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AUSSI ÉPAISSES SOIENT LES BRUMES QUI LES PROTÈGENT, CERTAINES VÉRITÉS NE PEUVENT ÊTRE OUBLIÉES.
Élie Martins est garde nature dans le massif du Vercors. Il y a douze ans, une blessure par balle l'a laissé totalement amnésique. Depuis, il s'est reconstruit une vie dans cette région aux hivers impitoyables, aux brumes si opaques qu'elles vous égarent en deux pas.
Alors qu'une tempête de neige s'abat sur le Vercors, des traces étranges mènent Élie jusqu'à l'« arbre taillé », un pin gigantesque dressé comme un phare au milieu de l'immensité blanche. Une femme nue est pendue à ses branches. Cette macabre découverte anime quelque chose sur la toile vierge des souvenirs d'Élie.
LA VICTIME EST UN MESSAGE À SON INTENTION, IL EN EST CERTAIN. ET IL EST TERRIFIÉ.
Ma deuxième incursion chez Niko Tackian avec Solitudes…
Efficacité, rythme, brièveté…
Ambiance hivernale.
Personnages cabossés.
Images fortes.
Suspense…
Élie Martins est amnésique depuis une blessure par balle à la tête, il y a douze ans. Depuis, il s’est reconstruit, au propre et au figuré en devenant garde forestier dans le massif du Vercors.
Une scène de crime particulièrement spectaculaire : le cadavre d’une femme nue est découvert, pendu aux branches d’un pin gigantesque connu sous le nom de « l’arbre taillé ». Cette macabre mise en scène réveille les souvenirs d'Élie, comme un message du passé enfoui.
Une tempête de neige brouille les pistes et les sensations.
Le Lieutenant Nina Mellinski mène l’enquête…
IL est difficile de parler de ce roman sans trop divulgâcher. J’ai bien aimé les profils de certains personnages, les rencontres de différentes solitudes… Niko Tackian réussit à camper des physionomies et des psychologies avec une économie de mots, sans en faire des tonnes et cela fonctionne : mon imagination fait le reste. Ainsi, par exemple, Chef Réda porte en lui tout un univers référentiel qui me parle particulièrement de Vol au-dessus d’un nid de coucou à Pow-Wow.
Sur le plan de l’écriture, j’ai savouré le rendu percutant de certaines scènes, le contraste entre le déroulé de l’enquête et l’environnement hivernal et ses propres règles. Même si certains enchainements de péripéties sont peu crédibles, je signe le pacte de lecture et en avant toute ! La brièveté des chapitres donne le tempo. Pour les amateurs d’intertextualité, dont je fais partie, j’ajouterai que plane parfois l’ombre de Jean Giono et de son Roi sans divertissement…
J’avais choisi la version audio de ce roman, lue par François Hatt dont la voix neutre, éraillée correspond bien à l’ambiance.
Un excellent moment ! Ce court roman a été écrit pendant le confinement pour cause de Covid, d’où le sentiment de liberté offert par le décor du Vercors dromois.
Garde de l'ONF dans le Vercors, Élie Martins découvre une jeune femme nue, pendue à un arbre isolé sur le plateau, en pleine tempête de neige. Une inscription en grecque, traduite par "vérité", a été gravée sur son dos.
Le jeune homme a lui-même survécu à une tentative d'assassinat qui l'a laissé totalement amnésique. Il devient vite le coupable idéal...
Quand on sait que Niko Tackian est un des scénaristes de la série télé "Alex Hugo", on n'est surpris ni par l'ambiance haute montagne qui sert de toile de fond à ce roman, ni par la pincée d'ésotérisme qui vient l'épicer. Puis, quand on découvre que l'essentiel du roman a été rédigé durant le premier confinement COVID 19, on comprend que l'auteur rêvait d'évasion et de grands espaces.
Si l'on excepte les motivations du tueur, qu'on ne découvrira qu'à la toute fin et qui prennent leurs racines dans un drame qui n'est que trop d'actualité, et les paysages de montagne sous la neige, rien n'est vraiment crédible dans cette intrigue. Qu'importe, la magie de la mise en scène et la qualité de l'écriture suffisent à nous faire rêver.
L'histoire, aussi peu réaliste soit-elle, est bien construite et contée avec rythme. Les 2 personnages principaux sont bien campés et ne manque pas de caractère. La mise en scène donne envie de découvrir la suite...
Cela peut suffire pour faire un bon thriller.
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2022/06/27/solitudes-niko-tackian-calmann-levyle-livre-de-poche-un-bon-thriller-de-montagne/
Ce huis clos à ciel ouvert nous entraine à un rythme infernal au plus profond des immensités hostiles et enneigées du Massif du Vercors. C’est un polar extrêmement bien construit, oppressant, éprouvant, au suspense intense. Son climat angoissant ne nous laisse pas un seul instant de répit. Ce récit est véritablement addictif. Impossible de le lâcher avant d’en connaître le dénouement.
Elie Martins, après avoir survécu à une blessure par balle qui l’a laissé amnésique douze ans plus tôt, est garde nature dans le massif du Vercors. Lors d’une de ses sorties il fait une macabre découverte dont la mise en scène réveille en lui un sentiment de terreur.
Nina Mellinsky, chargée de l’enquête se focalise sur le passé d’Elie qui en fait le parfait coupable, mais, a-t-elle toutes les cartes en main ?
Un polar palpitant qui nous tient en haleine jusqu’à la dernière page.
Tout au long de la lecture de ce livre, j'ai eu froid ! l'atmosphère enneigée de ce livre y est pour beaucoup
Malheureusement pour moi, je n'ai pas retrouvé ce que j'aime tant dans la plume de l'auteur ! Par contre, j'ai complètement retrouvé le réalisateur de la série Alex Hugo ... Alors à la télévision j'aime beaucoup mais en lecture c'est plus compliqué ... Contrairement aux autres livres de N.Tackian, je n'ai pas été émue à la fin ! Chouette moment mais loin d'être son meilleur !!!
quand le Vercors sous la neige devient le théâtre des crimes les plus spectaculaires et d'une chasse à l'homme aussi dangereuse qu'incertaine...
Quand les protagonistes du roman se retrouvent confrontés à leur propre solitude et à un passé qu'ils ont tenté d'oublier en se réfugiant dans les paysages glacés de ce Vercors parfois hostile mais toujours envoutant.
Suspense rondement mené, pour un lecteur impatient de démêler l'écheveau de ces vies cabossées, impatient également de découvrir l'identité du serial killer !
Galerie de personnages atypiques mais attachants. Et l'on écoute vibrer le silence de la blanche contrée avec Jacques l'aveugle, avec la mélancolie slave du berger Piotr. Y rajouter le "faux indien" chamane, intercesseur privilégié entre l'homme et la nature, entre l'homme et le spirituel....le suspect Elie qui me fait tant penser au tableau de Magritte "la mémoire", cette mémoire qui saigne, victime d'un douloureux passé enfoui , à exhumer...
Et au milieu, la petite fliquette Nina !!
Une excellente connaissance des lieux contribue à mettre en place une ambiance oppressante rendant plus difficile encore la traque de l'assassin.
Polar efficace.
Au cœur d’un hiver particulièrement rigoureux, dans le Massif du Vercors, une femme est retrouvée nue et pendue à un arbre dans un endroit quasi inaccessible. Sur son dos, un mot gravé avec une lame, en grec ancien. Celui qui découvre le corps n’est pas n’importe qui, le jeune garde nature solitaire Elie est totalement amnésique depuis qu’une belle lui a endommagé le cerveau il y a 10 ans. Ce qu’il ne dit pas à l’enquêtrice venue inspecter la scène de crime, c’est que lui aussi a le même mot gravé sur son corps. La jeune policière, prénommée Nina, sans même connaitre ce détail, se méfie instinctivement de ce garde nature qui vit quasiment en ermite, qui n’a pas de passé, dont Elie n’est surement pas le vrai nom, et l’instinct pour un flic, c’est primordial…
Le nouveau roman de Niko Tackian est assez glaçant. D’abord par son contexte où il n’est question que de neige, de givre, d’engelures, de températures négatives et de blizzard ! Et puis aussi parce que d’emblée, on sent qu’on met le pied dans une histoire protéiforme et poisseuse. La mise en scène macabre du corps de la jeune femme, les cauchemars étranges d’Elie et de son ami de l’ONF Reda, les tendances un peu chamaniques de ce dernier, la personnalité même de Nina, tout concourent à une intrigue compliquée. C’est bien simple, on est dans une sorte de brouillard de la première à quasiment la dernière page, au propre comme au figuré. Même si on s’attache nettement plus au personnage de Nina qu’à un Elie insaisissable et vaguement inquiétant, on voyage dans cette intrigue à l’aveugle pendant les 4/5ème du livre, avec le risque par moment de se perdre un petit peu. Franchement, jusqu’à 10 pages de la fin je me demandais vraiment où Tackian voulait en venir, comment il allait finir son histoire. Ce n’est pas souvent qu’un roman est aussi insaisissable aussi longtemps, et c’est une qualité que j’apprécie. Agréable à lire, avec des chapitres bien calibrés et pas trop longs, le roman se lit vite et avec une vraie curiosité. Même si certains passages m’ont moins parlé (le chamanisme, les rêves plus ou moins symboliques, ce genre de choses ne m’emballe pas), j’ai lu avec une vraie gourmandise le roman de Niko Tackian. Le dénouement est à mes yeux un tout petit peu décevant, le coupable sort un peu de nulle part et ses motivations sont un peu… comment dire… alambiquées et psychologiquement un peu brouillonnes. C’est bizarre parce que le dénouement de son roman précédent « Celle qui pleurait sous l’eau » m’avait fait la même impression. C’est une impression difficile à qualifier, comme si après avoir construit une intrigue bien compliquée, bien multi facette, Tackian choisissait une certaine facilité pour conclure en faisant intervenir une « justification » déjà maintes fois utilisées par le cinéma (j’ai vu un film sur ce thème il y a moins d’une semaine !) et la littérature. Entendons-nous bien, je ne dis pas ce tout cela n’existe pas ou n’est pas crédible, les faits divers bien réels nous le rappelle souvent, mais cette « justification » commence visiblement à devenir une sorte de « marronniers » dans les thrillers et c’est un tout petit peu agaçant. Mais il n’y a rien de rédhibitoire dans « Solitudes » et cela ne m’empêchera pas de sauter sur le prochain Niko Tackian dés que l’occasion se présentera : quand j’aime vraiment un auteur, je ne le lâche jamais !
Ne ménageant pas ses efforts, l’auteur chausse ses raquettes et revêt sa combinaison rose à pompons (C’est ma chronique, j’écris ce que je veux !) Pour nous entraîner dans les Hauts Plateaux du Vercors où nous accueillent une tempête… Et un corps… Mais surtout une nature et ses paysages majestueux, que l’auteur décrit si bien qu’on s’y croirait, avec supplément poudreuse, vent cinglant et froid intense s’il vous plaît !
Pour la découvrir et l’explorer, nous rencontrons toute une galerie de personnages forts et authentiques, auxquels on s’attache profondément tant ils forcent le respect. Si chacun d’eux s’est laissé malmener par la vie dans le passé, beaucoup ont su trouver la paix au cœur de ces montagnes aux propriétés salvatrices… A l’exception des bas instincts de l’âme humaine contre lesquels la nature ne peut que souffler de mauvais présages pour prévenir du danger.
Car au-delà de cette intrigue redoutablement bien ficelée et de ces personnages bigrement bien campés, l’auteur nous offre un récit empreint d’un mysticisme qui s’empare aussi vite de notre âme que la tension nous gagne… Dès lors, au fil de ces pages livrées d’une plume fluide et agréable, on découvre des couleurs qu’on n’aurait jamais cru distinguer, on apprend à ressentir ce que nos sens ne sauraient nous révéler… Et c’est tout simplement beau et apaisant, poétique et rassérénant quand bien même la mort rôde : Nous voici prêts à l’affronter. Pour le meilleur et pour le pire. Jusqu’à la vérité et un dénouement… Certes douloureux (Niko Tackian, je t’en veux à un point tel que même la combinaison rose à pompons ne suffit pas !) Mais magistral.
(Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2021/01/chroniques-2021-solitudes-de-niko.html)
Solitudes est un polar d’ambiance. Impossible de détacher cette histoire des lieux, climats, intempéries si bien décrits par Niko Tackian. Un petit roman dévoré, qui vous laisse des engelures aux doigts et les muscles engourdis par la marche en raquettes. On s’y croirait dans ce massif du Vercors, la neige, la brume, le froid... et une enquête intéressante portée par des personnages originaux notamment une femme lieutenant de police, Nina Mellinsky, une fliquette têtue et dynamique au passé que l’on devine complexe.
La galerie de personnages secondaires est toute aussi intéressante…. Un algérien converti indien, un berger aveugle, un ukrainien joueur de violon…. On n’est peut-être pas au niveau des aventures de Tomar Khan mais ça reste du bon polar français !
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