Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Octavio Paz, né à Mexico en 1914, a reçu le Prix Nobel de Littérature en 1990. Sa poésie se déploie sous le double signe de la passion et de la rigueur. Une ligne d'Apollinaire qui sert d'épigraphe à Saison violente souligne le sens et le but de son oeuvre : 0 Soleil, c'est le temps de la raison ardente. Concentration verbale et expansion vitale. Un aphorisme d'Aigle ou Soleil, livre de poèmes en prose, définit son attitude poétique : «Arracher les masques de la fantaisie, clouer une pointe au centre sensible : provoquer l'éruption.» Esthétique qui est également une éthique : «Mérite ce que tu rêves.» La traduction de Pierre de soleil est l'un des derniers travaux poétiques de Benjamin Péret. Connaissant parfaitement l'espagnol, Péret croyait, avec la modestie des véritables poètes, que l'inspiration n'est pas l'ennemie de la fidélité ; ou mieux, que la fidélité est la condition de toute traduction véritablement poétique. Sa version du poème de Paz s'ajuste à cet idéal difficile : l'exactitude y sert la fantaisie et la spontanéité y est le fruit de la rigueur.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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