L'auteur critique les critères fixes qui sont couramment employés pour définir l'Occident et qui s'appuient sur la géographie, la démocratie, le droit, la langue, la religion ou la « race ». Il propose au contraire un critère dynamique. L'Occident désigne la capacité psychologique à faire progresser les cadres de la connaissance et à les intégrer dans la société. Il consiste dans le processus de la critique philosophique et scientifique. Celle-ci tâche de s'approcher de la vérité, en affinant ses lois à vocation universelle. L'auteur montre en quoi le mouvement permanent de la technologie, de la démocratie, de l'économie, du droit, de l'art, etc., constitue la conséquence visible de ce coeur invisible. Il se demande enfin si cet Occident, conçu comme dynamique, est universalisable et souhaitable pour l'humanité, tout en utilisant un style clair, accessible aux non spécialistes.
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