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Philosophie, maladie et médecine au XVIIIe siècle

Couverture du livre « Philosophie, maladie et médecine au XVIIIe siècle » de Gilles Barroux aux éditions Honore Champion
Résumé:

L'étude du corpus médical du xviiie siècle offre de multiples centres d'intérêt : philosophique, historique et épistémologique.
Ce corpus présente d'abord une philosophie médicale à l'oeuvre. En cherchant à dresser une anthropologie de l'homme malade, il ne cesse de convoquer les philosophes :... Voir plus

L'étude du corpus médical du xviiie siècle offre de multiples centres d'intérêt : philosophique, historique et épistémologique.
Ce corpus présente d'abord une philosophie médicale à l'oeuvre. En cherchant à dresser une anthropologie de l'homme malade, il ne cesse de convoquer les philosophes : Aristote, Descartes, Locke, Condillac, Wolff.
Il renferme également une histoire conséquente de la médecine, en remontant aux origines de son art pour élaborer les différentes théories qui le composent. Mais son intérêt historique réside aussi dans la manière dont la médecine s'insère dans un contexte politique, juridique et économique en mouvement.
Enfin, il exprime une véritable pertinence épistémologique, en révélant un imposant réseau d'articulations fécondes entre sciences et méthodes d'investigation. Imprégnée par les modèles de la botanique, de la chimie, de la physique et des mathématiques, la médecine du xviiie siècle oscille entre sa filiation avec les figures tutélaires d'Hippocrate et de Galien, et le désir de se constituer comme science à part entière, plus tournée vers une approche expérimentale des phénomènes.
Toutes ces disciplines se rejoignent sur ce constat : c'est à une anthropologie aux multiples facettes que l'étude de la médecine de toute cette période nous invite.

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