Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Le doux regard que nous échangeâmes, et le sourire que je vis sur son visage, me laissèrent augurer que la journée qui s'annonçait allait être belle. Nous partîmes par les chemins de traverse, marchant à travers champs, nous tenant par la main et nous disant ingénument de ces choses incongrues que se disent les amoureux. C'était l'époque où la nature révélait ses charmes. La canne à sucre était en fleurs et les champs immenses comme couverts d'une brume rosée, d'où s'échappaient, emportés par la brise légère, des petits flocons qui se répandaient dans les plaines d'alentour. Des îlots de fleurs avaient poussé le long de la sente où nous marchions, et nous voyions des cortèges de monarques, s'en allant de leur vol léger, parader au-dessus de ces énormes bouquets. Par moments, la jeune fille, s'arrêtait, cueillait une fleur, en humait le parfum avant de me dire « Comme cela sent bon, mon Piquant ! ».
Une histoire originale puisqu'elle tourne essentiellement autour d'un cochon ! L'auteur nous conte ici les aventures et mésaventures de l'animal ou du narrateur, mais toujours en rapport avec le pourceau.
L'oeuvre est construite de telle manière qu'elle apparaît comme un recueil de nouvelles, chacune représentée par un chapitre. En ce sens, la lecture est très agréable puisque cette construction nous permet de nous arrêter facilement à la fin d'un chapitre. Mais l'inconvénient est qu'elle manque vraiment de suspense, chaque histoire semblant close avec le chapitre qui lui est dédié. Mais c'est le propre du recueil de nouvelles et celui-ci a l'avantage d'avoir un fil conducteur bien établi.
Il est un point important qui m'a énormément dérangée dans cette lecture, celui du vocabulaire employé, réellement compliqué pour moi, de sorte que j'ai été contrainte de sortir mon dictionnaire à de nombreuses reprises. Cependant, ce que j'ai tout d'abord pris pour un style "snobinard" n'est en réalité que la façon de s'exprimer aux Antilles, région dont est originaire l'auteur. Les termes inusités chez nous font là-bas partie du langage courant.
Il n'en reste pas moins que, concernant les dialogues entre le narrateur et son petit frère, antillais ou non, il me semble impensable que des enfants s'expriment de la façon dont l'auteur retranscrit leurs conversations, ce qui les rend d'ailleurs presque surréalistes. Certes, le style est soigné, mais sans doute beaucoup trop. Il m'aurait paru plus judicieux d'employer ici un langage parlé.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Bird découvre que sa mère n'est autre que la poétesse dissidente Margaret Miu...
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement