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SI LE PARADIS EST UNE ÎLE, L'ENFER AUSSI.
Le sable très blanc, l'océan turquoise. Voici ce que découvre Yohan à son réveil. Un endroit paradisiaque où il va entamer une nouvelle vie. Avoir une deuxième chance d'être heureux. Pour arriver sur cette île inconnue, il a signé avec une mystérieuse société qui promettait de le faire disparaître et d'effacer toute trace de son passé.
Les premiers jours, Yohan savoure son insouciance retrouvée.Même si peu à peu, un sentiment d'étrangeté le gagne. L'île héberge une dizaine d'habitants plus énigmatiques les uns que les autres. Pourtant les maisons abandonnées, les échoppes désertes dans les rues balayées par le vent, laissent penser qu'un jour ils ont été bien plus nombreux. Où sont passés les autres ?
Yohan veut comprendre. Mais jamais il n'aurait dû chercher à voir l'envers du décor. Car c'est bien connu, la connaissance fait voler en éclats le Paradis...
"En avalant cette pilule, vous avez embarqué pour un voyage le plus fou et le plus excitant de votre vie ! Alors un conseil d'une personne qui est déjà passée par là : prenez votre temps !"
Je n'ai pas été vraiment convaincue par cette histoire, ni surprise.
Il y a pas mal de références à des films ou à des livres.
Cette "nouvelle chance" ne m'a pas totalement emballée, même si le style de l'auteur est intéressant.
Johan a tout raté, vie professionnelle et vie amoureuse. Il décide de disparaître pour recommencer à zéro ailleurs. Grâce à la société Blue Sky, il se réveille dans une île paradisiaque perdue au milieu de l’Atlantique. Une nouvelle identité, Achab, lui a été donnée pour vivre entouré d’ une dizaine de personnes, plus ou moins étranges. Ce paradis se révèle une prison dorée puisqu’un mur invisible les empêche de partir. Partir devient l’obsession de Johan…
Les disparus volontaires sont plus de 40 000 en France. Niko Tackian, en choisissant comme héros de son roman un disparu volontaire, a eu une idée tres originale. Dés les premières pages, le suspense nous saisit et demeure jusqu’au final , même si celui-ci paraît convenu. Impossible de lâcher ce roman pour ma part qui m’a rappelé la série « le prisonnier » des années 1967/68: Niko Tackian n’était pas encore né !
Un bémol pour la méditerranéenne que je suis: Le Mistral ne souffle pas sur l’Atlantique!
Respire – Niko TACKIAN
Souhaitez-vous signer un contrat avec une mystérieuse société qui vous promet de vous faire disparaître et d’effacer toutes traces de votre passé ?
Vous iriez dans un lieu avec un océan et du sable. De l’alimentation sans payer ; des livres et des DVD et chacun découvrira un endroit à sa manière ;
Des maisons abandonnées avec seulement quelques personnes ;
Des habitants aux mises en garde sinistres aux histoires rongées par l’entropie…
Mais si vous posez trop de questions et cherchez l’envers du décor, vous aurez des réponses de ce paradis perdu et connaîtrez qui sont les évaporés.
Alors partant ?
Un polar très bien amené avec un suspens à chaque fin de petits chapitres qui nous fait tourner les pages et la tête.
L’auteur est aussi scénariste et réalisateur et on peut deviner la suite.
Avant, tout allait bien dans la vie de Yohan, son premier roman avait été un best-seller et sa petite amie Gaïa l’aimait, il n’avait plus besoin de travailler pour vivre, juste écrire ; mais ça c’était avant… A présent, Gaïa n’est plus là, le succès littéraire non plus et Yohan se perd dans la dépression et l’alcool. Sur le Darknet, il a trouvé l’échappatoire : la possibilité de recommencer une nouvelle vie, de disparaître totalement sans laisser de trace à condition de payer (cher) et d’avaler une pilule qui le plongera dans un sommeil profond. À son réveil, il est sur une île, le climat est doux, la maison qu'on lui a réservée est charmante et tout le monde semble sympathique. À Mais Yohan devrait le savoir, le paradis sur Terre, ça n’existe pas.
Déconcertant le nouveau roman de Niko Tackian, très déconcertant même, on s’attend à un roman noir et on tombe sur autre chose. Après une courte introduction, on se retrouve sur une petite île perdue loin de tout et on pense très vite au projet Dharma de « Lost » : une communauté fermée, un organisateur secret, une menace invisible et permanente, des mécanismes ultras modernes (qui font aussi penser à « Under the Dome » de Stephen King), Yohan est rapidement conscient de s’être fait plus moins piéger. Il y a quelques années, Niko Tackian a écrit un petit roman que j’aime beaucoup intitulé « La nuit n’est jamais complète », il semble s’en être un peu inspiré pour « Respire ». Nous suivons donc Johan sur une île perdue, entouré de gens qui semblent tous avoir quelque chose à cacher ou à fuir et qui rapidement le mettent très mal à l’aise .Tellement mal à l’aise qu’alors qu’il a payé le prix fort pour y aller, il ne pense plus qu’à s’en échapper ! Cette île a visiblement été très peuplée, et aujourd’hui elle est quasi déserte : où sont donc passés les autres « disparus volontaires » ? Les chapitres sont courts, le mystère est relativement bien gardé jusqu’au bout. Tout n’est pas super crédible mais ce n’est pas bien grave, on est davantage dans un thriller psychologique mâtiné de fantastique que dans un pur roman noir. On s’attend à un twist final, et il y en a un bien-sur, mais ce n’était pas celui que j’avais imaginé. Je m’attendais sans doute à quelque chose de plus radical, de plus époustouflant comme dénouement. Très facile à lire, et vite dévoré, « Respire » est une sorte de conte philosophique sans prétention, et qui se termine sur une note ultra noire. Le roman véhicule un petit message bien senti et plutôt pertinent. C’est une intrigue qui est construite sur le mystère assez fascinant que sont les disparitions volontaires, ces gens qui quittent tout de jour au lendemain et que l’on ne retrouve jamais : morts ? Vivants ? De quoi vivent-ils ? Comment réussissent-ils à passer sous les radars ? « Respire » est un roman fantastico-exotique, efficace et agréable à lire, et qui laisse au final le souvenir d’une intrigue plutôt sympathique
J’ai retenu mon souffle, espérant un déclic mais le mécanisme du polar n’a pas opéré.
Un thriller haletant comme une série addictive qui nous scotche devant notre écran et sur notre siège des heures durant, parfois bien malgré nous, jusqu’à la chute, RESPIRE, enfin, mais on mettra quelques minutes à reprendre notre souffle…
Car Niko TACKIAN maîtrise cette technique, scénariste pour la série policière Alex Hugo (avec F. Thilliez), il dispose d’un talent particulier pour faire grandir le malaise, avec un style simple, une poignée de personnages intrigants, un anti-héros paumé, une jeune femme apnéïste, un érudit, un alcolo… inspiré par «Les Dix petits nègres» de l’excellente Agatha Christie ou pour le décor -essentiel- par «Rebecca» de Daphné du Maurier peut-être… ?
Avec tous ces fils il tricote une intrigue qui se lit comme un scénario, aux dialogues peu châtiés souvent, j’adore!
J’ai encore appris quelques nouveaux mots d’argot, je vous préviens « va falloir marner » pour les comprendre :
«… et lui colla son glaviot visqueux pour sceller leur contrat » la main, donc...
Bref, un polar réussi, perturbant, d’un auteur que je ne connaissais pas du tout et pourtant, à découvrir dans ce rôle d'écrivain de policiers/thrillers. A suivre.
Peux t on repartir de zéro dans la vie, parce que l’on a commis des erreurs, des choses inavouables ? Un terme japonais parle de ce phénomène, de nombreuses personnes disparaissent au Japon, après des échecs professionnels et/ou personnels et nous les nommons « les évaporés ». Thomas B. Reverdy en avait fait un texte qui m’avait ému.
Niko Tackan part du même principe de départ et le narrateur, Yohan, écrivain qui a eu mais n’a plus de succès littéraire et personnel, souhaite repartir à zéro. Mais au 21e siècle, la solution peut se trouver sur le net et il s’inscrit alors dans le darknet sur un site, Blue Skye. Après avoir répondu à des questionnaires, été sélectionné, payé une certaine somme, le voilà sur une île. De premier abord une île idyllique, mais la vie n’est pas si simple quand on est presque seul ou avec comme voisins d’étranges personnages. De plus, Yohan s’est vu désigner comme le nouveau détective de cet endroit et qui dit détective, dit enquête.
Voici donc notre personnage qui va essayer de comprendre la vie sur cette île, et s’apercevoir qu’il a choisi d’y être mais qu’il n’est pas libre ainsi que ces voisins.
Nous suivons au fils des pages l’enquête de Yohan, ses rencontres avec les autres habitants de cette étrange île.
Je n’ai pas été emballée par ce texte, il y a beaucoup de références à d’autres textes, des références, un pastiche, une copie, je ne sais pas trop quoi en penser. J’ai peut-être envie e revenir vers les textes originaux, comme « Moby Dick » de Melville, dont j’ai vu et apprécié une récente adaptation théâtrale. Il y a de nombreuses références littéraires (le mur, des textes d’aventures) ou cinématographiques (d’ailleurs, certaines scènes se passent dans un vieux cinéma)
Peut on repartir de zéro dans la vie, peut on écrire sans être influencer par d’autres textes, ces nouveaux textes sont ils des hommages ou des copies des textes antérieurs ? Quand on repart à zéro, est ce que l’on change, est ce que l’on évite des erreurs que l’on a déjà faites. Une vie utopique est-elle possible, sans liberté ? Ce texte questionne beaucoup.
L’auteur a écrit ce texte pendant le premier confinement et en a profité pour glaner dans ses souvenirs de lecteurs, et nous entraîne dans les aventures sur une mystérieuse île. Je crois qu’il va surtout donner envie de (re)lire les textes dont il s’est inspiré.
"Il faut que tu respires, et ça c'est rien de le dire", il faut que tu profites de cette nouvelle vie qui s'offre à toi pour repartir à zéro sur cette île paradisiaque...
Chaque année une centaine de milliers de japonnais décident subitement de disparaître des radars de la société et de se créer une nouvelle identité. Yohan, ancien écrivain à succès, devenu alcoolique décide lui aussi de devenir à son tour un "évaporé". Il se retrouve du jour au lendemain sur un archipel au milieu de nulle part. Cette seconde chance sous les cocotiers sera t-elle aussi idyllique qu'il l'imagine? Finalement, cette quête d'une nouvelle vie ne va t'elle pas se révéler être un leurre?
Niko Tackian que je découvre ici nous emmène dans un huit-clos bien ficelé qui est agréable à lire. J'ai tout de suite été transportée par l'histoire et pris plaisir à mener moi aussi l'enquête que j'aurais aimée plus longue. A défaut de pouvoir nager dans des eaux turquoises, je vais prendre une nouvelle inspiration pour débuter l'une des célèbres série de l'auteur!
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