Des romans policiers à offrir ? Faites le plein de bonnes idées !
Peu de temps après le suicide de son meilleur ami Jacques Morel, le capitaine Mehrlicht reçoit un diamant brut provenant d'une statue, dérobé lors du déménagement du Musée des arts africains et océaniens dix ans auparavant, supervisé par Morel.
Puis une employée du même musée se défenestre alors qu'elle était sous protection policière. Mehrlicht doit enquêter.
L’histoire commence par les obsèques de Jacques Morel, un très bon ami de Mehrlicht. Un notaire parisien remet à Mehrlicht une enveloppe de la part de Jacques Morel. Pour l’ouverture de cette enveloppe, un responsable de la Police de l’Art est présent. L’enveloppe contient un diamant brut qui est aussitôt identifié comme l’œil d’une statue dérobée au Musée des Arts d’Afrique et d’Océanie dix ans plus tôt.
Cette statue a pour nom « le Gardien des Esprits » et est recherchée par la Police des Arts de Paris. Comme le défunt Jacques Morel est accusé dans cette affaire, Mehrlicht fera tout pour innocenter son ami et honorer sa mémoire. Le capitaine sera prêt à se lancer dans une chasse au trésor et à déchiffrer des énigmes.
Parallèlement à cela, les lieutenants Latour et Dossantos sont appelés pour constater un suicide puis assistent à la défenestration d’une femme. Que se passe-t-il ?
Ces deux enquêtes, menées de front par Mehrlicht et son équipe, apporteront leur lot de questions et il
Nicolas Lebel nous sert un polar très noir et nous plonge dans le milieu de l’Art. Il pointe les dérives du système. Que se soit l’exposition de statues africaines par des musées français ou le vol caractérisé d’œuvres d’art.
Pour son troisième opus, Nicolas Lebel a frappé très fort. Il nous embarque dans une enquête qui va à cent à l’heure et qui ne compte pas ses morts ! On passe par toutes les émotions avec notre capitaine Mehrlicht et son équipe.
L’auteur sait nous mettre sous tension en faisant intervenir des protagonistes prêts à en découdre avec la Police. D’ailleurs ceux-ci s’affranchissent des règles et ont leurs propres codes.
Il va y avoir du sport, de l’humour et des scènes très noires ! Il va falloir s’accrocher au fauteuil durant cette chasse à l’homme !
Nicolas Lebel possède un style personnel et reconnaissable. En plus de l’humour, il manie très bien la langue française et nous donne à lire un peu de poésie. Cela nous fait chaud au cœur et l’on en a bien besoin.
En effet, dès l’intermède fini, les hostilités reprennent et ça envoie du lourd ! Vous aurez votre dose d’adrénaline et les scènes d’actions seront violentes. Planquez vous bien !
Merci à Nicolas Lebel pour ce très bon polar noir ! Et vous, chers lecteurs, plongez vous dans l’univers de cet auteur, vous ne le regretterez pas !
https://lecygnenoirblog.wordpress.com/2016/04/01/sans-pitie-ni-remords-nicolas-lebel/
Alors que le prochain sort ce 3 mai et que celui-ci parait en poche le 10 mai, je me suis dit qu’il était temps de l’enlever de mon immense PAL (pile à lire ). J’avais beaucoup aimé les deux premiers romans L’heure des fous et Le jour des morts, alors je me lance !
On retrouve notre équipe de choc ! Ce roman est la suite directe du second opus, car il ne se passe pas une semaine entre les deux ! Tout commence par un enterrement, une lecture de testament et continue sur une chasse au trésor sanglante ! Mehrlicht se retrouve réquisitionné pendant ses congés, Latour et Dossantos sous les ordres du commandant Cuvier, un mec un peu spécial .
Cuvier, c’est le con de compétition. Un maître con. Un cinquième dan. On se bouscule à sa porte pour suivre son enseignement. Si des gens organisent vraiment des dîners de cons, lui, il bouffe à l’œil tous les soirs !
Alors que le personnage de Dossantos s’humanise et qu’on a de plus en plus d’empathie pour lui, Nicolas Lebel nous offre sur un plateau le mec à haïr ! Le commandant Cuvier, le type laid à l’extérieur comme à l’intérieur ! Même sa façon de parler est merdique, mais drôle !
On n’a pas trop le temps de pleurer sur l’ami Jacques, car il nous balade pas mal à la recherche d’une statuette africaine disparue bien des années plus tôt. Et finalement, ce personnage disparu est bien plus vivant que dans les opus précédents ! Un bel hommage de l’auteur
Que dire de ce livre !!!! J'ai adorée du début a la fin !!!! Une belle écriture avec la pointe d'humour que j'adore !!!!
Le capitaine Mehrlicht ma une fois de plus séduite avec ces répliques !!!!
Et Mickael pret a tout par amour pour rendre service a sa coequipiére ...
Juste une chose a dire !!!!! Foncez !!!
Premier roman de cet auteur que je lis et quelle superbe découverte !
J'ai tout de suite adoré le personnage principal du livre Merlicht, il boit il fume, il est irrespectueux...mais tellement émouvant devant sa détresse face à la mort de son meilleur ami Morel et son très bizarre héritage...commence alors l'enquête autour du vol d'une statue dont Morel serait lié étroitement.
Commence alors des suicides, qui n'en sont pas, on découvre des meurtres très violent, 2 tueurs, un complètement fous et un autre abîmé par la vie et auquel on arrive tout de même à s'attacher et à prendre en pitié (je le verrais bien dans un second roman).
On découvre un flic véreux et raciste, une flic amoureuse d'un sans papier (Latour), un autre flc amoureux de sa partenaire (Dossantos), mais au passé trouble
Enfin aucun temps mort dans ce livre, une fin violente comme on ne s'y attendais pas.
Pour résumer : Premier coup de coeur de cette année 2016. !
Le roman est séparé en deux parties.
Dans le "Livre 1, temps de deuil", Nicolas Lebel nous fait partager le quotidien hors du commun de ses personnages.
Dans cette première partie j’ai vraiment ressenti comme une distance entre les personnages, l’histoire et le lecteur…
Personnellement j’ai eu l’impression que tout allait trop vite, il n’y avait pas de vie extérieure. On ne connaît finalement que peu de choses des personnages en dehors de l’enquête…
J’aurais aimé, au moins pour le début de l’histoire que l’auteur nous fasse un peu plus partager la routine des personnages.
Je ne suis pas arrivée à entrer dans l’histoire, je ne sais pas si c’est à cause du manque de descriptions, de l’absence de détails concernant les ressentis des personnages ou alors le fait que l’auteur enchaînait peut-être trop rapidement ses idées.
Ces dernières ne sont pas approfondies, l’auteur survole un peu les choses.
La fin de cette première partie est tout de même intéressante et on a envie d’en savoir plus même si on se doute un peu de la finalité de cette scène.
La deuxième partie "Livre 2, temps de guerre" ne m’a pas non plus convaincue…
L’histoire est intéressante mais j’ai eu du mal avec le style d’écriture de l’auteur. Tout est écrit sur le même ton, c’est plat… Je n’ai rien ressenti, je n’ai pas eu peur, ni l’envie d’en savoir plus…
Ce que j’ai apprécié tout au long du roman c’est que Nicolas Lebel change de point de vue, c’est une très bonne idée. Malheureusement il ne modifie pas sa manière de « raconter ». Au final les coupables et les inspecteurs sont traités de la même façon… J’aurais vraiment voulu avoir une réelle différence.
J’ai beaucoup aimé cette "chasse au trésor" c’est vraiment une bonne idée mais j’aurais voulu qu’elle soit un peu plus approfondie et qu’on ressente plus l’adrénaline et l’envie d’en savoir davantage. Dans l’histoire ce n’est pas vraiment le cas.
Ce que j’aurais aussi apprécié trouver c’est un peu plus de péripéties. J’ai eu l’impression de lire une histoire qui se passait au ralenti alors que finalement l’histoire se déroule en deux ou trois jours.
Il y a des détails concernant les lieux comme les noms de rues ou d’endroits précis mais ces lieux manquent de descriptions. Il aurait été vraiment intéressant d’entrer dans les maisons, de parcourir les rues mais cela n’a pas été le cas… Je pense que cela aurait pu être une bonne idée que le personnage principal, l’enquêteur, s’imagine les lieux de l’époque, essaie de voir les poètes et autres personnages célèbres dans les lieux qui sont importants pour l’histoire.
Pour les personnages c’est un peu la même chose, je ne suis pas arrivée à imaginer leurs physiques et leurs ressentis.
En résumé un roman qui peut plaire mais qui ne m’a pas convaincue…
http://fais-moi-peur.blogspot.fr/2015/10/affaire-n091-sans-pitie-ni-remords-de.html
Quelle joie de retrouver Merlicht et sa tête de grenouille, son teint vert, mais sans son fidèle ami Jacques. Dossantos a toujours maille à partir avec ses anciens amis frontistes, mais tout va de mieux en mieux pour Latour.
Je m’étais donc attachée aux personnages, qui apparaissent un peu en retrait dans ce troisième opus, et c’est dommage.
Certes, la course contre la montre laisse peu de place aux problèmes personnels des protagonistes, mais cela m’a manqué.
J’ai aimé le méchant en second, éternel amoureux transi, qui regrette d’avoir passé sa vie à tuer encore et toujours.
J’ai moins goûté les sonneries du téléphone de Merlicht, mais qui donnent l’occasion à l’auteur de nous parler de racisme. (J’espère que dans le quatrième volet, les sonneries seront de nouveaux drôles et mal à propos).
Merci, Monsieur Lebel, je me régale toujours autant à lire vos polars.
L’image que je retiendrai :
Celle du poème écrit par Jacques, début du jeu de piste pour Merlicht. Chapeau pour les acrostiches en début, en fin, en milieu et à l’envers !
http://alexmotamots.wordpress.com/2015/10/20/sans-pitie-ni-remords-nicolas-lebel
http://tribulationsdunevie.weebly.com/je-bouquine-et-je-donne-mon-avis/sans-pitie-ni-remords-nicolas-lebel
Quel bonheur de retrouver Mehrlicht et son équipe, Latour et Dossantos. Et le retour est des plus mouvementé. L'auteur joue directement avec notre curiosité. Le premier chapitre met notre capitaine Mehrlicht en mauvaise posture. Et puis nous voici retourné deux jours avant... cruel et astucieux pour fidéliser le lecteur dès le début du roman. Et ça fonctionne, dès lors impossible de le poser.
Lire les romans de Nicolas Lebel c'est s'attacher à ses personnages récurrents. C'est ainsi que ce 3e opus débute avec un débordement d'émotions, aux obsèques de Jacques Morel. Ce personnage secondaire, qui apportait une touche de gaieté dans les deux romans précédents, prend une place considérable dans "Sans Pitié ni remords". Un intérêt post-mortem.
L'auteur nous apporte ici une enquête d'un nouveau genre. Preuve est qu'il n'aime pas ce cantonner dans ses habitudes d'écriture, au risque de lasser son lectorat.
C'est donc une affaire relativement complexe que nous allons suivre, sous fond de faux suicides et de trafic d’œuvres d'art. J'ai vraiment été passionné par la découverte d'une nouvelle filière des représentants de l'ordre et de leur mode de fonctionnement. Lebel fournit toujours un beau travail de recherches qui nous est restitué pour notre plus grand plaisir.
Afin de continuer dans la nouveauté, de nouveaux personnages nous sont présentés et d'autres, rencontrés dans les opus précédent font leur retour. Les liens avec les affaires classées parsèment le récit. Sans grande importance, ils restent agréable pour le lecteur qui, indirectement à l'impression d'avoir sa place au sein de cette équipe.
L'ambiance est telle, créée par l'auteur, qu'on se sent intégré. Agréable.
Une course contre la montre est rapidement engagée pour plusieurs entités. En effet, contrairement aux habitudes, on suit ici plusieurs groupes distincts, tous en lien plus ou moins direct avec l'affaire principale. Mehrlicht d'un côte suite au testament de Jacques, Latour et Dossantos sous la direction d'un nouveau capitaine et les suspects de l'autre. J'aime beaucoup avoir cette vision plurilatérale de l'intrigue. L'effet sur le stress de lecture est plus efficace, on se retrouve rapidement à parler aux personnages !!
Une enquête bien rythmée, avec la dose de suspense idéale pour nous emmener tranquillement, non sans quelques rebondissements, vers une convergence totale des groupes puis le point final. J'ai été surpris par cette fin à laquelle je n'aurais pas pensé. Elle implique l'aspect psychologique des personnages, ce qui la rend surprenante.
Avec ce 3e titre, Nicolas Lebel s'ancre dans le monde des auteurs de polars français à suivre avec intérêt. La recette est simple mais efficace pour des romans qui savent capter le lectorat.
Sans pitié ni remords s'impose comme un polar traditionnel avec la dose de modernité qui fait la différence et qui plait tant.
Une seule chose à dire: vivement le prochain.
Quel plaisir de retrouver Dossantos, Latour, Mehrlicht et se pauvre Jaco qui, même s'il est passé de vie à trépas reste présent tout le long, et quelle présence !
Mes personnages fétiches ont gagné en rondeur, à l’instar de Nicolas Lebel, qui se bonifie avec l’âge comme du bon vin !
Ce troisième volet, qui peut être lu indépendamment des deux premiers, L’heure des fous et le jour des morts, tourne autour de l’Art Premier.
Le Gardien des Esprits, une statuette en bois dérobée au MAAO (Musée des Arts d’Afrique et d’Océanie) est la pièce maîtresse de cette intrigue.
Jacques avait mis le même soin à organiser ses funérailles que sa succession. Passées les obsèques croquignolesques, Mehrlicht se vit remettre chez un notaire qui l’avait convié à l’ouverture du testament, l’un des yeux de la statuette, un diamant brut !
En parallèle, le reste de l’équipe est appelé pour constater des suicides. Les victimes ont un point commun, elles travaillaient ensemble au MAAO ! Politique de chiffre oblige, un suicide doit être réglé rapidement, or il s’avère que ce n’en est pas un…
Lebel est capable de vous soutirer un sourire dans une situation morbide, ce jongleur de prose, n’a pas fini de nous surprendre ! Pour les aficionados des sonneries du téléphone de Mehrlicht ! Vous allez être servis :)
Sans pitié ni remords gagne en noirceur, mais gagne « a black Label ou black Lebel » au choix !
*
Une immersion dans le monde de l’art, de l’ouverture du Musée Branly aux transferts des collections, une plongée dans Baudelaire, et la cryptographie, quel bonheur ces acrostiches et hémistiches. Du pur Lebel distillé avec soin !
Mehrlicht à la tête de rainette porte bien son nom (mehr Licht, plus de lumière), il est toujours là où c’est obscure pour apporter sa lumière, ses lumières ! J’attends avec impatience le prochain opus, j’espère d’ici là qu’il se sera fait une santé, je l’ai trouvé un peu vert !
Je sais je radote, mais une fois de plus je crie haut et fort mehr Lebel !
Une dernière requête à l’auteur, devrais-je me creuser la tête pour déchiffrer l’énigme de cet enchevêtrement de chiffres en dernière page, où devrais-je m’enquérir auprès de Mehrlicht ? :)
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