Il faut bien avouer qu’au premier abord, à la lecture du titre, je m’étais demandée où cette lecture allait m’emmener. Maintenant que j’ai lu ce roman, je comprends mieux le titre, mais cela n’était pas forcément évident au début.
C’est un roman polyphonique, ainsi le récit alterne entre 4 personnages tous très différents mais ayant tous en commun une certaine solitude.
Il y a Pierre, professeur de Physique, veuf et père d’une adolescente avec laquelle il n’arrive pas à communiquer depuis la mort de sa femme.
Il y a également Lou un jeune garçon de 9 ans qui a du mal à nouer des liens avec ses camarades, son refuge, il le trouve dans la musique. C’est un enfant très responsable, sans doute trop pour son âge, et cela inquiète Kathleen sa mère, même si elle doit bien admettre qu'il est d’une grande aide au quotidien pour l’aider à gérer ses 3 petits frères et sœur.
Kathleen ne supporte pas l’idée d’être seule, elle enchaîne les aventures pour se sentir désirée.
Et puis, il y a Rose, une octogénaire qui vit en maison de retraite et que personne ne vient jamais visiter…
Je me suis rapidement attachée aux différents personnages, surtout Lou, qui m’a fait pensé à Théo dans « Dans ma tête cognent un milliard d’étoiles » sauf que dans la sienne c’est plutôt les notes de musique qui cognent ;) La solitude de Pierre m’a bouleversée, il aurait tellement de choses à dire mais sa nature ne l’aide pas à s’exprimer… On découvre petit à petit les personnages et les liens qui vont les unir, plus le récit avançait plus j’avais envie de connaître le dénouement, j’avais envie d’une fin heureuse pour ces personnes à qui j’aurais eu envie de tendre la main si j’avais pu les croiser dans la vie.
On a frôlé le coup de cœur, hélas, je sors un peu frustrée de cette lecture, je pense que je suis contrariée que cela ne se termine pas exactement comme je l’avais imaginé. Mais attention, cela reste une lecture vraiment très agréable et je pense que beaucoup se satisferont de la fin, ce n’est que mon ressenti.
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