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Pourquoi, dans nos bibliothèques, une telle présence animale ? (Jusqu´au fantastique des Recherches d´un chien de Franz Kafka ou du Metzengerstein d´Edgar Poe, mais tant d´autres...) Et pourquoi, dans ce bestiaire associé depuis si longtemps à la quête littéraire, la présence régulière de la vache ?
Je me souviens de La vache automatique, de Pascal Commère. Mais, bien récemment, l´éloge chez POL de Frédéric Boyer. Mais, en amont, le Discours aux animaux de Valère Novarina.
Il ne m´appartient pas d´expliciter ce pourquoi. Juste dire qu´aucun de nous n´y est indemne. Trop lié à notre condition ici-bas, voire à l´exercice de penser.
Et puis, cette immobilité et ce rapport au temps, c´est le rapport aussi au sol, celui qu´on ne quitte pas : le sol d´origine.
Patricia Cottron-Daubigné vit en Poitou. Elle a publié au Dé Bleu, ainsi qu´à Foc et Soc. Elle conduit des ateliers d´écriture, dont, cette année, une belle et difficile expérience à la maison d´arrêt de Saintes.
L´écriture est en partage avec le travail plastique de Monique Varieras : 7 photographies de vaches des marais de la Seudre, installées dans des bois flottés et objets récupérés sur les lieux mêmes.
Comme avec Denis Montebello et Bertrand Redonnet, ce texte rejoint ici pour moi cette exploration du rapport à notre ciel d´ouest. Et si Patricia Cottron-Daubigné porte dans son nom la vieille étymologie de celui du grand Agrippa, de cette terre aussi, c´est une injonction de belle responsabilité.
FB
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