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Tandis que l'humanité s'apprête à entrer dans le troisième millénaire, la surpopulation est devenue telle que les ressources naturelles ne suffisent plus à couvrir ses besoins. La nourriture et l'eau sont rationnées, il n'y a plus de pétrole, plus guère d'animaux. Trente-cinq millions de New-Yorkais, pour la plupart sans emploi ni logement, se battent pour survivre. Andy Rush a un travail, lui. Tous les jours, avec les autres policiers de sa brigade, il part disperser les émeutes de la faim qui se produisent lors de chaque nouvelle distribution de nourriture de synthèse. Alors, qu'importe si un nabab aux activités louches s'est fait descendre? S'il parvenait à attraper le meurtrier, Andy le remercierait presque pour services rendus...
Dans un futur proche, New-York en 1999. Trente cinq millions d'habitants, canicules, sécheresses, pénuries d'eau, nappes phréatiques dangereusement basses, rationnement. C'est dans ce contexte que vit et travail Andy Rush, policier.
Les gens ont faim, ont soif et sont sales car il n'y a pas assez d'eau...
Une époque où il n'existe plus que trois gros cétacés encore en vie dans les océans.
Dans ce futur sinistre, Andy Rush doit résoudre un meurtre, celui d'un sale type qui traficotait on sait quoi et dont tout le monde se fout mais dont les possibles raisons semblent inquiéter quelqu'un quelque part.
J'ai vu le film Soleil vert avec Charlton Heston quand j'étais adolescente et je me rappelle que j'avais aimé. Mais finalement, le roman évoque vaguement une enquête policière dans une société dystopique. Je dis vaguement car on n'en suit pas réellement l'évolution. Il s'agit là plutôt de suivre la vie et les difficultés de Andy, de Sol son vieux colocataire, et de Shirl, la beauté qui vivait avec l'homme assassiné, mais aussi de la population. Il s'agit là d'une société d'assistés à qui on distribue eau et nourriture, mais en trop petites quantités, ce qui amène à des émeutes terribles, réprimées dans une extrême violence.
L'auteur avait assez bien imaginé l'avenir avec ce roman écrit en 1966. Pénuries de tout, surpopulation (sept milliards d'humains sur terre), pollution et grande misère, cupidité et égoïsme des dirigeants, destruction systématique des ressources et des espèces et donc de notre capacité à survivre, et droit à l'avortement problématique dans cette société puritaine.
C'est un roman qui se lit bien, pourtant il ne s'y passe pas grand-chose. Écrit en 1966 ce récit disait ce qui nous attendait, et il y a pourtant encore des politiciens qui osent dire "on pouvait pas prévoir".
Ce roman parle de l'aveuglement de l'humanité et de sa stupidité à scier la branche sur laquelle nous sommes assis, et du grand malheur de tout ce qui faisait la beauté de la Terre, sa faune, sa flore, ses ressources naturelles, que nous pillons sans vergogne depuis un peu plus d'un siècle. Mais rien à voir avec le film du même nom, ou si peu... Pourquoi le roman s'appelle Soleil vert ? Mystère...
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