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Jours de stupeur.
Mars - avril - mai 2020.
Depuis Bruxelles où il est confiné de mars à mai 2020 l'auteur découvre dans ce journal rédigé au jour le jour l'inquiétude que provoquent la pandémie du covid-19 et l'altération de notre mode de vie et de nos repères. Et rend compte de sa propre stupeur devant cette crise inédite.
Au fil du temps ce journal va prendre presque à l'insu de l'auteur - avec une bonne dose d'autodérision comme le suggère d'emblée le titre - le chemin d'une recherche de signes avant-coureurs de ce que pourrait être le monde d'après la pandémie. Rose Bonbon, la vendeuse de journaux du quartier, détient-elle une clé de lecture de cet avenir ? Surgit la culpabilité diffuse de pouvoir transmettre involontairement le virus qui nous renvoie à des questions éthiques. La question du masque notamment, qui paraît anecdotique, s'avère lourde de sens en raison de l'asymétrie dans la chaîne de transmission du virus qu'offre la protection du masque.
En fin de compte, l'épidémie et la peur du virus qui rôde se révèlent aussi l'occasion d'une réflexion sur la place de la mort dans notre conscience. Et, au terme de cette promenade pensive de plusieurs semaines agrémentée d'une touche d'ironie, elles nous auront peut-être aidés à renouer avec l'incertitude et le caractère révocable de notre monde.
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