Des idées de lecture pour ce début d'année !
Alors que la Shoah ne portait pas encore ce nom, les lendemains de la Seconde Guerre mondiale virent l'émergence de multiples initiatives portées par celles et ceux qui en avaient été les victimes et destinées à penser et à faire connaître cet événement.
Alors que la Shoah ne portait pas encore ce nom, les lendemains de la Seconde Guerre mondiale virent l'émergence de multiples initiatives portées par celles et ceux qui en avaient été les victimes et destinées à penser et à faire connaître cet événement. Tout en reconstruisant leur vie à Paris, Buenos Aires, New York ou Tel Aviv, de nombreux Juifs survivants, mus par l'urgence de transmettre ce qu'ils avaient vécu, se firent chercheurs, écrivains, reporters ou éditeurs et utilisèrent l'écrit en yiddish sous toutes ses formes comme moyen d'action privilégié.
Cet ouvrage s'intéresse à l'histoire encore méconnue de l'émergence de ces premiers savoirs conçus avant que le champ des recherches sur le génocide des Juifs ne se polarise, au cours des années soixante, entre d'une part, le témoignage de la Shoah comme genre pris en charge par les études littéraires et de l'autre, les travaux consacrés par les historiens à la politique nazie d'extermination.
En abordant cette histoire de façon interdisciplinaire, cet ouvrage convoque des enjeux méthodologiques et mémoriels très actuels. Il vient confirmer, s'il en était encore besoin, la pertinence d'intégrer le point de vue des victimes à une historiographie qui a longtemps voulu l'ignorer, et permet d'éclairer l'histoire des écritures de la Shoah par un retour à ses origines.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."