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Les chasseurs de prime ont enfin retrouvé la trace de Carter, le bandit le plus recherché du pays. Prêt à tout pour sauver sa peau, ce dernier abandonne sa famille aux mains de ses poursuivants. Dix ans plus tard, son fils est à son tour devenu un hors-la-loi sans pitié. Rongé par les remords, Carter décide de le sauver à tout prix du sort qui l'attend.
Le Wyoming, état du centre des Etats-Unis, un des moins peuplé encore aujourd’hui et une nature à l’état brut, écrin idéal pour accueillir une histoire comme Sans Pardon.
1876, Buck Carter est un hors-la-loi recherché par le shérif Masterson et ses hommes prêts à tous pour arriver à leurs fins, comme torturer un informateur pour qu’il leur indique la planque de ce fugitif.
C’est en effet dans le ranch Daggett qu’il a trouvé refuge, là où quelque temps auparavant, il avait abandonné sa famille, Elisabeth sa femme, Jeb son fils et George son beau-père. Peu ravis de le voir revenir, Elisabeth a d’ailleurs repris son nom de jeune-fille, la famille cède malgré tout à l’accueillir, sous la pression de cet homme trop rapide à dégainer son arme.
Mais rapidement le shérif se présente au ranch avec ses huit hommes de main et constatant le refus de Buck de se rendre, une terrible fusillade s’en suit. Quatre morts du coté du shérif, mort du grand-père Daggett, exécution sommaire d’Elisabeth, capture de Jeb pour servir d’otage, seul Buck réussit à nouveau à prendre la fuite. Mais comment va réagir cet homme prêt à tout pour sauver sa progéniture des griffes de son ennemi…
Une histoire très violente comme l’était la vie à cette époque de ces hommes sans fois ni loi, qui avaient pour meilleurs amis, leur révolver ou carabine, l’alcool et une soif de liberté. Très peu de texte essaime ce scénario, comme si les vastes plaines du Wyoming avaient déteint sur les cases. Les dialogues sont rudes à l’instar de cette vie en plein air dans cet état dénué de population et aux conditions de vie précaires.
Des dessins à l’aquarelle de Hermann, que je découvre avec cette bd, sont sublimes. Le ressenti d’espace dans les grandes étendues arides est vraiment présent. Quant aux espaces montagneux et caillouteux, comment ne pas les visualiser, tellement ils sont criants de réalité. Les visages des hommes sont burinés par la noirceur de leurs intensions et de leurs parcours.
Certaines images de violence par arme sont vraiment dures à regarder mais dépeignent la réalité de ce monde.
Une belle découverte du travail de ce dessinateur chevronné qui travaille en collaboration avec Yves H. également son fils, dans une très intéressante collection Signé de chez Le Lombard.
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