Pour la plupart des gens, le rêve s'arrête au réveil.
Si ce n'étaient ses cicatrices et les photos étranges qui tapissent les murs de son bureau, on pourrait dire d'Abigaël qu'elle est une femme comme les autres.
Si ce n'étaient ces moments où elle chute au pays des rêves, on pourrait jurer qu'Abigaël dit vrai.
Abigaël a beau être cette psychologue qu'on s'arrache sur les affaires criminelles difficiles, sa maladie survient toujours comme une invitée non désirée. Une narcolepsie sévère qui la coupe du monde plusieurs fois par jour et l'emmène dans une dimension où le rêve empiète sur la réalité. Pour les distinguer l'un de l'autre, elle n'a pas trouvé mieux que la douleur.
Comment Abigaël est-elle sortie indemne de l'accident qui lui a ravi son père et sa fille ? Par quel miracle a-t-on pu la retrouver à côté de la voiture, véritable confetti de tôle, le visage à peine touché par quelques bris de verre ? Quel secret cachait son père qui tenait tant, ce matin de décembre, à s'exiler pour deux jours en famille ? Elle qui suait sang et eau sur une affaire de disparitions depuis quelques mois va devoir mener l'enquête la plus cruciale de sa vie. Dans cette enquête, il y a une proie et un prédateur : elle-même.
Pour lire le chapitre 57 à partir du code trouvé dans le livre, cliquez sur ce lien.
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Abigaël est psychologue, spécialiste des affaires criminelles et aide souvent les gendarmes lors des enquêtes pour cerner le profil des criminels. Elle est aussi narcoleptique et s'endort n'importe où, n'importe quand. Ses rêves sont proches de la réalité, au point qu'elle ne sait plus si ce qu'elle a vécu en rêve en était réellement un ou si c'était la vérité. Et nous aussi par la même occasion. de plus, son traitement a cet inconvénient, elle perd la mémoire. Elle apporte pourtant son soutien lors d'une affaire d'enlèvement d'enfants? Jusqu'au jour où elle-même vit une épreuve plus que douloureuse, son père et sa fille meurent dans un accident de voiture. Elle est la seule rescapée. Elle ne comprend pas et tente de savoir ce qui s'est réellement passé. Elle découvre petit à petit un tas d'incohérences et de secrets autour de son père. On se retrouve finalement avec deux affaires, l'une gravitant autour de la drogue et l'autre autour des enfants. Je me suis demandée si tout n'est pas lié. Difficile de s'y retrouver, d'autant plus que l'auteur n'a pas choisi l'ordre chronologique pour relater les faits. Ce n'est qu'à la page 405 que j'ai compris pourquoi il s'était ainsi torturé l'esprit. Il y a un indice révélateur dans ce chapitre que l'une des personnes proche d'Abigaël ment et cache quelque chose. J'avais des doutes sur cette personne, mais là, j'étais certaine. Mais de quoi ? Il a fallu que j'attende la fin de l'histoire pour relier tous les indices et connaître le rôle de chacun lors des différents meurtres. Un thriller que j'ai dévoré et j'ai apprécié devoir chercher sur internet le chapitre manquant, cela m'a permis de continuer un petit instant ma lecture. Un roman addictif mais avec de nombreuses scènes d'horreur, au point d'avoir des difficultés à dormir ou à me libérer l'esprit en journée...
Abigaël est psychologue, narcoleptique depuis son enfance. Elle gère sa vie entre états de conscience et de veille, avec un traitement lourd qui grignote sa mémoire. Sur la piste d'un criminel, kidnappeur d'enfants, et perturbée par la perte brutale de sa fille et de son père, elle aura bien du mal à discerner la réalité au milieu de ses rêves. Et si l'accident dont elle a été victime n'était qu'un leurre destiné à se rapprocher de la vérité ?
Le choix d'une héroïne marquée dans sa chair par son sommeil est judicieux et laisse place à tous les scénarios possibles et imaginables. L'auteur exerce son talent pour nous proposer une intrigue alambiquée dans laquelle il peut nous égarer, nous surprendre.
Le jeu de piste ménage un suspense haletant auquel on se prête volontiers. Il y a quelque chose d'insoutenable dans la perte de repères qui consume Abigaël. À côté de cela, il y a des secrets, des mensonges à élucider, des coïncidences qui ne peuvent pas en être. On touche à la fragilité du sommeil, à ses mécanismes, garants d'une bonne santé. Les cauchemars sont récurrents, hypnotiques et font le lien avec le tri des informations.
L'écriture est habile et addictive, sans aucun temps mort. Tous les éléments s'imbriquent à la fin et dissipent toutes nos attentes, ou presque, avec un bonus énigme pour les plus experts.
Abigaël est psychologue, spécialiste des affaires criminelles et aide souvent les gendarmes lors des enquêtes pour cerner le profil des criminels. Elle est aussi narcoleptique et s'endort n'importe où, n'importe quand. Ses rêves sont proches de la réalité, au point qu'elle ne sait plus si ce qu'elle a vécu en rêve en était réellement un ou si c'était la vérité. Et nous aussi par la même occasion. de plus, son traitement a cet inconvénient, elle perd la mémoire. Elle apporte pourtant son soutien lors d'une affaire d'enlèvement d'enfants? Jusqu'au jour où elle-même vit une épreuve plus que douloureuse, son père et sa fille meurent dans un accident de voiture. Elle est la seule rescapée. Elle ne comprend pas et tente de savoir ce qui s'est réellement passé. Elle découvre petit à petit un tas d'incohérences et de secrets autour de son père. On se retrouve finalement avec deux affaires, l'une gravitant autour de la drogue et l'autre autour des enfants. Je me suis demandée si tout n'est pas lié. Difficile de s'y retrouver, d'autant plus que l'auteur n'a pas choisi l'ordre chronologique pour relater les faits. Ce n'est qu'à la page 405 que j'ai compris pourquoi il s'était ainsi torturé l'esprit. Il y a un indice révélateur dans ce chapitre que l'une des personnes proche d'Abigaël ment et cache quelque chose. J'avais des doutes sur cette personne, mais là, j'étais certaine. Mais de quoi ? Il a fallu que j'attende la fin de l'histoire pour relier tous les indices et connaître le rôle de chacun lors des différents meurtres. Un thriller que j'ai dévoré et j'ai apprécié devoir chercher sur internet le chapitre manquant, cela m'a permis de continuer un petit instant ma lecture. Un roman addictif mais avec de nombreuses scènes d'horreur, au point d'avoir des difficultés à dormir ou à me libérer l'esprit en journée...
Deuxième roman de Franck Thilliez que je lis et son écriture est toujours aussi stressante et flippante !!! Dans le bon sens hein, je suis admirative de cette ambiance de fou qu'il arrive à créer !
Dans Rêver, on est embarqués avec Abigaël pendant plus de 600 pages, naviguant entre décembre 2014 et juin 2015. Elle est psychologue et suit une affaire sordide d'enlèvements d'enfants. Sa particularité est qu'elle est narcoleptique, elle s'endort brusquement à tout moment et ses traitements effacent peu à peu sa mémoire.
Vous voyez les problèmes arriver ? On a beaucoup de difficultés à savoir si l'on est dans un rêve ou dans la réalité et Abigaël elle-même passe le roman à se le demander.
Foncez si vous aimez bien vous faire peur et essayer de trouver le coupable avant la fin, moi je n'y étais pas du tout !
Thriller haletant et bien ficelé !
1er Thilliez, je suis conquise
Je viens de me prendre une monumentale claque cauchemardesque, Abigaël m'as entrainer avec elle dans un voyage au pays de ses rêves d'où on ne sort pas indemne.
Pour un premier Thilliez j'avoue avoir été séduite, embarqué avec une psychologue qui n'arrive plus a analyser si ses rêves sont bien réels et si tout ces cauchemars font partie de la réalité, ou s'arrête le sommeil et ou commence la vérité ?
Des allers et retours dans sa mémoire nous font douter à notre tour, entre compréhension et confusion notre cerveau est mis à rude épreuve.
Une intrigue des plus complexe, des enlèvements d'enfants, de la torture, de la violence psychologique, physique, des mensonges, des doutes...tout y est pour faire un excellent thriller.
On pense avoir deviner, mais oui c'est évident ça ne peut être que lui et puis on redoute, non c'est impossible, enfin voilà ce qu'il résulte de mon ressenti, oui j'ai apprécié et je n'avais pas envie que ça s'arrête, addiction malsaine, je suis la proie du prédateur qui me tient éveillée la nuit : Rêver de Franck thilliez!!
Le moins qu'on puisse dire, c'est que Franck Thilliez fait preuve d'efficacité !
Il y a déjà cette présentation mystérieuse, parlant de chapitre manquant, d'alternance de chapitres, d'indications temporelles à ne pas négliger, qui nous plonge d'emblée dans une atmosphère nébuleuse à défaut d'être onirique.
C'est effectivement dans un cauchemar tourbillonnant que nous mettons les pieds en accompagnant Abigaël, psychologue venant en aide à la police, dans son enquête sur des enlèvements d'enfants. Car Abigaël est atteinte de narcolepsie et cette maladie ne va pas faciliter son travail.
De rêves imbriqués en réveils soudains, ce thriller est captivant. Sa construction est minutieuse, les flashbacks et flashforwards aident à la confusion entre rêve et réalité.
J'ai beaucoup aimé aussi les références au Horla de Maupassant car c'est également un voyage aux confins de la folie qu'entreprend la psychologue.
Et voici la minute énervement que mes compagnes de lecture attendaient avec impatience !
LE CODE ! Il ne faut pas nous prendre pour des idiots non plus. J'ai compris immédiatement comment le craquer, alors qu'une psychologue n'y parvienne pas, je veux bien y croire mais que personne, sur un forum de cryptologie, ne trouve la solution avant des jours, me paraît très peu crédible...
Mais ce bémol n'a pas vraiment entamé mon enthousiasme pour ce thriller qui se dévore !
Rêver est le premier Franck Thilliez que j’ai eu l’occasion d’avoir entre mes mains, et j’ai été séduite dès la première page. L’impression d’un avertissement, d’une mise en garde et à la fois d’entrer dans un jeu avec les règles qu’on nous expose. Finalement on sort du policier classique pour pénétrer dans un jeu interactif où l’on n’est pas passif derrière notre livre. Ce qui a pu me rappeler la série Cathy’s Book que j’avais plus lire plus jeune. J’ai aimé le fait que l’on doive poursuivre la lecture sur internet avec un chapitre mystère qui n’est pas présent dans le livre.
Franck Thilliez m’a semblé parfois partir dans des liens totalement fous, j’ai pu me demander où est-ce que ça allait pouvoir s’arrêter. Mais finalement, je n’en attends pas moins d’un policier que je n’ai pu lâcher grâce à la cadence imposer par les chapitres courts. La petite prouesse a aussi été que malgré les chapitres mis dans le désordre temporellement, se replonger dans le livre n’était pas difficile, pas le sentiment d’être perdu.
Quant à l’histoire en elle-même, j’ai été ravie par son biais d’y découvrir une maladie plutôt méconnue, la narcolepsie, le serpent qui dévore Abigaël et lui vole sa mémoire et souvenirs. « Que sommes-nous, sans mémoire, sans souvenirs, sans le rappel de ces visages, de ces voix qui ont accompagné nos existences ? Juste un point sur la courbe du temps ? Une fleur qui a éclos, mais sans parfum ni couleur ? » (page 47). De plus les parties où Abigaël rêve sont les plus intenses, mais si bien intégrées dans les parties réelles que je n’arrivais pas parfois à les déceler. Ce fut le cas par exemple du chapitre 62, où elle déterre la valise.
J’ai véritablement aimé cette découverte qui a su un minimum me surprendre quant à sa chute.
Franck Thilliez conclut par un genre de prologue où il nous donne rendez-vous l’année prochaine, stratégie commerciale ou volonté de fidéliser ses lecteurs ?
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