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Soleil de poésies inédites

Couverture du livre « Soleil de poésies inédites » de Naveros Bernard aux éditions Edilivre
  • Date de parution :
  • Editeur : Edilivre
  • EAN : 9782334199773
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Un soleil de poésies, celui de mon enfance, qui m'a vu naître aux confins du grand désert du Sahara.
Celui qui va exploser dans le coeur des enfants, petits et grands, en découvrant un petit animal de conte de fée, une licorne ailée ; elle incarne la grâce et la beauté féline et seule dans la... Voir plus

Un soleil de poésies, celui de mon enfance, qui m'a vu naître aux confins du grand désert du Sahara.
Celui qui va exploser dans le coeur des enfants, petits et grands, en découvrant un petit animal de conte de fée, une licorne ailée ; elle incarne la grâce et la beauté féline et seule dans la forêt, cherche en vain un compagnon.
Elle assiste à la naissance d'une perle sur la feuille d'un bouton d'or, qui deviendra papillon, dont elle tombera amoureuse. Une indicible pouliche sylvestre succombe au charme d'une amaryllis ; ils se marient, sont heureux et n'ont point d'enfant.
Au coeur de l'immensité du Sahara, sous des soleils de feux, un petit âne gris, abandonné par son maître, tourne l'infâme noria, les yeux bandés comme un malfaiteur, devant l'échafaud.
Comme dans toutes les belles histoires, la fin est belle, un Petit Génie se métamorphose en Vénus, le sauve de cette galère, et le petit âne retrouve la liberté, son ancien maître et son cousin, devenu comme lui, un gentil petit âne gris.
Les rayons de soleil d'automne sont plus doux, mais combien agréables à travers les ramures des forêts, pour savourer les plaisirs de fouler des collines de feuilles mortes, celui de la chasse et de la langue apaisante d'un chien, devant l'âtre.
Enfin, au soleil couchant de l'automne, brûlent les feux d'amour de deux chérubins qui se cachent au creux d'un vieux chêne pour mieux s'aimer, bercés par des notes qui s'égrainent d'une harpe de frelons et d'abeilles.
Et, quand le soleil du Maroc se couche sur Rabat la blanche, les lueurs érubescentes des tours, portes de citadelle, minarets et cathédrales, peu à peu s'embrasent. Elles se meurent quand la nuit se constelle ; les habitants alors se terrent dans l'ombre, sous le regard implacable d'une grosse lune hautaine qui veille sur la ville.
Sachez que l'orient jamais ne s'endort, en silence, il sommeille.

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