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Pour une contemplation subversive ; notes pour un cinéma contemplatif

Couverture du livre « Pour une contemplation subversive ; notes pour un cinéma contemplatif » de Christophe Pellet aux éditions L'arche
  • Date de parution :
  • Editeur : L'arche
  • EAN : 9782851817884
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Christophe Pellet explore, dans ce nouveau texte vivifiant, son monde contemplatif : tel un patient, il en décrit au plus près les effets, les symptômes sur son corps et dans son âme. Il convoque Sade, Hugo, Pessoa, Bachelard, et confronte contemplation et action, qui sont indissociables de sa... Voir plus

Christophe Pellet explore, dans ce nouveau texte vivifiant, son monde contemplatif : tel un patient, il en décrit au plus près les effets, les symptômes sur son corps et dans son âme. Il convoque Sade, Hugo, Pessoa, Bachelard, et confronte contemplation et action, qui sont indissociables de sa pratique d'écrivain : si oeuvre il y a, elle n'existe que par le désoeuvrement, désoeuvrement fondamental dont elle est née. La contemplation devient alors, dans ce retrait hors du « vivre ensemble », une force revendicatrice. Et subversive.

Pour une contemplation subversive est suivi de Notes pour un cinéma contemplatif et subversif, dans lesquelles Christophe Pellet interroge le cinéma comme discipline contemplative, une discipline qu'il affectionne et pratique en tant que réalisateur.

Extrait :

« Lorsque j'écris, je me compromets, je me commets et je révèle mes bas instincts. Il me faut nourrir mon écriture de mes désirs, mes déceptions, mes joies, de ce que je suis profondément. Rechercher la beauté, l'harmonie et l'élévation sans jamais perdre de vue la laideur, la discorde et la bassesse. Mais avant cela, il me faut à la fois faire le vide et être pleinement moi-même : alors je contemple le réel qui s'impose à moi. Je contemple : mon âme s'en va et mon corps est rendu à la matière. Ma contemplation s'efface : je redeviens un homme dépendant des lois, un homme dont l'âme ne se satisfait pas de ces lois. Alors, pour trouver ma place (être hors la loi ?), j'écris. »

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