Cet ouvrage porte essentiellement sur le fantastique dans Le Jeune homme du dimanche et des autres jours de Jules Supervielle. Même si Jules Supervielle n'est pas compté parmi les écrivains caractéristiques du fantastique, Le Jeune homme du dimanche et des autres jours, roman paru en 1955 ; semble au premier abord relever de même registre que les récits emblématiques de ce genre. Sans doute ne présente-t-il pas un caractère aussi actif que La Vénus d'Ille de Mérimée, La morte amoureuse de Gautier, Aurélia de Nerval ou Véra de Villiers de L'Isle-Adam ; mais il affiche néanmoins, surtout dans ses deux premières parties une forte influence du fantastique qui s'exprime aussi bien dans sa structure narrative que dans ses thèmes les plus insistants. Il y a bien sûr, une spécificité du fantastique chez cet écrivain qui ne partage guère la sensibilité, l'imaginaire et les choix esthétiques des grands fondateurs du genre en France, dans la seconde moitié de XIXe siècle.
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