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Cormoran Strike est en visite dans sa famille en Cornouailles quand une inconnue l'approche pour lui demander de l'aide. Elle aimerait retrouver sa mère, Margot Bamborough, disparue dans des circonstances jamais éclaircies en 1974.
Strike n'a encore jamais travaillé sur une affaire classée, et en l'occurrence, 40 ans se sont écoulés depuis les faits. Intrigué, il accepte, malgré le peu de chances de résoudre l'affaire et la longue liste des cas sur lesquels lui et son associée Robin Ellacott travaillent déjà. Cette dernière est embourbée dans un divorce déjà compliqué, ses sentiments pour Strike n'arrangeant rien.
Petit à petit, l'enquête apparaît comme extraordinairement complexe. Sur leur chemin, Robin et Strike rencontrent des témoins peu fiables, s'interrogent sur des jeux de tarots, tout en poursuivant des pistes qui semblent mener vers un serial killer psychopathe. Ils apprendront bientôt, à leurs dépens, que même des affaires classées peuvent se révéler dangereuses...
Ce cinquième volume de la série des Cormoran Strike, épique et labyrinthique à souhait, nous offre une lecture haletante. Incontestablement le meilleur roman de Robert Galbraith à ce jour.
Traduit de l'anglais par Florianne Vidal
En visite en Cornouailles chez sa tante, atteinte d'un cancer, Cormoran Strike est abordé par Anna : celle-ci lui demande de reprendre l'enquête sur la disparition de sa mère, quarante ans plus tôt. Elle lui accorde un an pour débusquer de nouvelles pistes.
Il n'en faut pas plus pour éveiller la curiosité du détective et celle de son associée Robin Ellacot.
Robert Galbraith, alias J.K. Rollins, la mère littéraire de Harry Potter, perfectionne son art du polar. Je n'avais pas été totalement convaincu par les deux premiers tomes de la saga (lire mes chroniques ici et là) et j'avais plus apprécié les deux suivants (lire mes chroniques ici et là). Avec "Sang trouble", l'autrice atteint les sommets.
Au centre de l'intrigue, il y a bien sûr la recherche des causes de la disparition de Margot Bamborough, la maman d'Anna. Mais il y a également les nombreuses digressions autour des autres enquêtes conduites par l'agence de Cormoran Strike. Et puis, il y a ce suspense insoutenable : qu'adviendra t'il des relations personnelles entre Robin et Cormoran : opposition, indifférence, amitié ou amour ?
Tout cela est évidemment hautement improbable. Le talent de l'autrice est de nous y faire croire quand même. La psychologie des personnages principaux est tout sauf simplificatrice (comme disait une de mes nièces, "quand deux timides se rencontrent..."). Et l'on se surprend à rêver avec eux.
L'histoire est racontée avec rythme : on n'a pas le temps de s'ennuyer et on n'a qu'une envie, découvrir la suite.
En résumé, un excellent polar à double suspense.
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2024/05/13/sang-trouble-de-robert-galbraith-chez-bernard-grasset-double-suspens/
Nous retrouvons (à Saint Mawes en Cornouailles) notre détective privé « préféré » – Cormoran Strike – en visite chez sa tante Joan qui l’a élevé – et malheureusement atteinte d’un cancer en récidive. En compagnie également de sa soeur Lucy (et de ses trois neveux, qu’il a parfois un peu de mal à supporter …) Alors que Strike fête l’anniversaire de son meilleur ami d’enfance (Dave Polworth) dans un pub, une femme va l’aborder pour lui parler de la disparition de sa mère (Margot Bamborough) en 1974. Un mystérieux fait-divers, vieux de plus de quarante ans, qu’il aura – fort probablement – autant de chance de résoudre que de gagner au loto …
À Londres, sa fidèle collaboratrice (Robin) file consciencieusement un client surnommé « houpette ». Un certain Edward Campion (tous les clients de l’agence ont un pseudo pour plus de discrétion …) qui mène une triple vie (deux femmes « officielles » – avec qui il a deux enfants dans chaque foyer – et une maitresse également enceinte, respectivement basées à Windsor, Torquay et Glasgow …)
Alors que tout le monde s’acharne à penser depuis des années que Cormoran et Robin sont vraiment faits l’un pour l’autre, l’esprit de l’homme est embrumé par Charlotte ( son ex-fiancée) tandis que Robin digère un divorce difficile avec Matthew … Et comme si Cormoran n’était pas déjà terriblement préoccupé par la santé chancelante de sa tante adorée, il lui faut affronter les divers appels de ses demi-frères et soeurs, au sujet de leur « géniteur », Jonny Rokeby, une ancienne star du rock, sur le retour …
Le tueur en série, incarcéré depuis de nombreuses années (Creeds) a-t-il réellement assassinée Margot Bamborough, comme semblait le penser la police anglaise ?… Et comment la fragile Robin et l’ancien militaire unijambiste (depuis son passage en Afghanistan) trouveront-ils le temps (et la force) de faire face à plusieurs affaires en cours et à leur vie personnelle perturbée ? …
Un énorme pavé de 1373 pages qui – comme d’habitude grâce à ces deux-là – a accroché mon attention du début à la fin ! Peut-être même mon opus favori car il est intelligemment construit tel un mélange de littérature blanche et noire … Une intimité qui se fait de plus en plus solide, entre les deux protagonistes et leurs lecteurs … Décidément, J.K. Rowling (alias Robert Galbraith) est indéniablement douée pour nous captiver avec ses récits, qu’ils soient fantastiques ou policiers !
J'ai eu des difficultés à trouver ce livre, la demande en était très forte. Une fois en main, il pèse son poids mais je n'ai pas hésité à m'en saisir. le couple Cormoran/Robin avec leur prénoms de noms d'oiseaux fonctionne toujours. J'aime bien les détails apportés dans la quête des informations sur l'enquête -un cold case de 30 ans- Les dessins et détails du carnet du premier policier qui a perdu ses esprits et se focalise sur l'horoscope et Baphomet, c'est drôle. La vie personnelle des détectives est largement narrée. Ce ne sera pas dans ce tome que l'intrigue amoureuse va se développer ; cela présage d'une suite . Et bien , oui, j'y adhère. Ce n'est pas tant la résolution de la disparition de cette jeune médecin qui prime, c'est , plutôt les techniques d'investigations, les témoignages des uns et des autres. L'ambiance anglaise, avec les codes sociaux, les différences très marquées entre les nantis et les autres sont présents avec ce parfum suranné assez hypocrite et condescendant de la bourgeoisie anglaise.
Nous retrouvons avec grand plaisir notre duo de détectives, Cormoran et Robin.
Il est question de la perte d’un être cher dans ce nouvel opus….
Une femme médecin s’est volatilisée, il y a plusieurs années, sa fille, tente sa dernière chance pour la retrouver, ainsi, elle pourra enfin faire son deuil.
De leur côté, Cormoran, doit faire face à la disparition de sa tante qui l’a élevé et Robin, de son divorce….
Des moments douloureux qui vont les rapprocher, et nous en apprendre davantage sur leur vie, leur passé, et ce qui les a construits.
Plus sensible que les précédents, ce roman est une sorte de transition, sur ce qu’il pourrait arriver dans leurs relations futures….A suivre donc !!!
Quel plaisir de retrouver Cormoran Strike et son associée Robin Ellacott dans cette cinquième enquête. Notre duo de privés préféré se retrouvent confrontés à un "cold case". En effet, quarante ans plus tôt la jeune et brillante Margot Bamborough a disparu, entre le cabinet médical où elle exerçait et le pub où elle devait retrouver une amie. C'est la fille de Margot qui confie à l'agence de Strike cette vieille affaire, parce qu'elle a besoin de savoir ce qui est arrivé à sa mère ce soir-là de 1974.
Cormoran et Robin se plongent dans les vieux dossiers, et surtout les rapports de l'enquêteur de l'époque, convaincu alors de la culpabilité d'un serial killer (particulièrement horrifique), qu'il rédigé à la sauce astrologico-paranoïaques. Les privés londoniens s'efforcent par ailleurs de retrouver des témoins (encore vivants!) qui pourraient apporter une nouvelle lumière sur cette affaire.
C'est complexe, bien ficelé, parfois difficile à suivre quand les différents affaires de l'agence se superposent, mais toujours réussi dans les parties qui s'attachent à la vie personnelle de Strike et Ellacott. Que ce soient les histoires familiales de Cormoran qui assiste impuissant à la maladie de sa tante, ou les difficultés de Robin face à sa liberté retrouvée, Galbraith (alias JK Rowling) parvient avec émotion et nuance à incarner ses personnages.
Et toujours LA grande question qui me taraude : finiront-ils un jour à s'aimer ces deux-là? Même niveau d'attente frustrée qu'entre Rachel et Ross, c'est pour vous dire!! Il vous faudra lire cette nouvelle enquête pour le savoir!
Bref, j'ai passé un excellent moment avec ce dernier opus, une de mes séries policières préférées (à lire dans l'ordre of course!).
Mention spéciale aux petites virées de Strike dans les Cornouailles qui m'ont donné des envies de voyage!
Sang trouble est un roman policier addictif.
Cormoran et Robin sont deux détectives privés associés et surbookés qui vivent pour... travailler.
Des clients sollicitent leur agence pour prouver un adultère ou confronter un maître chanteur. Avec leur équipe, ils passent des heures, jour et nuit, à surveiller des hommes ou des femmes pour les photographier et constituer des dossiers à charge au bénéfice de leurs clients.
Embauchés par une jeune femme qui veut savoir pourquoi et comment sa mère a disparu 40 ans plus tôt, ils se lancent dans une enquête au long cours. Pendant un an, nous suivons les pistes et les impasses. L'auteure dresse une galerie de personnages fouillés et dévoile peu à peu les émotions intimes des deux détectives.
J'ai lu ce livre en version ebook. Sur mon smartphone, je n'avais pas d'info sur le nombre de pages : +900. Ce qui explique-sans doute-mon ressenti de digressions trop nombreuses autour de l'enquête principale.
Par contre, sans avoir lu un des tomes précédents, j'ai très rapidement et facilement été attachée aux deux héros. On peut lire cette enquête sans avoir suivi l'ensemble des aventures de Cormoran et Robin.
Ce policier de JK Rowling ( et oui elle signe ses œuvres avec des alias différents!) est très abouti et très agréable à lire. L'enigme est intéressante et l'écriture est fluide.
Tome 5. Gros pavé de 900 pages.
Robin est en plein divorce et Matthew repousse chaque RDV de conciliation. Cormoran fait des allers-retours en Cornouailles, sa tante Joan atteinte d'un cancer est au plus mal.
Anna Phipps contacte l'agence afin de proposer la réouverture de l'enquête sur la disparition de sa mère Margot. Cela date de 1974, Anna était une toute petite fille et souffre toujours de ne pas savoir ce qu'elle est devenue.
L'inspecteur de l'époque Bill Talbot a longuement enquêté en faisant intervenir les signes astronomiques des diverses personnes interrogées ainsi que le tarot, malade il a été remplacé par Lawson mais personne n'a réussi à percer ce mystère.
Cormoran est intrigué par cette affaire qui pique sa curiosité et relève le défi, un an pour pour élucider cette disparition. A cela s'ajoute évidemment les enquêtes en cours de l'agence.
On en apprend un peu plus sur la famille et les amis de Cormoran. Robin et lui se livrent sur leurs réflexions, envies et sentiments personnels. Robin nous confie ses priorités.
Un très bon cold case qui nous tient en haleine. Vivement le prochain tome !
Pas de panique si l’on découvre avec ce polar l’existence de Cormoran Strike et de Robin Ellacot, qui ont déjà résolu un certain nombre d’enquêtes au cours des quatre tomes précédents, on dispose de 928 pages pour faire leur connaissance !
Il vit seul, séparé de son épouse que l’on évalue sans beaucoup de doute à travers les quelques textos qu’elle lui adresse. Il garde des séquelles et un inconfort notable de l’accident de guerre qui lui a couté une de ses jambes. Sa tante, qui fut une mère pour lui est en train de mourir d’un cancer.
Quant à Robin, on découvrira (si cela n’a pas été évoqué dans un précédent tome) le poids d’un traumatisme récent sur son émotivité.
Mais revenons au cours du polar. Les deux détectives sont sollicités par une femme de quarante ans dont la mère a littéralement disparu un soir à quelques pas du cabinet médical où elle exerçait comme médecin généraliste. On a soupçonné et on soupçonne encore un tueur en série à présent derrière les barreaux (ceux d’un hôpital psychiatrique) bien que celui-ci n’ait jamais avoué ce meurtre-là.
Bien entendu on ne remplit pas 928 pages avec une seule affaire, même si elle nécessite de remuer ciel et terre pour y comprendre quelque chose . On a donc le privilège de résoudre en compagnie des deux personnages de petites affaires du quotidien, chantage, adultère …
On ne s’ennuie donc pas, et c’est déjà une bonne chose.
Mais, tout de même, l'art du détail peut alourdir un récit. C’est à la fois dense et rempli de palabres inutiles (pour l’enquête). Certes on peut prendre plaisir à découvrir le décor des maisons que visitent l’un ou l’autre des détectives, ainsi que le détail des accoutrements de leurs témoins, de même que les dialogues sont plutôt bien troussés, mais c’est quand même un peu long. Les digressions astrologiques sont pesantes d’autant que l’on sait qu’elles sont nées de l’esprit dérangé du policier chargé de l’enquête quarante ans plutôt.
De plus l’affaire se résout dans le tout dernier chapitre, et je doute fort qu’il y ait suffisamment d’indices plus tôt dans le polar pour que l’on devine ou soupçonne ce qui s’est passé. Mais chut !
Impression d’avoir été prise en otage, par cette autrice prolixe ! Sans désagrément, mais quand même un peu long.
Merci à Netgalley et aux éditions Grasset.
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