Quelle ne fut pas sa surprise mais également son effroi devant ce corps sans vie, cette femme, était l'épouse de son meilleur ami ! D'ailleurs, il voit celui-ci agenouillé, fou de douleur.
Avec ingéniosité, l'auteure nous promène de piste en piste, du passé lourd de quelques personnages qui refait surface, d'enquêtes sur des hommes politiques et leurs dérives sur des affaires sensibles, de la souffrance cachée qui va se dévoilée après tant d'années de silence, de la toxicité de certaines relations aisément ignorée par un lâche déni, s'aliénant d'une dangereuse dépendance affective.
Un suspens mené tambour battant, sans fausse note, qui malgré tout, laisse soupçonner l'intrigue finale. Un monde d'illusions, que " Max Monnehay " distille avec talent pour qu'enfin la vérité se libère et brise les fers de la culpabilité.
Cela faisait un moment que je voulais découvrir la plume de Max Monnehay, voilà, c'est fait !
Ce n'est pas son premier roman, mais c'est son premier Polar. Personnellement, même s'il y a une enquête une bonne partie du roman, je ne l'ai pas lu comme un polar, mais plutôt comme le mélange d'un bon roman noir et d'un thriller psychologique. C'est l'intrigue et surtout les personnages, véritable point fort du roman qui m'ont happés. L'auteure a créé des personnages de tous les jours, avec leurs failles, leurs défauts, leurs egos, les rendant presque vivants à mes yeux. La sensibilité qu'elle leur donne dans ce récit est très importante. C'est extrêmement bien écrit, phrases courtes, incisives, d'une grande efficacité, avec beaucoup de psychologie aussi.
Victor, psychologue dans le milieu carcéral, est un homme tourmenté. Un événement lié à son passé l'a plongé dans un certain mutisme depuis son enfance. Mais, à la mort de Julia, c'est tout son monde qui s'écroule…
Max, n'a rien à envier à ses collègues du Noir.
Le récit m'a tenu en haleine jusqu'au bout sans en deviner la fin et de plus avec un dernier rebondissement que je n'ai pas vu venir du tout, complètement inattendu !
Un livre pour les amateurs de suspens, pour ceux qui aiment les belles histoires tristes, et les “plumes” originales et racées. Une écriture prenante et addictive, avec beaucoup d'intelligence, un sans-faute pour moi !
À lire…
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