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Alors qu'il vient de sortir du journal dont il dirige le service photo, Pierre Vernier s'effondre, terrassé par une horrible migraine. Il consulte un neurologue : syndrome rare, quelques mois d'espérance de vie. Le même jour, deux femmes se rappellent à lui par d'étranges messages sur son téléphone.
Taraudé par un verdict de mort, convoqué par un passé tout aussi indicible, Vernier plonge dans une double vie. Cet homme tranquille, lecteur de Marcel Proust et de Dashiell Hammett, va tenter de comprendre ce qui lui arrive.
Revenir sur des lieux hantés, rattraper au collet des jours enfuis, retrouver des visages traîtres à la mémoire, chercher à se sauver, telle sera la quête du détective existentiel Vernier dans ce roman vertigineux, tant par l'action et le style que par l'amplitude des personnages.
Le nouveau personnage de Jean-Marc Parisis s’appelle Pierre Vernier. Un jour, lors d’un examen normal pour un cinquantenaire, le neurologue lui dit « Syndrome de Pabsr-Thomas » Ça ne dit pas grand-chose à son patient. Alors, après recherche sur internet, il découvre : « Maladie auto-immune, rare, orpheline ».
Son médecin poursuit : « un mois « tranquille » sous antimigraineux, mais évolution rapide, vers hospitalisation, infarctus, AVC, et fermeture de sa » fenêtre de vie » à la fin de l’été au début de l’automne ». C’est posé ! Le médecin est satisfait, car il a appris qu’il fallait révéler la vérité au patient ! Pierre décide qu’il n’en parlera à personne. Seulement, son quotidien change, malgré lui !
Pierre évolue dans le monde intellectuel des faiseurs d’opinion. Lui-même iconographe dans le journal, Nouveau, son heure de gloire dans le passé, qui tardait à refaire surface, devait éviter de faire trop de bruit.
Le même jour, Pierre reçoit une photo par SMS, en direct, presque de son passé…
À découvrir !
En suivant Pierre au cours de ces jours suspendus, la rencontre avec des personnages hauts en couleur, comme Tassel qui ressemblerait à un Patrick Chauvel, dont les interventions ont des accents de leçons de vie.
Sophie Mache, une ancienne amie, sera la première de cette série féminine revenue du passé. Elle est devenue en quinze ans de La Varande et ne saura pas refaire renaître la flamme d’un passe biaisé.
Une série de portraits de femmes ou jeunes filles aimées est brossée en quelques pages, mais le roman prend une autre dimension lorsque le narrateur retrouve Tassel sur le chemin de son passé…
Jean-Marc Parisis est un écrivain aguerri. De formation journalistique, Prescription est son huitième roman, après cinq récits et deux biographies.
Son roman sait captiver, tout en interrogeant sur l’influence et le poids des algorithmes et la suffisance d’une médecine qui a oublié le doute et l’empathie. Difficile d’en révéler davantage sans parler du twist final. À découvrir !
Chronique illustrée ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2024/08/05/j-marc-parisis-prescriptions/
Le roman s'ouvre sur un rendez-vous chez un médecin de Pierre Vernier, journaliste photographe, médecin qui lui diagnostique un syndrome rare, celui de Pabst-Thomas : il lui reste très peu de temps à vivre et le seul traitement ne lui servira qu'à atténuer ses symptômes douloureux. La nouvelle est un choc évidemment. En fuyant cette clinique, il reçoit des messages coup sur coup de deux de ses anciennes ex qui l'ont quitté de façon assez abrupte. Il tente de les retrouver pour essayer de comprendre pourquoi elles ont mis fin à leur relation. Ça va être pour lui comme une échappatoire, pour éviter de penser à sa maladie au lieu de se recentrer sur sa famille, et sur la suite des évènements à envisager.
Ce roman qui à première vue paraît dramatique, ne l'est pas autant que je le pensais. L'auteur nous fait prendre du recul sur sa situation et on finit par croire qu'il n'est finalement pas si malade que ça. Malgré des digressions et des descriptions assez hasardeuses sur ce qu'il ne semble pas si important que ça, le lecteur suit le personnage principal à travers des scènes ordinaires, des repas en famille ou entre amis, des discussions sur les projets professionnels, des discussions entre collègues… mais aussi des règlements de compte professionnel ou personnel, entre le passé et le présent. le personnage est assez cynique, aigri et semble spectateur de sa propre vie. C'est donc une alternance de chapitres prenant ou pesant que j'ai pu découvrir cette histoire.
Une lecture un peu en demi-teinte donc, une narration parfois un peu lourde mais avec une philosophie intéressante. Je retiens aussi un humour surprenant avec des allusions à des personnalités connues et facilement reconnaissables malgré leur nom donné par l'auteur, notamment un certain El Glaoui.
Je remercie les éditions Stock et Netgalley pour cette lecture.
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