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Caesura Texas - une minuscule bourgade clôturée, au fin fond du désert. Population ? 48 habitants. Des criminels, a priori. Ou des témoins. Comment savoir ? Tous ces gens ont changé d'identité, et leur mémoire a été effacée. Pour leur bien. Dans l'optique d'un nouveau départ.
En échange de l'amnistie, les résidents doivent accepter trois règles simples : aucun contact avec l'extérieur, aucun visiteur, et aucun retour possible en cas de départ. Une expérience unique, menée par un mystérieux institut. Pendant huit ans, tout ce petit monde est resté à peu près en place. Jusqu'à aujourd'hui. Errol Colfax, en effet, s'est suicidé... avec une arme qu'il n'aurait jamais dû posséder. Puis Hubert Humphrey Gable est assassiné. Calvin Cooper, le shérif local, est contraint de mener l'enquête. Ce faisant, il risque de déterrer des secrets que l'essentiel des habitants - y compris lui-même - auraient préféré voir rester enfouis. Trop tard pour faire marche arrière. Bientôt, un irrépressible déferlement de violence va s'abattre sur les rues poussiéreuses de Caesura...
Férocement drôle, comiquement féroce, Population : 48 - le troisième roman d'Adam Sternbergh - est aussi un redoutable page-turner où, quelque part entre Tarantino et La Quatrième Dimension, aucun personnage n'est vraiment ce qu'il paraît être.
Population : 48 d' Adam Sternbergh
En vitrine à la bibliothèque de mon village, j'ai été attiré par le titre de la quatrième page de couverture écrit en rouge : « Tout le monde est coupable. Personne ne sait de quoi. »
Caesura, Texas, une minuscule bourgade clôturée au fin fond du désert. Population 48 habitants. Qu'est-ce donc ce village et comment a-t-il était peuplé. La réponse suit : Ceux sont tous des criminels, qui en échange d'une amnistie de leurs crimes et ils sont nombreux et variés, acceptent trois règles simples en apparence : Aucun contact avec l'extérieur, aucun visiteur, aucune possibilité de revenir si l'envie leur prenait de partir. Pour cela l'administration a bien fait les choses. Changement de nom pour une mémoire effacée. Là aussi il y a manipulation par un laboratoire expérimental ? Dans ce petit coin tranquille, ou il y a quand même un shérif ou aucune arme à feu ne doit et ne peut circuler hormis celle en possession de l'homme de loi ? Errol Colfax s'est suicidé. Cet événement ne passe pas inaperçu étant suivi par un meurtre d'un autre habitant du village Hubert Humphrey Gable. Oui vous verrez au fur et à mesure des pages nos illustres habitants ont tous choisi un nom sur une liste faisant référence non pas à leur passé criminel, ni à celui de leur origine, dont ils ne se souviennent mais des références a des comédiens ou hommes et femmes illustres. Cette deuxième affaire contraint notre shérif local a alerté les autorités ? Lesquelles je vous laissent les découvrir. La surprise est au bout d'une piste criminelle savamment effacée, quoique par pour tout le monde. En effet cette mémoire a été consignée dans des dossiers qui devaient être soigneusement enterrés. Dossiers des habitants, mais pas que.
Tout au long de ce thriller, les rebondissements ne manquent pas quitte à vous donner un peu le tournis. Mais alors un conseil persévérez et vous serez surpris comme je l'ai été à m'attacher à certains personnages et qui vont se révéler tout à fait différent quelques pages plus loin. Venez découvrir ce charmant petit village de Caesura
sa population son shérif et mais là ce serait spolier ce Thriller qui se lit facilement et qui vous fera passer comme cela a été le cas pour moi un bon moment. Comme dit le guide du routard un bel endroit méritant toutefois un large détour ou vraiment aucun personnage n'est vraiment ce qu'il paraît-être comme il mentionné antépénultième paragraphe de la quatrième de couverture.
Quelque part dans le désert texan, se trouve Caesura, alias « Blind Town », une toute petite ville close et entourée de barbelés. Y séjournent une quarantaine d’anciens détenus pour toutes sortes de crimes. Une fondation leur a proposé un étrange programme de réhabilitation en circuit fermé. On a effacé de leur mémoire tout souvenir de leurs forfaits passés. À leur arrivée, ils ont dû changer de nom et se voir attribuer un bungalow. Parmi eux, se trouvent peut-être quelques témoins innocents qu’il serait nécessaire de protéger de vengeances du monde extérieur. L’expérience a déjà huit années d’une existence relativement satisfaisante. La petite communauté vit sous la houlette bienveillante du shérif Cooper, ancien maton, seul homme armé et avec la caution médicale de la doctoresse Holliday. L’ennui, c’est qu’un des résidents vient de se suicider, puis qu’un autre a été froidement abattu d’une balle dans la tête dans le petit débit de boissons de l’endroit.
« Population : 48 » est un roman difficilement classable vu qu’il se situe aux limites du roman policier, du thriller, du roman noir et du roman d’anticipation. Le lire ou plutôt le dévorer (c’est un véritable « page-turner » presque impossible à lâcher tant le rythme narratif est haletant !) représente une sacrée expérience. Le volet policier maintient l’intérêt jusqu’aux trois quarts du livre. Il est relayé par l’aspect thriller quand les cadavres s’accumulent de façon apparemment incohérente. La fin totalement dantesque relève vraiment du roman noir quand le passé des uns et des autres ressurgit dans toute son horreur. Mais le plus frappant et le plus troublant est sans doute toute la manipulation psychologique et sociale induite par cette expérience étrange et inquiétante qui s’achève d’une façon à la fois surprenante et réconfortante. Une sorte de verset biblique revient comme un refrain sibyllin (« Il se peut que Dieu pardonne, mais Il exonère rarement »). En fait le pire n’est jamais certain, dira-t-on pour ne rien déflorer. Ouvrage majeur, distrayant et invitant à la réflexion sur la condition humaine. À ne surtout pas rater !!!
Étant une (grande) fan des séries à la sauce américaine, je ne pouvais qu’adhérer à cette lecture.
Elle en ferait d’ailleurs une excellente, de série !
Résumons : vous prenez un petit groupe de personnes à la mémoire effacée, une petite « ville » cachée au fin fond du désert du Texas, coupée de tout contact extérieur et menée par un shérif énigmatique, un mystérieux Institut qui dirige tout ça de loin, un jeune enfant, et des agents de liaison froids et tatillons.
Vous mélangez bien tous les ingrédients, vous saupoudrez d’une série de meurtres logiquement inexplicables, vous ajouter une grosse pincée de personnages hauts en couleurs et aux réparties bien senties, une cuillère à soupe de gros secrets, et une franche rasade de mensonges encore plus gros. Portez à ébullition et...
Bienvenue à Caesura (surnommée Blind Town) !
Parmi les habitants, pas moyens de savoir qui est qui, même eux ne le savent pas. Mais la nature humaine est bien plus tenace que de simples souvenirs oubliés.
C’est pour cela que Blind Town se plie à 3 règles :
- Aucune visite. - Aucun contact. - Aucun retour.
Sauf que, tout le monde le sait, les règles sont faites pour être contournées.
Et la charmante petite bourgade va rapidement se transformer en village du Far-West nouvelle génération.
Là où les méchants sont très méchants, et les gentils pas réellement gentils.
Alors ici, quand l’ennui menace, ça complote, ça carbure au whisky et à la clope, et, accessoirement, ça dézingue à l’occasion.
Bref, vous l’aurez compris, pour nous pas moyen de s’ennuyer une seule minute avec ce roman !
L’écriture d’Adam Sternbetgh est dynamique, terriblement drôle, et diablement addictive.
Il adore de toute évidence faire tourner son lecteur en bourrique, et il le fait tellement bien que l’on en redemande !
Vous ferez des dizaines de suppositions qui s’avéreront fausses dès le chapitre suivant, et quand vous penserez ENFIN avoir tout compris, vous serez encore loin du compte !
En conclusion, en commençant ce livre, preparez-vous à être surpris, à être amusé et à ne plus savoir à qui vous fier.
Un roman prenant, original, drôle et plein de suspens.
Un livre à ne pas manquer, donc foncez !
’ai aimé l’ensemble particulièrement riche (il y a un vrai développent autour du projet qui rendent l’affaire encore plus intéressante) et le fait que les informations ne soient que tout doucement distillées dans ce climat de violence latente. Hyper intéressant à tous les niveaux, Population 48 fait réfléchir sur la possibilité de rédemption et sur l’identité liée à la mémoire, tout en entrainant le lecteur dans une folle lecture survoltée totalement addictive...................................
https://libre-r-et-associes-stephanieplaisirdelire.blog4ever.com/adam-sternbergh-population-48
Préparez-vous à pénétrer à Caesura, aussi connu sous le nom de Blind Town. Sa particularité ? 48 habitants dont aucun ne se souvient de ce qui l'a amené ici, ou plutôt pourquoi il a fait le choix de s'isoler au milieu de nulle part. Coupable, innocent personne ne sait, pas même vous, cher lecteur. Mais si je peux dire une chose c'est vous détesterez tout le monde sans exception.
[...]
à partir du premier meurtre, une ambiance pesante, pleine de doutes s'installe entre les habitants. Une ambiance, une tension que moi lectrice, j'ai ressenti jusqu'au bout de mes orteils. D'autant que l'environnement où évolue nos protagonistes ne fait qu'accentuer cette sensation.
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Tout le monde est soupçonné, parce que soyons francs, pour moi tout le monde est coupable mais surtout antipathique. [...] Et paradoxalement, à force de les côtoyer dans un lieu si fermé, si isolé, j'ai fini par ressentir un p'tit quelque chose de positif pour eux. Un début de compassion je dirais même. Oui vous avez bien lu. Et si vous ne me croyez pas, alors lisez-le !
Si l'hémoglobine ne coule pas à chaque page car l'auteur s'appuie beaucoup sur le côté psychologique des personnages, plus que sur les scènes d'actions à chaque page, on n'échappe pas à certaines scènes digne d'un Tarantino. A mon sens, en plus d'imaginer de façon explicite la scène, elle permet également de relancer l'intrigue et de captiver le lecteur.
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En bref,
Un thriller huis clos qui entraîne une atmosphère de doutes tout du long. Ici, ne vous fiez à personne car au fond personne qui il est et ce qu'il a fait. L'auteur a réussi à me captiver par la curiosité qu'il suscite, des scènes plus qu'explicites et cette empathie antipathique que l'on ressent à l'égard des habitants de Blind Town.
Caesura Texas, une population de quarante-huit habitants a accepté d'être enfermé dans un camp. Tous ont passé un contrat pour oublier qui ils étaient et se donner une seconde chance...
Réunissez des inconnus coupables dans un endroit clos, constatez les premiers décès : faites monter la pression, laissez agir !
Ce roman est une bombe à retardement qui interroge dès le début, et inquiète ensuite...
L'auteur a l'art et la manière de planter le décor, préoccupant, anxiogène. Il y a quelque chose de grotesque, de sidérant dans ce qu'ont accepté les personnages de ce récit. Mais ont-ils eu vraiment le choix ? Tout est sous contrôle jusqu'au jour où le sang commence à couler ; toutes les questions sont en droit d'être posées, soupesées, étiquetées...
Le doute, la peur peut dès lors s'insinuer partout, même au plus profond de soi. Tous voudront savoir ce qui se passe et savoir à qui ils ont affaire. Malheureusement, toutes les vérités ne sont pas bonnes à être dévoilées et ont un prix à payer. Un climat de violence émerge, d'une situation latente et sur le point d'exploser. Tout s'accélère et ne fait que dégénérer par la suite.
L'écriture est réaliste, acerbe, pulsionnelle. Elle nous précipite vers quelque chose d'affolant, d'extrême, de déroutant et bientôt consternant.
Périlleux et incontrôlable, une poignée de personnages va se battre contre ce système et peut-être regagner une forme de liberté...
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