Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Au début du XIXe siècle, à l'aube de la médecine moderne, le développement de la maladie n'étant pas entièrement surcodé par les discours médicaux, le corps souffrant devient un des objet de prédilection de la littérature. Le discours réaliste comme l'analyse subjective et la poésie en font un lieu commun où ces différents types d'écritures réfléchissent à leur propre pouvoir poétique et rhétorique, où ils testent leur dimension éthique pour produire leur propre définition en tant que pratiques littéraires.
Confrontée à la maladie, la littérature a dû, en effet, s'interroger sur sa capacité de toucher à l'existence humaine, poser la question de l'urgence des paroles, de la valeur des mots, et du pouvoir que ceux-ci ont d'arrêter une signification définie. La maladie, vécue ou fictionnelle, définit ainsi, au-delà d'une simple thématique, un espace de réflexion qui parle de la littérature elle-même dans ce qu'elle a de plus trouble et d'incertain.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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