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Avec Six Versions , Matt Wesolowski renouvelle le genre du thriller par un dispositif génial. Entre hyper réalisme et fantastique, il joue avec nos nerfs. Chacun se prend pour un détective jusqu'au dénouement final, époustouflant.
Un soir d'août, sur les pentes sauvages de la montagne écossaise, Tom Jeffries, quinze ans, disparaît. L'été suivant, son corps est retrouvé dans les marécages. Accident ou crime ? Le doute subsiste.
Vingt ans plus tard, dans son célèbre podcast " Six Versions ", Scott King donne la parole aux témoins pour tenter de résoudre l'énigme. Les adolescents ont grandi. Ils racontent et leurs souvenirs se contredisent : leur exploration de la mine désaffectée, leur découverte de l'alcool et de la marijuana, l'histoire de Nanna Varech, la créature fantastique qui hanterait ces lieux, leurs jeux cruels avec les habitants les plus étranges du village...
Qui dit vrai ?
Le corps de Tom Jeffries, un adolescent de quinze ans disparu un an plus tôt lors d’un camp de vacances est retrouvé dans les marécages du Mont Scarlaw par trois amis qui poursuivaient « quelque chose ». Classé sans suite, ce décès a été déclaré accidentel par la police.
Vingt ans plus tard Scott King , dans son devenu très célèbre podcast « Six versions », va donner la parole aux témoins de l’époque : Harry qui a découvert le corps sur ses terres, Charlie, Eva, Anyu les ados faisant à l’époque partie du groupe de Tom, Decker et Sally, les adultes accompagnants, Haris, jeune adulte souffrant d’un trouble autistique, enfin certains profs des ados. Ceci afin que ses auditeurs se fassent leur propre idée sur le déroulement des évènements ayant entrainé l’accident.
Au fil des chapitres, la personnalité des ados se dessine ainsi que la dynamique du groupe qu’ils formaient dans le camp.
Nous découvrons l’extraverti, mâle alpha du groupe, renvoyé plusieurs fois de son collège, peut-être le plus fragile. La jeune fille, commandant en second, gentille, facile à vivre pour ses parents mais qui cache bien son jeu. L’autre jeune fille discrète, sérieuse, taiseuse, calme et polie avec ses pairs, impénétrable avec les adultes, c’est la stratège du groupe, elle détermine les opérations et garde toujours la tête froide. Le garçon sympathique, qui manque de confiance en lui, faible et vulnérable, l’élément satellite, paumé qui n'adhère pas aux marqueurs identitaires du groupe, victime de harcèlement scolaire, suiveur et imitateur du garçon dominant. Au milieu de tout cela la venue de Tom Jeffries change immédiatement la dynamique du groupe, il vient d’un milieu aisé, d’une école privée, fasciné par le feu et manipulateur, il a une attitude malsaine envers l’autre sexe, devient le bras droit du dominant avant de prendre sa place créant beaucoup de rancœur chez les uns et les autres.
La construction de ce livre addictif est telle qu’on a vraiment la sensation d’avoir lu un podcast. Tous les éléments se mettent en place au fur et à mesure pour que nous nous fassions notre opinion mais l’auteur garde en main une pièce maitresse qu’il ne dévoilera qu’à la toute fin .
La couverture du livre est à double lecture, on peut y voir les arbres d’une forêt se refléter dans l’eau mais également des ondes radio.
Un polar addictif extrêmement bien construit qui nous happe jusqu’à la dernière page.
Lu dans le cadre du « Prix du meilleur Polar Points »
Merci aux éditions Points de m'avoir permis la lecture de ce bon thriller dans le cadre du prix du meilleur polar sélection 2025 .Scott King reprend des cold cases dans un podcast appelé « Six versions » où il interviewe les témoins de l'époque en espérant que la vérité éclatera enfin .Là ,il enquête sur la disparition tragique de Tom Jeffries dont le corps sera retrouvé un an après .Qu'est ce qui a bien pu se passer cette nuit d'Aout sur le mont Scarclaw ? A vous de le découvrir .
Le récit est la retranscription du podcast de Scott King. Dialogue, témoignage et intervention entre l’animateur et des témoins. Six témoins, Six points de vues et Six Versions. La narration entrecoupe les passages renforce une ambiance mystérieuse, pesante, ambiguë. Rebondissement, suspense, volte face. Une oeuvre surprenante, original, avec les codes du thriller, du true crime. Une plume fluide est dense, haletante, une histoire fictive que l’on découvre comme un cold case. Un premier tome dur de lâcher.
"Le mal existe, et il existe ici, parmi nous. Nous érigeons des monuments en l’honneur des disparus, nous y gravons les noms de ceux qui ont donné leur vie pour endiguer le mal.
Nous n’oublions pas."
"D’une façon étrange la forêt commence à me plaire, quoique cette pensée me contrarie : lui trouver du charme est bien la dernière chose à éprouver. Ce n’est pas convenable. Toutefois les toiles d’araignées festonnées de rosée et les ajoncs sur les contreforts, décorés de fleurs jaunes, plaident en sa faveur.
Il y a de la féerie entre ces arbres.
A ma manière, je commence à comprendre les lieux et l’indifférence suprême avec laquelle ils traitent ceux qui y vivent. La forêt, à l’image de ses habitants, demeure tapie dans l’ombre de la montagne qui se dresse en surplomb, éminence de rocailles noires couronnée de nuages.
Le mont Scarclaw semble sortir d’un épisode de Game of Thrones."
L’ancien journaliste Scott King explore avec son podcast à succès « Six Versions » de vieilles affaires résolues mais sur lesquelles plane encore, des années après, un parfum de mystère et d’inachevé. Il propose un podcast en 6 épisodes autour de la mort de Tom Jeffries, survenue en 1996 sur les contreforts du Mont Scarclaw. Tom faisait partie d’un groupe d’amis qui séjournaient ensemble dans une sorte de bungalow, Tom a disparu en pleine nuit et son corps n’a été retrouvé qu’un an plus tard, dans un marécage. Même si l’enquête a conclu à un décès accidentel, personne ne s’est expliqué la disparition brutale, en peine nuit, de ce jeune homme de 16 ans, et encore moins la réapparition brutale de son corps après une année entière. Le Mont Sarclaw, truffé de galeries et de grottes, habité par une créature mystérieuse selon la légende, est l’écrin idéal pour passionner les auditeurs de « Six Versions ».
« Six Versions – Les Orphelins du Mont Scarclaw »est le premier tome d’une série qui n’en est pas vraiment une. Car s’il existe à ce jour 4 tome intitulés « Six Version », ils ne sont pas liés sur le fond mais bien dans la forme, et on peut les lire dans l’ordre que l‘on veut. C’est donc d’abord de la forme qu’il faut parler, car elle est assez originale. On se rapproche pas mal de « True Crime Story », l’épatant roman noir de Joseph Knox. Pour schématiser, 6 épisodes donc 6 chapitres, à chaque fois l’interview commentée d’un des protagonistes qui livre sa version, ses souvenirs, ses impressions. Les versions se heurtent, se rejoignent et parfois se contredisent : la vérité est cachée dans les interstices induits par tous ces points de vue, dans les non-dits ou les silences gênés ; elle n’émergera que dans l’ultime épisode, pour nous cueillir comme un fruit mûr. La forme est originale, facile à lire, passionnante à suivre et moderne dans sa construction. Ce qui est aussi particulièrement bien réussi, sur le fond, c’est l’étude assez fine de ces adolescents, la dynamique de groupe, le poids de l’alcool et la marijuana, les prémisses qu’on ne devine pas (caché par les substances) d’une maladie mentale, l’importance du harcèlement scolaire, tout cela sonne hyper juste et est décrit de façon suffisamment nuancée pour que tout le monde puisse être embarqué dans l’histoire des « Orphelins de Scarclaw ». Tout est crédible, même quand le roman flirte avec le surnaturel. En effet, une créature mythique habite la forêt et hante les galeries et les marécages depuis de temps immémoriaux, personne n’y croit officiellement, mais tout le monde en parle quand même. Les épisodes se succèdent et les personnalités se dessinent, loin des images données à l’époque par les médias traditionnels : la victime n’était pas qu’une victime, les témoins ne sont pas que des témoins : la vérité qui se dessine doucement et elle est plus cruelle pour tout le monde. J’ai beaucoup aimé cette première incursion dans le travail de Matt Wesolowski, d’abord sur sa forme inhabituelle : quand on lit beaucoup de romans noirs, toute forme originale nous enchante. Et puis c’est réussi aussi sur la finesse de son intrigue et l’étude psychologique, pour ne pas dire psychanalytique de ce groupe d’adolescent, loin du manichéisme et des clichés, loin des raccourcis et des personnages monolithiques, Matt Wesolowski emporte le morceau et nous donne très envie de découvrir les autres « faux podcasts » de « Six Versions ».
Plongez dans un monde où la réalité se mêle au mystère, où la vérité se cache dans les recoins les plus sombres de la psyché humaine. "Six Versions" inaugure une série de romans qui dépasse les conventions du genre, orchestrée par l'esprit brillant de Matt Wesolowski.
L'histoire se déroule sous une forme novatrice : six perspectives, six voix. Scott King est présenté comme un podcasteur intriguant et charismatique. Il joue un rôle crucial en interrogeant différents protagonistes, chacun fournissant sa propre version des événements entourant un mystère particulier. Son approche est méthodique, cherchant à déterrer la vérité enfouie sous différentes perspectives et à démystifier les histoires qui semblent souvent entourées de mystère et de controverse. Scott King, déterre un mystère vieux de plusieurs années à travers une série de podcasts. Cette première itération nous plonge dans l'énigmatique disparition, quinze ans auparavant, de Tom Jeffries, un adolescent qui a mystérieusement disparu lors d'un séjour dans un camp de vacances en forêt.
Avec adresse, Wesolowski tisse une toile narrative complexe, dévoilant les zones d'ombre autour de l'événement. Chaque protagoniste apporte une nuance à l'histoire, mais aussi des secrets, des mensonges et des perceptions déformées. Chacun d'eux détient une pièce du puzzle, mais leur juxtaposition crée une trame où la vérité se perd dans un labyrinthe de témoignages contradictoires.
Le décor est aussi bien une force narrative, une forêt dense et isolée où la nature se mêle au mystère, créant une atmosphère étouffante, presque surnaturelle. Wesolowski exploite habilement cette ambiance pour amplifier l'intrigue et faire monter la tension page après page.
Les thèmes abordés vont bien au-delà de la simple disparition : amitié, harcèlement, culpabilité, secrets inavouables. Chaque personnage se révèle être un énigmatique chapitre dans ce livre, invitant le lecteur à se plonger toujours plus profondément dans les méandres de l'histoire. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2023/11/16/40087534.html
« Six versions » est une nouvelle série, hyper originale, créée et écrite par Matt Wesolowski. Cette trilogie débute avec le tome : « Les orphelins du Mont Scarlaw ».
Pourquoi hyper originale me direz-vous avec les nombreuses séries de livres qui paraissent chaque année ?! Parce que ces livres sont écrits sous la forme de podcasts menés par un certain Scott King. Les trois tomes sont chacun consacrés à des affaires criminelles fictives où l’animateur interviewe les protagonistes principaux afin de faire la lumière sur ces mystérieux décès et pourquoi pas débusquer au final le ou les coupables.
Dans ce premier opus, c’est la mort du jeune Tom Jeffries qui est le sujet principal. Faisant partie d’un groupe d’enfants et d’adolescents que les parents emmenaient dans une sorte de colonies de vacances dans les bois, Tom Jeffries a disparu en 1995. Son corps est finalement retrouvé près d’un an plus tard dans les marécages du Mont Scarlaw.
Le bouquin est divisé en 6 principales parties, chacune d’elles consacrées à l’un des personnages principaux de l’affaire. Comme le titre l’indique, six versions et une qui révèlera la vérité.
J’ai trouvé que la démarche choisie par l’auteur pour présenter son histoire était à la fois originale et surprenante mais ne laissait pas de côté la construction de l’intrigue, qui tient le lecteur en haleine !
Si, au départ, j’ai éprouvé un peu de difficultés à vraiment m’immerger dans le livre de par sa singularité, une fois bien installée dans l’histoire, je me suis prise au jeu. Les secrets que les protagonistes pensaient enterrés refont surface et les masques tombent.
Le tome 2 est déjà paru, sous le titre « La tuerie Mc Leod », début mars de cette année. Je vous en parle bientôt. Quant au troisième tome, sa parution est prévue pour le mois d’octobre.
Une toute nouvelle série venant d’Angleterre a attiré mon attention, avec les mots « nature sauvage », « cold case » et « podcast ». Vingt ans après la disparition d’un jeune de quinze ans lors d’un camp de vacances sur le Mont Scarclaw, en Ecosse, et la découverte d’un corps dans un marais un an plus tard, Scott King, réalisateur très connu du podcast « Six versions », donne la parole à six personnes qui ont connu ce drame de très près : organisateur du camp, habitants du village ou camarades de Tom Jeffries, ils racontent leurs souvenirs, se contredisent parfois, poussent l’imagination de l’auditeur vers telle ou telle piste. Les personnages ont de l’épaisseur et une légère dose de légende ajoute à la couleur locale. J’ai beaucoup aimé ce roman très original, intelligemment tourné et prenant, et je pense déjà à mettre le deuxième podcast, déjà paru, dans ma pile à lire !
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