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Pondichery

Couverture du livre « Pondichery » de Patrick Mahe et Guillaume Zuili aux éditions Chene
  • Date de parution :
  • Editeur : Chene
  • EAN : 9782842774745
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

«Oh ! la mélancolie d'arriver là, dans cette vieille ville lointaine et charmante où sommeille, entre des murailles lézardées, tout un passé français», écrivait Pierre Loti.
Revenue à l'Inde en 1954, Pondichery a gardé l'empreinte de trois siècles de présence française. Aujourd'hui, la ville... Voir plus

«Oh ! la mélancolie d'arriver là, dans cette vieille ville lointaine et charmante où sommeille, entre des murailles lézardées, tout un passé français», écrivait Pierre Loti.
Revenue à l'Inde en 1954, Pondichery a gardé l'empreinte de trois siècles de présence française. Aujourd'hui, la ville mêle sa nonchalance de sous-préfecture des tropiques à une effervescence colorée et sensuelle.
C'est en 1664 qu'à l'initiative de Colbert est fondée, à Lorient, la Compagnie française des Indes orientales. Pondichery, village de pêcheurs ouvert sur le golfe du Bengale, devient alors la capitale des établissements français en Inde.
Pondichery et les autres comptoirs - Chandernagor, KarikaI, Yanaon et Mahé - connaissent leur apogée au milieu du XVIIIe siècle, lors même que l'ancêtre de l'auteur, le Malouin Mahé de La Bourdonnais découvre les Seychelles et repousse les Anglais à Madras.
Faites de scènes apparemment anodines et de ces petits riens qui révèlent bien des rêves brisés, les photos en noir et blanc de Guillaume Zuili restituent magnifiquement l'atmosphère nostalgique et l'émotion de ces comptoirs dont les noms exotiques enchantent encore nos mémoires. Un homme traverse à bicyclette une place déserte de la «ville noire» qu'un fleuve sépare de la «ville blanche» ; la statue de Jeanne d'Arc se découpe sur un ciel de mousson ; la directrice de l'Institut français pose devant la porte cochère de cet établissement qui forma (et forme toujours) aux subtilités de notre langue des générations de Pondichériens... ces territoires éparpillés, qui ne sont plus français et ne seront jamais tout à fait indiens, n'en finissent pas de faire rêver voyageurs et poètes.

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