Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Avec Pratique de l'effacement, rien pour tempérer cette évidence : nous apparaissons dans un cri puis disparaissons à petit feu par soustractions successives, écrire n'est qu'une manière de descendre les choses dans leur tombe. Inutile de se retourner, les corps vivants butent sur les morts, l'instant est toujours à la peine, le moment ultime attend son heure sur l'autre versant du noir. On n'apprivoise pas le temps, on ne démesure pas sa peau, il n'y a pas même une lueur d'" inespoir ", cette misérable pirouette philosophique quand le rata sert à froid sa honte, sa peur et sa stupeur, sa fatigue, ses attentes et ses accablements, son aphasie... D'images glaçantes, il n'y a... / que des têtes vides fuyantes / dans le vent des rues, en axiomes atroces, nous sommes / ce que chaque pas / nous retire, Michel Bourçon s'efface, mais ses mots font mouche et font mal tant leur force est de parcimonie, leur acuité à la hauteur de leur retenue. alors un conseil, n'ouvrez pas ce livre s'il vous reste quelque illusion sur le réel, si l'incurable n'est pas votre rosaire.
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Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Un véritable puzzle et un incroyable tour de force !