Le festival América qui s'est déroulé à Vincennes, est l'occasion d'aborder la ittérature américaine avec Guillaume, libraire, à la librairie Mot à Mot à Fontenay-sous-bois pour nous faire part de ses trois coups de coeur.
Daniel Price, jeune homme de 17 ans, nous entraîne à sa suite durant cet été qui lui fera abandonner l'adolescence. Étape majeure d'une existence, chargée d'émotions contradictoires, de moments étranges, de rêves à concrétiser, où l'on sait que l'on va avoir une vie sans savoir laquelle. Avec Price, Steve Tesich explore quinze ans avant Karoo les thèmes qui ont hanté sa jeunesse : le mensonge, la maladie, et plus que tout, la relation d'un fils à son père. Un premier roman tout simplement brillant.
Le festival América qui s'est déroulé à Vincennes, est l'occasion d'aborder la ittérature américaine avec Guillaume, libraire, à la librairie Mot à Mot à Fontenay-sous-bois pour nous faire part de ses trois coups de coeur.
Un début original, Daniel a manqué son match de lutte, un match qui aurait changé sa vie, lui aurait permis d'aller à l'université , ne pas suivre les pas de son père à l'usine, mais non , Daniel s'est laissé surprendre et a perdu . Alors, il traine , le moral en berne avec ses potes. et puis surgit Rachel et l'amour ....mais rien n'est rose, cette fille qui le mène par le bout du nez, son père en phase terminale, sa mère lasse de tout , les potes qui prennent d'autres chemins.... C'est un roman où il ne se passe pas grand chose et pourtant qui décortique le malaise de Daniel, un malaise qui lui fait faire des choix et gagner le chemin de sa vie.
Intéressant et bien écrit , je recommande.
Price, c'est avant tout un roman initiatique, un roman d'apprentissage, d'apprentissage de l'amour. Dans l'Amérique industrielle des années 60, on suit Price, jeune adolescent qui achève sa dernière année au lycée. Dans ce moment où tout semble se jouer, où tout doit se décider, Price éprouve sa première histoire d'amour.
Price est un personnage tout en complexité, profondément humain, si beau, à la fois plein d'espoir et pourtant déjà désespéré. J'ai pris énormément de plaisir à suivre ses pensées, son histoire.
Price est un roman puissant poignant qui nous parle avec le coeur du renoncement, mais aussi des départs, des recommencements. C'est un roman qui serre le coeur, drôle et pourtant sombre, si désespéré.
« Comment faire face à la vie si tout ce qu'elle à offrir c'est la jeunesse ? »
Daniel Price va en l’espace d’un été devenir un homme. Tout commence par une légère déception après sa défaite lors d’un combat de boxe, seulement deuxième alors que lui et son entraineur visaient la médaille d’or. Mais Price oubliera vite sa déconvenue ! Son diplôme en poche, il compte bien profiter des joies de son dernier été de liberté en compagnie de ses copains Larry et Billy.
Tout ne se passera pas exactement dans l’insouciance espérée. Daniel n’avait pas prévu de tomber amoureux cet été-là. C’est pourtant bien ce qui lui arrive après sa rencontre avec la belle Rachel, une jeune fille au caractère insaisissable. Le jeune homme mettra tout en œuvre pour la séduire, tandis que chez lui son père vit ses derniers instants, rongé par un cancer.
C’est avec beaucoup d’habilité que les thèmes de la maladie, le rapport au père, la perte, le mensonge et la dissimulation sont abordés, au début de manière très vague, puis en s’installant comme l’inévitable dans la vie d’un adulte.
Price est un roman profondément attachant, qui se dévoile peu à peu. Il n’y a pas beaucoup d’action dans ce livre, il y a plus, il y a la vie, la mort, l’amour, l’amitié, les déceptions, tout ce qui fait qu’un individu devient ce qu’il est.
Karoo, le précédent ouvrage de Steve Tesich m’avait ébloui par l’intrigue mais Price m’a ému par la force des sentiments déployés.
Une très belle lecture.
Je vais me mettre à dos tous ceux qui ont lu ce livre tant je lis d'éloges dessus : une note de plus de 4/5 sur Babelio pour presque 50 votes ! Moins de notes mais 4,9 pour Libfly. Faites-vous plaisir, agonissez-moi d'invectives. Faites-moi souffrir comme dit M. Mais que voulez-vous on ne se refait pas, je ne suis pas fait pour les livres qui font l'unanimité (je dois préciser ici que je n'ai regardé les avis postés sur ces sites qu'après avoir été déçu par le bouquin, ils n'ont donc pas influencé ma lecture vers une posture anti-livre-dit-culte). Il est vrai que je ne suis pas a priori fan du genre roman initiatique dont le héros est un adolescent, ni même de littérature états-unienne, mais lorsqu'on m'a conseillé de le lire, je l'ai fait surtout parce que l'objet est très beau : couverture cartonnée, sobre, écrite en rouge et en relief, "imprimé[e] en offset , puis cogné[e] typographiquement pour lui apprendre un peu la vie" (p.544) jusque sur la tranche, et aussi parce que depuis longtemps, j'avais envie de lire un livre de cet éditeur.
Si le contenant me sied, le contenu me déçoit assez vite : style très oral, très dialogué -pas forcément ce que je préfère les dialogues à profusion, parfois, ça allège le propos, d'autre fois ça masque un manque de style ou de profondeur-, bref rien de très original, déjà lu cent fois par d'autres auteurs états-uniens en particulier, histoire qui n'avance pas, personnages un brin palots... Alors on pourra m'objecter que ce roman est justement celui de la normalité, des émois et des amours adolescents, qu'il touche juste et que chacun pourra se reconnaître ou du moins se rappeler sa période ado en le lisant. Mmouais, je ne suis pas convaincu, je reste vraiment sur ma faim. Disons que j'ai déjà lu des textes ressemblants qui ne m'ont pas emballé plus que ça non plus. On pourra alors me dire -décidément,"on" intervient beaucoup dans cette chronique, ça ne me plaît point trop, c'est quand même mon blog, non mais...-que celui-ci a été écrit avant (en 1982). Certes, mais moi, je ne le lis que maintenant et je ne trouve pas qu'il apporte du nouveau à la littérature. Néanmoins, dans ma grande bonté, je veux bien reconnaître que ce livre peut plaire à beaucoup de lecteurs qui s'y reconnaîtront, qui s'identifieront à Daniel et qui auront du plaisir à aller au bout des -longues et lentes- 537 pages.
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