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Pour une ecclésiologie t.1 ; trinitaire dans la postmodernité et la mondialisation de R. Bellarmin à Y. Congar

Couverture du livre « Pour une ecclésiologie t.1 ; trinitaire dans la postmodernité et la mondialisation de R. Bellarmin à Y. Congar » de Augustin Ramazani Bishwende aux éditions L'harmattan
Résumé:

Dans une démarche historique, herméneutique et théologique, Augustin Ramazani reprend 5 siècles d'ecclésiologie, en analysant les grandes figures, hommes de l'ombre, mais théologiens engagés et combatifs, qui ont marqué, dès la grande réformation de l'Eglise jusqu'à Vatican II, les débats sur la... Voir plus

Dans une démarche historique, herméneutique et théologique, Augustin Ramazani reprend 5 siècles d'ecclésiologie, en analysant les grandes figures, hommes de l'ombre, mais théologiens engagés et combatifs, qui ont marqué, dès la grande réformation de l'Eglise jusqu'à Vatican II, les débats sur la nature de l'Eglise et sa mission dans le monde.
Dans ce parcours, qu'avons-nous retenu comme leçons de l'histoire ? Pour R. Bellarmin, si l'Eglise n'est jamais sans son Christ, le Christ n'est jamais sans son corps, l'Eglise. Avec Möhler et Congar, pour mieux comprendre l'Eglise dans sa confrontation avec le monde moderne, il faut la rattacher à son mystère : la Trinité sainte en articulant ainsi christologie et pneumatologie. Dans ce tournant majeur de l'ecclésiologie, l'Eglise, communauté des croyants, se dit enracinée dans la vie et l'amour trinitaires, elle est instituée par le Christ et co-instituée par l'Esprit.
Elle se révèle au milieu du monde comme présence de Dieu pour le salut de tous les hommes. Le lien qui crée l'Eglise, c'est l'Amour. L'Eglise existe partout où l'amour de Dieu est répandu aux hommes par l'Esprit saint. Elle manifeste son essence là où les hommes vivent en communion dans l'amour trinitaire. A travers l'histoire, plusieurs questions théologiques ne semblent pas trouver de réponse claire de la part du Magistère de l'Eglise mais en tant que théologien, j'y apporte une proposition de foi à la lumière de l'évangile : l'équilibre entre église, locales et Eglise universelle, pape et évêque, évêque et prêtre, prêtre et laïc, ne paraît-il pas difficile à maintenir ? N'est-il pas difficile de dire exactement si l'Eglise est une théocratie politique, une aristocratie cléricale, une monarchie pontificale, une démocratie ? Comment dans un monde devenu historique et dans la perspective conciliaire de l'ecclésiologie de communion, pourrions-nous comprendre l'infaillibilité pontificale ?

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