Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Pour mettre fin à la misère, Swift proposait de manger les enfants, justifications chiffrées à l'appui. Sa méthode n'a pas été suivie, non plus d'ailleurs que d'autres, plus sensées, auxquelles il fait référence, les ayant défendues autant qu'il a été en son pouvoir. En ce début de XXIème siècle, la misère, il s'en faut, ne nous épargne toujours pas, et il est clair que les déclarations pieuses n'ont guère d'autre effet que de jeter sur elle un écran de bons sentiments dont l'hypocrisie ne fait souvent pas de doute. Partant de ce constat, Lauzanne, suivant la même veine d'humour noir qui avait été celle de Swift, propose quelques solutions, notamment que les pauvres, réduits au chômage, et n'ayant donc guère besoin de toutes leurs facultés physiques, vendent au plus offrant les parties d'eux-mêmes qui ne leur sont pas strictement nécessaires pour seulement survivre. Ce recours à l'excès - mais après tout, il ne fait que désigner certaines pratiques déjà bien en cours - n'a rien de cynique ou de gratuit, mais pointe, sur le mode grinçant une certaine logique de l'horreur.
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