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Prix Renaudot 2021Palmarès 2021 Les 100 livres de l'année du magazine Lire « Il ne faut pas sous-estimer la rage de survivre. » Amélie Nothomb Amélie Nothomb est au meilleur d'elle même : cruelle, tendre, drôle. TéléramaUn livre qu'aucun lecteur d'Amélie Nothomb n'a jamais lu. Le livre que tous les lecteurs d'Amélie Nothomb attendaient. Le livre clé. François Busnel - La Grande LibrairieC'est éblouissant. Frédéric Beigbeder, Le masque et la plume.Un livre fascinant. Olivia de Lamberterie, Le masque et la plume.Amélie Nothomb est née à Kobé en 1967. Dès son premier roman Hygiène de l'assassin paru en 1992, elle s'est imposée comme une écrivaine singulière. En 1999, elle obtient avec Stupeur et tremblements le Grand Prix de l'Académie française. Premier sang est son 30e roman.Coup de coeur - Les 10 meilleurs livres de 2021 - Le Parisien
Amélie Nothomb raconte son père, sa vie d'enfant orphelin de père qui vit chez ses grand parents maternels mais va passer ses étés chez les parents de son père. Il grandit, fait ses études et demarre un vie diplomatique qui le mènera aux portes de la mort lors d'une prise d'otage au Congo.
Amélie Nothomb a l'art de raconter des histoires, et c'est quand elle raconte sa vie ou celle de sa famille qu'elle est la meilleure je trouve. Ce "roman" confirme la régle. Avec ton enlevé et son écriture précise et ciselée, ce livre se lit en un rien de temps, nous enchante par ce révcit de vie particulier parfois drole, parfois plus dramatique, toujours d'une grande finesse d'écriture.
Encore un roman d'Amelie Nothomb que j'adore. Je l'ai fini en quelques heures tellement qu'il est palpitant !
Un Nothomb très réussi avec cette belle idée de se glisser dans la peau de son père et de raconter sa vie jusqu'à un moment clé qui d'ailleurs ouvre le récit. Un exercice difficile parfaitement exécuté.
Premier sang évoque à la première personne le père de l’autrice décédé en 2020 et qu’elle n’a pas pu revoir pour cause de confinement et de covid.
Le roman s’ouvre sur un peloton d’exécution, Patrick Nothomb a vingt-huit ans, et sa vie va s’achever à Stanleyville, pendant la révolution qui libère le Congo jusque là Congo belge.
Patrick a huit mois lorsque son père décède. Veuve inconsolable, son épouse confie son fils à ses parents.
Le grand-père général, la grand-mère aimante et douce s’occupent du petit Patrick.
Alors qu’il a six ans, Patrick qui sait déjà lire et écrire, souhaite rencontrer la famille Nothomb, la famille de son père qu’il n’a jamais connue.
Au château de Pont d’Oye, Pierre Nothomb le baron poète ne se soucie guère de la vie de ses enfants. Treize sont nés de ses différents mariages. Cinq vivent sous son toit lorsque Patrick les rejoint.
Le baron porte beau et mange à sa faim, Quand toute la tribu doit se battre pour avoir ne serait-ce qu’un morceau de pain ou de viande. La vie au château est un combat permanent pour la vie, mais Patrick s’y endurcit et apprécie cette famille qui est aussi la sienne.
Nous le suivons tout au long du roman, avec un bonheur incroyable malgré la difficulté de vivre à cette époque, malgré les problèmes et les contraintes de sa famille.
Il y a à la fois beaucoup de tendresse et une pointe d’humour tout au long de ces pages, et l’on a envie d’en connaître plus, de l’écouter nous parler encore. Car oui, on s’y croit, on l’écoute, ce petit Patrick qui deviendra diplomate. Amélie Nothomb incarne avec brio, amour et un brin de dérision parfois cet homme qui a su tirer le meilleur des moments les plus difficiles. Un magnifique hommage à son père.
chronique en ligne sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2022/04/16/premier-sang-amelie-nothomb/
Quand on ouvre un roman d'Amélie Nothomb, on ne sait jamais si cela sera ou non une bonne pioche.
Avec 48 livres au compteur, le meilleur côtoie le moyen.
Premier sang est un bon cru.
L'auteur incarne son père qui raconte sa vie, à la sauce Nothomb, de sa naissance à ses débuts de diplomate.
Les vacances chez le grand-père paternel valent le détour.
C'est un roman léger, fantaisiste et séduisant.
C'est un livre d'amour simple d'une fille à son père.
L'écriture percutante et spirituelle de Madame Nothomb est au rendez-vous.
Je confirme, c'est une bonne pioche.
Le premier sang. Celui de l'héritage.
L'auteure rend hommage à son père. Raconte l'enfance de Patrick Nothomb. Une enfance à la fois rude, à la fois fantaisiste, balloté entre des grands-parents qui pallient la démission maternelle, et les vacances dans le château "faible" des Nothomb.
Le père d'Amélie Nothomb grandit sans père. Grandit avec l'absence de celui-ci. Avec sa mort, absurde, celle d'un soldat dont l'exercice tourne au drame.
Le premier sang versé.
Le premier sang.
Celui qui effraie.
File le vertige.
Et voici Patrick incapable de soutenir la vue d'une seule goutte sans perdre connaissance.
L'ironie veut qu'adulte, devenu consul, il soit victime d'une prise d'otages au Congo.
On rit avec elle.
Avec lui.
On se gèle les fesses au château, on y crève la dalle. Qu'à cela ne tienne, comme Patrick, on trépigne d'y retourner !
On est ému, emporté par cette plume si bien maîtrisée, par cette tendresse débordante. Par cette fierté toute filiale. Presque renversée, presque maternelle.
Un joli roman, rondement mené, comme d'habitude, par une plume adroite.
Avec Premier sang, c’est la première fois que je lis Amélie Nothomb et je ne l’ai pas regretté. Il faut bien un début à tout.
Dès la première scène, je suis très intrigué car un homme raconte qu’il est devant un peloton d’exécution… qu’il va être fusillé. Ensuite, l’autrice me laisse là et il faudra attendre la fin du livre pour que cette énigme soit résolue.
S’ensuit alors un récit mené avec brio par un homme qui m’apprend que son père est mort alors qu’il n’avait que 8 mois. Ce père était en apprentissage pour être démineur. Hélas, il est tombé sur une vraie mine alors qu’il pensait avoir affaire à une fausse.
C’est donc avec Claude, sa mère que ce gosse aurait dû grandir mais celle-ci le confie aussitôt à sa propre mère pour se livrer tranquillement aux mondanités. Son gosse, le narrateur, s’appelle Patrick mais elle le nomme Paddy. Cela fait plus snob car Claude est une adepte de la mode anglaise. Même ses parents, elle leur donne le nom de Mommy et Daddy.
Patrick a 4 ans lorsque débute la seconde guerre mondiale. À Bruxelles, c’est le meilleur portraitiste de la ville, M. Verstraeten, qui réalise un tableau avec Claude et son fils. Celle-ci, une fois le tableau terminé, affirme ne pas l’aimer car elle est amoureuse du peintre…
Arrive alors un temps fort de Premier sang. Comme Patrick est trop gentil, agréable mais top mou, Dadddy décide de l’envoyer chez les Nothomb, dans sa famille qui habite Pont d’Oye, au cœur des Ardennes belges. J’ajoute que Daddy est militaire, du grade de général, et que, pour emmener son fils à Pont d’Oye, il a revêtu son uniforme…
Après quatre heures de train, de Bruxelles à Arlon, Patrick qui n’a que 6 ans, découvre avec ravissement la forêt puis son grand-père, le baron, Pierre Nothomb. Ce dernier n’a eu que treize enfants…
Patrick est ébloui par l’édifice où vit sa famille mais quand les cinq enfants qui vivent encore à Pont d’Oye, débarquent, c’est une véritable horde de Huns ! Sans coup férir, ils se jettent sur les gâteries préparées par Mommy. Ils dévalisent aussi ses vêtements et on comprend vite pourquoi.
À table, c’est encore pire puisque le baron se sert d’abord et que les plus grands suivent jusqu’au plus jeune qui n’a plus rien. Alors qu’il aurait dû être désespéré, Patrick s’adapte, souffre de la faim, se salit et doit se contenter d’un peu de rhubarbe car c’est la guerre.
En plus, il doit subir les vers écrits par le baron qui se prend pour un grand poète. Surprise, quand les deux mois de vacances se terminent, il quitte Pont d’Oye avec regret.
Ensuite, il n’a qu’un seul souhait, y retourner, même pendant les vacances de Noël. Là, il est époustouflé en admirant la forêt sous la neige.
C’est au cours de l’été 1951 que Patrick découvre enfin son point faible lorsque Lucie, autre fille du baron, saigne du nez : il s’évanouit. Ainsi, je comprends la signification du titre : Premier sang. On le traite de femmelette et ce sera pour lui un vrai handicap.
Avec le talent d’écriture qu’on lui connaît, Amélie Nothomb me régale de son style efficace, précis et sans temps mort.
Suit l’adolescence, la découverte des filles. Patrick est bien conseillé par son ami Jacques. Sa phobie du sang lui joue alors un bien mauvais tour.
Les fameuses lettres qu’il écrit pour son autre ami, Henri. Tour cela crée un épisode savoureux alors que Patrick étudie le droit à l’Université de Namur, la seule ville belge aimée par Baudelaire, comme le précise l’autrice.
Quand Patrick veut se marier, Pierre Nothomb, le baron, se manifeste encore. Des années s’écoulent avec une brillante carrière diplomatique, à Kinshasa avant d’être nommé Consul de Belgique à Stanleyville, toujours au Congo. Depuis 1966, cette ville s’appelle Kisangani.
Là, je vous abandonne car les dernières pages de ce roman comportent un épisode dramatique avant la révélation finale concédée par Amélie Nothomb dans l’épilogue.
Comme je l’ai bien laissé entendre, Premier sang m’a beaucoup plu, je me suis régalé, j’ai souffert aussi, j’ai ri au cours de certains épisodes de ce roman fort bien mené par une Amélie Nothomb impressionnante de maîtrise et à l’écriture excellente de bout en bout.
Aussi, je remercie vivement Cathy qui m’a poussé à enfin découvrir une autrice qui ne m’attirait pas jusque-là. À retrouver, peut-être ?
Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
Premier Sang Amélie Nothomb
« Il ne faut pas sous-estimer la rage de survivre »
Amélie Nothomb se glisse habilement dans la peau de son père pour lui dire adieu, chose qu’elle n’a pu faire car celui-ci
est décédé en mars 2020, en plein confinement, ce qui l’a profondément marquée. Elle décide alors de lui dédier un ouvrage, "Premier Sang", où elle lui rend la vie, en le faisant parler à la première personne, pour partie à travers sa vie d’enfant dans la tribu Nothomb.
On m’avait dit du bien de ce dernier opus d’Amélie Nothomb donc je renoue après quelques années de purgatoire (sensation d’ouvrages bâclés) … j’aime bien son humour et son ton décalé ❤️ qui me rappellent un brin Stupeur et tremblements
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