Des idées de lecture pour ce début d'année !
En 1965, sept ans après la fermeture définitive des maisons closes, un éditeur romain demande à plusieurs auteurs d'évoquer leurs souvenirs de la " tolérance " italienne.
Il s'adresse à une bande de copains pour qu'ils racontent ce qui leur reste en mémoire des chambres cachées au fond des ruelles obscures de Turin, Rome, Naples ou Milan. Parmi eux, trois romanciers déjà célèbres et qui le resteront : Dino Buzzati, Mario Soldati et Alberto Bevilacqua, un curieux journaliste, critique, acteur, Vincenzo Talarico, qui révèle d'autres témoins glorieux tels que Vitaliano Brancati, Vincenzo Cardarelli ou Giuseppe Ungaretti...
La jeune romancière Fausta Leoni se mêle à cette joyeuse coterie en offrant un hommage particulier aux pensionnaires de charme des maisons disparues. C'est cependant un auteur inconnu du public français qui ouvre le recueil, lui donne son ton et sa couleur : Giancarlo Fusco. Chroniqueur brillant, il brosse un extraordinaire tableau de la société italienne vue par le petit bout de la lorgnette, par l'oeilleton de la porte du bordel.
Aussi divers soient-ils, les textes rassemblés ici reprennent et orchestrent le motif initial : raconter ce qu'était l'Italie quand elle allait au bordel, quand elle tolérait. C'est donc à tous ceux que les détours par l'accessoire, le secondaire, le détail oublié conduisent plus sûrement vers le savoir que les recherches universitaires exhaustives, que s'adressent ces souvenirs, ces évocations des maisons closes italiennes, de leurs pensionnaires et de leurs clients.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Des idées de lecture pour ce début d'année !
Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."