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« J'ai même pas osé mettre la langue la première fois que j'ai embrassé une fille. C'était après Laurent. Avant je savais mais c'était théorique. J'ai fait un effort pour la deuxième. Je lui ai roulé une vraie pelle. Ça m'avait flattée comme un mec qu'elle soit mannequin. On progressait. J'avais toujours peur, mais moins. Sauf qu'à chaque fois on en était restées là. Ou plutôt elles en étaient restées là avec moi. Des hétéros qui se posaient vaguement la question et qui avaient calé. Des filles plus jeunes que moi, mais des filles comme moi. »
Après une quinzaine d'années de mariage et un garçon, la narratrice se tourne vers les femmes, Comment elle les abordent comme elle franchit le pas et comment ces nouvelles histoires se construisent.
J'avais lu ou entendu une belle critique sur ce livre et sur la façon dont le désir y est traitée. Quelle déception ! Où est la fulgurance ? Le plaisir ? Où sont les émotions ? Noyés dans des propos cyniques et coléreux, moroses et dépriment. Un roman autobiographique où l'actrice se cherche et nous perd dans les hauts et ses bas.
Un roman où les relations entre femmes sont traitées de manière phallocratiques, comme un produit de consommation.
Le style est percutant voire provocant, pourquoi pas mais le fond une misère.
Un roman autobiographique.
Constance Debré raconte son coming-out et par conséquent, son changement de vie radicale.
Et ça dépote !
Il faut bien le dire, l'auteure ne "mâche" pas ses mots, c'est direct, provocateur parfois, mais d'une honnêteté incontestable.
Les choses sont dites ! Elle passe à l'action !
https://leslecturesdeclaudia.blogspot.com/2020/06/play-boy-love-me-tender.html
Après 20 ans de vie de couple, avec son compagnon, père de son fils, elle le quitte et enchaîne les conquêtes.
C'est un texte intime, inattendu et tranchant. L'écriture est très contemporaine et explicite.
L'auteure écrit le moment de sa vie où elle vient de quitter son mari et son fils. C'est une période de crise, de quête, d'affirmation de soi.
Elle raconte comment elle perçoit, elle sait les êtres autour : sa famille, ses collègues, ceux qu'elle défend ( elle est avocate ). Elle dit la bourgeoisie dont elle est issue, ses codes, la liberté que ça lui donne. Elle dit l'injustice fondamentale d'être pauvre, à laquelle elle échappera toujours.
Elle dit sa sexualité, son désir des femmes qu'elle assouvit enfin.
Elle dit le plaisir que c'est pour elle de jouir du corps des femmes, de les faire jouir aussi. Elle dit l'importance du désir plus que le plaisir. Elle dit aussi les échecs que cela peut être ses tentatives avec les femmes. Elle dit la difficulté d'aimer. Qu'est-ce que c'est qu'aimer ? Elle dit son égoïsme et par là même, offre à sortir des discours peut-être mensongers ou peu fouillés habituels quant au désir, à la sexualité, à l'amour dans ce qui est trop souvent idéalisé. Aimer ne change rien à rien. Il reste à vivre, c'est tout.
Bonne lecture mais avis partagé...j'ai adoré le style vif et tranchant de l'autrice, le livre se découpe en plusieurs chapitres très courts et faciles à lire. L'écriture est très addictive, on a du mal à décrocher les yeux.
C'est le roman d'une femme qui raconte son homosexualité, assumée après un mariage hétérosexuel de plusieurs années et un fils né de cette union.
Des mots crus, souvent violents, que je n'aurais pas pu lire s'ils avaient été écrits par un homme.
Sentiments contradictoires donc...peut-on accepter des phrases lorsqu'elles sont écrites par une femme et non lorsqu'elles le sont par un homme? de quel droit juger le récit par une femme de sa sexualité et de sa vision du monde et de la vie?
Une lecture très intéressante qui donne à réfléchir.
L'auteur nous propose un récit de vie en trois parties où il sera question d'amours, de ruptures le tout saupoudré de nihilisme absolument délectable. Trois parties, trois étapes de sa vie : dans la première elle découvre qu'elle préfère les femmes, dans la seconde elle apprivoise de nouveaux désirs et découvre de nouveaux plaisirs, dans la troisième c'est l'heure du désenchantement.
Constance transpire la confiance, elle ne doute d'aucun de ses choix. Elle prend des décisions, des positions et assume le tout. Elle se libère de l'opinion et du regard des autres avec l'aisance de l'égoïsme, c'est inspirant. C'est pince-sans-rire, c'est provocant et c'est cru. C'est ordinaire et au-delà de la norme.
Déçu... Constance est issue d'une bonne famille connue et elle s'ennuie, elle a un bon métier et elle s'en fout... On dirait que ce qui l'intéresse c'est de choquer, transgresser....
Bon allez, on peut me le dire maintenant…c’était une blague ce livre? Non? Non! Vous êtes sérieux là?
Constance s’ennuie dans sa vie. Sa vie de couple l’ennuie, son boulot d’avocate l’ennuie, bref sa vie l’ennuie… Constance elle fait partie de ces grandes familles connue (les Debré donc..), des aristo coincés comme elle dit. Elle est riche mais sans le sou apparemment (enfin elle a quand même une rolex et se barre pas mal en voyages je trouve, mais bon…) Elle est « fille de ». Fille de mère mannequin et père journaliste brillantissime. Tous les deux camés à l’héro jusqu’à la moelle. Petite fille et nièce de ministre, députés, médecin…Perdue dans cette famille, paumée elle aussi. Et là dedans, Constance s’ennuie. Elle n’est pas à sa place. Elle est un mélange de rebelle tatouée avec une diction snob et une robe d’avocate…curieux mélange…
A la quarantaine et après sa séparation d’avec le père de son fils, elle rencontre une femme, puis deux, puis…bref, elle s’affirme dans son homosexualité qu’elle a toujours connu depuis sa plus tendre enfance. Jusque là, on peut se dire que ça pourrait être une base intéressante pour un roman effectivement…
Puis on assiste à une bonne crise d’ado qui a plusieurs années de retard. Un déballage cru et vulgaire de rencontres, de sexe, du cul pour du cul. Bon, si vous aimez lire à chaque page « chatte », « cul », « doigt » (dans la chatte évidemment sinon c’est pas drôle!), j’ai envie de vous dire allez-y! Dans le cas contraire ça risque d’être un peu violent pour vous. Le style est brut de décoffrage, la ponctuation est oubliée, c’est un parti pris, elle écrit comme elle parle, et à mon sens, dans sa quête d’émancipation retardée, elle est plus vulgaire que certains homme. Quelle considération a-t-elle pour le genre féminin, c’est à faire peur…Elle veut provoquer, on le sent, mais voilà il y a un truc qui ne colle pas…c’est nombriliste à souhait avec en fond de récit un règlement de compte familial dont on se balance pas mal en fait.
Je me suis ennuyée moi aussi dans ma lecture. Somme tout assez rapide, vu que 160 pages ça se lit comme l’éclair. Je me suis ennuyée en lisant les plaintes d’une pauvre petite fille riche qui se cherche et tourne en rond pour se trouver. J’y ai vu quelque chose de malsain d’étaler sa vie sexuelle à ce point, je n’y vois pas l’intérêt à partir du moment ou c’est gratuit et vide de sens. Ok, elle est homosexuelle, j’ai envie de dire « très bien, moi ça ne me pose pas de soucis » et ensuite? C’est quoi le but du livre? Je cherche encore. Ca transpire le mal être, la colère et la haine. Franchement une bonne psychanalyse ne lui ferait pas de mal…et pour toute la famille à mon humble avis! Et puis il faut être honnête, sans son patronyme, aurait-elle vraiment été édité? Ca crache dans la soupe mais ça la boit quand même…
Je remercie les Editions Stock et Net Galley pour m’avoir permis de découvrir ce livre.
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Je n'ai pas terminé ce livre (dans la liste des huit livres proposés pour le prix du Marais de Lomme) et je me demande si cela vaut la peine de continuer: je n'ai pas de temps à perdre; j'ai l'impression que cette dame est éditée grâce à son nom, chez Stock en effet.Cette critique conforte mon opinion première; merci!
Désolée, j'ai involontairement coché "j'aime"!!