Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...
Après la découverte de deux jeunes cadavres vidés de leurs organes internes au cœur de la forêt vosgienne, le policer strasbourgeois Max Keller est appelé en renfort par la gendarmerie locale. Ce flic solitaire et obstiné se rend vite compte que la récente disparition très inquiétante d’un jeune homme, du même âge que les deux victimes, est lié à l’affaire et que le compte à rebours pour le sauver a commencé. D’un autre côté, l’ancien criminologue bordelais Pierre Martignas, exilé dans les Vosges, est contacté par une riche châtelaine pour enquêter lui aussi sur cette affaire, parallèlement à la police. Les deux hommes se lancent, chacun de leur côté, sur les traces d’un, ou de plusieurs tueurs aux motivations très étranges.
Pas évident de savoir quoi penser de l’intrigue morbide de « Triangle Noir » ! Jouant à fond la carte du sordide et n’hésitant pas à pousser assez loin le bouchon, on a un peu de mal à croire réellement à tout ce qu’on lit. Le roman met en scène deux enquêteurs qui, sans réellement le savoir et sans quasiment se rencontrer, mènent la même enquête de deux manières différentes, les chapitres alternant entre les deux. Max Keller est un policier solitaire, un brin frondeur et obstiné, très marqué par le suicide de sa mère survenu pendant son enfance, et qui mène une enquête policière classique à base d’indices, d’interrogatoire et de surveillance, rien que de très normal. Pierre Martignas est un ancien criminologue solitaire, lui aussi très marqué par une erreur professionnelle antérieure aux conséquences funestes. Là en revanche, rien n’est habituel : le voilà recruté par une femme riche vivant dans un château, informaticienne de génie, elle met à sa disposition une IA révolutionnaire et lui demande de retrouver les tueurs avant la police, elle ayant un compte personnel à régler qui, bien entendu, passe avant la Justice (en vertu sans doute du pouvoir de l’argent!). Pierre, au contraire de Max, navigue dans une enquête étrange, voyage jusque dans le désert californien, traque un sériel killer aussi insaisissable que cruel et prolifique, tout cela à l‘aide d’une IA surpuissante surnommée Prométhée. Ici, le (ou les) tueur sont abominablement cruels, foncièrement dérangé, terriblement manipulateur et passe entre les gouttes de la police avec une facilité qui déconcerte. Les motivations sont étranges, glauques comme c’est pas possible, elles flirtent avec le surnaturel. J’avoue que j’aurais aimé peut-être un petit peu plus de nuance dans cette intrigue qui jouent beaucoup dans l’excès et le superlatif. Reste que tout cela est facile à lire, fluide et suffisamment addictif pour qu’on vienne à bout du roman en deux temps trois mouvements. Max Keller vit et travaille dans Strasbourg et Niko Tackian a bien fait ses repérages, l’action se déroule dans des quartiers que je connais bien, à deux pas de chez moi, et cela a ajouté à mon petit plaisir de lectrice. Pas le meilleur Tackian, mais néanmoins agréable à lire, « Triangle Noir » mêle de façon angoissante nos peurs ancestrales (le Diable, l’ésotérisme) avec nos angoisses modernes (l’IA, les mouvements sectaires).
Une bonne lecture !
Je suis entrée directement dans l’histoire.
En tant que grande froussarde, le début m’a donné quelques frissons.
Tant je n’aurais pas souhaité être à la place de Vivian.
J’ai trouvé que l’intrigue s’essouffle un peu par moment.
Sans que ça ne soit trop gênant.
J’avoue qu’à certains moments, j’étais vraiment perdue entre les passages dans les rêves de Vivian et ceux dans la réalité.
J’avais un peu de mal à discerner le vrai du faux.
Même si je pense que c’est ce qu’à chercher à faire l’auteur.
Je me suis fait surprendre par la fin !
Ce n’est pas du tout ce à quoi j’avais pensé au début.
Même si ça se dessine tout au long de la lecture.
Un livre lu pour le Prix des Lecteurs @livredepoche pour la sélection du mois de juin.
Ma chronique : Justice ou vengeance, quelle est la différence ? Quelle est la lisière entre le bien et le mal ?
Peut-on tout expliquer, tout pardonner ? nous demande l'auteur .
Roman très rythmé, captivant et dérangeant à la fois pour une enquête qui n'en finit pas de nous surprendre par ses détours obscurs.
Dès les premières pages un climat hostile s'installe et nous plonge dans les ténèbres. Des jeunes gens, tout juste sortis de l'adolescence, sont enlevés, séquestrés et torturés dans divers points du monde, souvent des gamins en errance, des pauvres, mais ils n'ont pas toujours ce profil ...
Max, un inspecteur insomniaque, gardien du droit, fin limier, défenseur de l'humanité- et Pierre un psychiatre docteur en criminologie ainsi que Miss Lane, très riche, hyper diplômée et titrée en matière d'intelligence artificielle, cherchent à découvrir les raisons et les responsables de ces horreurs.
Miss Lane propose au psychiatre un véritable contrat faustien. Elle est secondée par Vikram,un curieux majordome, discret, presque invisible mais très efficace. Elle habite un château hors du temps dans la forêt vosgienne, ce qui donne une touche supplémentaire de mystère à l'atmosphère déjà angoissante.
Les enquêteurs semblent s'échiner dans une sale affaire : sont-ils confrontés à un trafic d'organes comme il en existe dans les pays les plus pauvres ou à une secte qui suit des préceptes apocalyptiques? On croise des personnages aux noms démoniaques comme Astaroth (trésorier des enfers) ou Bélial (symbole du mal). Y aurait-il un guide d'une société secrète? Une tête pensante qui prône des rituels occultes.
Pierre, le criminologue, part pour Salton Sea, sur les rives de ce lac salé californien, où la pollution a rendu la vie impossible.
Il rencontre des marginaux qui pourraient éclaircir la situation .
Quant à Miss Lane pourquoi s'obstine-t-elle tant à vouloir connaître les coupables ?
Comme dans ses romans précédents, Tackian aime l'atmosphère hivernale où les hautes forêts de sapins sombres et la neige abondante ,le vent glacial enferment les hommes dans leurs secrets et leurs souffrances. Dans ces pages on trouve aussi quelques villes dévastées, en ruine sous un ciel brûlant, tristes témoins de l'action dévastatrice des hommes.
La plume est toujours alerte, très détaillée et "nous garde éveillé jusqu'au cœur de la nuit".
Alors que la famille Legoff traverse en voiture les Monts d’Arrée dans le Finistère. Un incident les oblige à s’arrêter de nuit dans cet endroit très isolé. Hadrien et son fils Tom descendent de voiture. Vivian quant à elle reste dans le véhicule. S’inquiétant de ne pas voir revenir son mari et son fils. Elle décide de partir à leur recherche quand surgit la silhouette d’un homme brandissant une hache.
J’ai beaucoup apprécié le décor de ce polar, car je connais bien ce coin du Finistère. Dans « Lisière », la description du lieu et l’atmosphère qui s’en dégage sont à mon sens la force de ce récit. Je trouve que le décor est presque un personnage à lui tout seul. Nicko Tackian instille une ambiance glaçante et y mêle habillement les légendes bretonnes. Entre rêve et réalité, l’auteur nous embarque dans une intrigue mystérieuse et effrayante. Le personnage de Vivian est intéressant, car complexe. J’ai apprécié la dimension psychologique du récit lorsque l’auteur aborde les traumas et l’interprétation des rêves de Vivian. La plume est fluide et les chapitres sont courts.
C’est un récit très rythmé qui se dévore jusqu’au dénouement surprenant...
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