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Pierre-Antoine, l'autre Cousteau

Couverture du livre « Pierre-Antoine, l'autre Cousteau » de Jean-Pierre Cousteau aux éditions Via Romana
  • Date de parution :
  • Editeur : Via Romana
  • EAN : 9782372710381
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Qui ne connaît les milliers d'heures d'exploration sous-marine du célèbre commandant Jacques-Yves Cousteau ? Qui n'a jamais parcouru l'un ou l'autre de ses albums et apprécié son style d'écriture ? Il est pourtant « un autre Cousteau », son frère aîné Pierre-Antoine, né en 1906 à Paris,... Voir plus

Qui ne connaît les milliers d'heures d'exploration sous-marine du célèbre commandant Jacques-Yves Cousteau ? Qui n'a jamais parcouru l'un ou l'autre de ses albums et apprécié son style d'écriture ? Il est pourtant « un autre Cousteau », son frère aîné Pierre-Antoine, né en 1906 à Paris, journaliste, polémiste et écrivain voltairien. Son fils Jean-Pierre présente ici sans langue de bois ni complaisance celui qui fut, d'après Jean Galtier-Boissière, « le plus brillant des chroniqueurs de sa génération ».
Venu de l'extrême gauche, il évolue vers le fascisme, notamment sous l'impulsion de Pierre Gaxotte et devient avec Lucien Rebatet et Robert Brasillach l'âme du quotidien collaborationniste Je suis partout. Auteur de canulars fameux dans les années trente, on lui doit le mythe d'un Édouard Herriot promu au grade supposé de colonel de l'Armée rouge lors de sa visite en URSS, et plusieurs livres d'une écriture exquise empreinte d'impertinence : Mines de rien, Les Lois de l'hospitalité, Hugothérapie, Proust digest, ainsi que Intra-muros, journal de prison encore inédit, et un recueil de Pensées. Condamné à mort à la Libération, il parvient à plusieurs reprises lors du procès à provoquer l'hilarité de l'assistance, et reçoit le soutien de Jacques Yonnet, résistant membre du parti communiste, qui témoigne à décharge : « c'est un ennemi loyal », et celui de son frère Jacques-Yves, résistant lui aussi, qui ose revêtir pour l'occasion son uniforme d'officier de marine, ce que De Gaulle ne lui pardonnera jamais. Gracié par Vincent Auriol en 1947, libéré en juillet 1953, il meurt prématurément des suites de sa captivité en 1958.

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