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Sacré bonhomme ; on entend les flûtes au loin

Couverture du livre « Sacré bonhomme ; on entend les flûtes au loin » de Valletti Serge aux éditions L'atalante
  • Date de parution :
  • Editeur : L'atalante
  • EAN : 9782841727698
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Aristophane, il y a 25 siècles, gravait pour la première fois les mots d'un théâtre comique et politique au bord de la Méditerranée.
Serge Valletti, insatisfait des traductions à l'écoute desquelles il n'est plus possible de rire en entendant les textes, entreprend dès 2007 de réécrire/... Voir plus

Aristophane, il y a 25 siècles, gravait pour la première fois les mots d'un théâtre comique et politique au bord de la Méditerranée.
Serge Valletti, insatisfait des traductions à l'écoute desquelles il n'est plus possible de rire en entendant les textes, entreprend dès 2007 de réécrire/ réinterpréter les pièces d'Aristophane. Parce qu'il lui est apparu une formidable adéquation de ces textes avec sa propre conception de la comédie :
Une comédie sociale et une comédie de la ville.
Parce que d'Athènes à Marseille, il n'y a qu'un pas.
Le « projet Toutaristophane », lancé en 2009, a donc deux objectifs : la littérature et le spectacle vivant. Il devait comprendre 11 pièces puisque seules 11 pièces d'Aristophane nous sont parvenues, mais Serge Valletti en a écrit une douzième .
« Depuis cinq ans je travaille, je vis, j'habite dans ces textes qui nous parviennent de si loin. Pour étoffer le sixième tome je me suis plongé dans les 589 fragments attribués à Aristophane et inédits en français pour écrire On entend les flûtes au loin.
Et aujourd'hui je savoure ce moment de sérénité.
J'ai accompli ce que je voulais, je suis repassé jour après jour par chaque mot, chaque réplique, chaque ligne de cet immense créateur en essayant toujours d'en rendre toute l'efficacité comique.
Ce qui est très touchant, c'est qu'ayant commencé par la fin, sa dernière pièce Ploutos écrite en -388, je termine avec sa première pièce Les Acharniens écrite en - 425 à l'âge de 21 ans, et que cette pièce, que j'ai appelée Sacré Bonhomme, a une fin terriblement tragique. La mort de Matamore est d'une actualité brûlante car la morale de cette scène finale pourrait être : Est-il acceptable de se moquer de nos valeureux militaires qui meurent au combat pour que nous puissions nous empiffrer en paix ?
On le voit, Aristophane aura toujours été en train de «funambuler« avec acidité sur l'arête problématique de nos comportements humains. »

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