Louis est père au foyer et heureux de l'être. Il a choisi de s'occuper des enfants pour aider son épouse, Axelle, à se réaliser professionnellement. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il ne chôme pas entre les jumeaux qui ne tiennent pas en place, leur petite soeur qui comprend tout avant tout le monde, la maison à tenir et ses traductions de romans. Pourtant il ne regrette rien.
Le ciel lui tombe sur la tête quand, brutalement, Axelle décide de demander le divorce ! Et qu'il parte au plus vite. Comment ont-ils pu s'éloigner à ce point ? Comment peut-elle imaginer qu'il renonce à la garde des enfants et à la maison ? Aurait-il autant à se battre, s'il était une femme ?
Plein d'esprit, d'humour et de tendresse, ce roman de la famille moderne s'attaque aux tabous de l'égalité homme-femme quand les rôles traditionnels sont inversés.
« Avec beaucoup d'humour, d'énergie et de tendresse, ce roman montre une autre facette de la relation parentale. Il renverse les clichés et se révèle finalement très réjouissant ! » Maxi « Ce court roman, qui opère une radiographie efficace des sentiments, explore aussi l'avidité de celles et ceux qui oublient la valeur de ce qu'ils ont, veulent toujours plus, toujours mieux, ce mieux qui est souvent l'ennemi du bien. » Le Figaro « La romancière a le don de saisir les sujets de société autour du couple et de la famille. [...] Valérie Gans a réussi un livre touchant et percutant qui offre une analyse pertinente sur une situation familiale inhabituelle. » Femina « La guerre est déclarée et ce ne sera pas joli. Les préjugés ont la vie dure. On se morigène et on se range aux côtés de Louis. » Avantages
Une histoire banale. Un conjoint s’occupe des enfants, de la maison, travaille également sur des traductions pour un éditeur. L’autre conjoint, souvent absent, s’investit et réussit sa carrière professionnelle.
Sauf que…
C’est Louis qui est père au foyer et AxellE qui s’implique professionnellement.
Et Axelle souhaite divorcer et surtout exige que son mari débarrasse le plancher au plus vite.
Dans ce récit classique, beaucoup de questions sur l’image de l’homme exerçant un poste réservé encore aux femmes.
Une femme qui occupe un métier d’homme, on l’admire, on la cite en exemple. Un homme qui fait la même chose, c’est une moitié d’homme, « c’est pas un vrai ».
Réflexions aussi sur le rôle des proches, quand la situation n’est pas dans la norme, sur leur influence sur les deux conjoints.
Car Axelle est fortement poussée par sa mère qui méprise son gendre.
« c’est un maquereau ». Et même Louis se fâche avec son propre frère qui l’accuse ne pas réagir en « homme ».
Dans un contexte où on se préoccupe du genre, quelquefois de façon très artificielle, c’est quoi un Homme, c’est quoi une Femme ?
La fin qui parait bâclée, exprime parfaitement cette interrogation.
Comme une évidence ...
Je ne pouvais passer à côté de cette lecture. Un couple qui semble avoir trouvé son équilibre en bouleversant les codes de la famille traditionnelle. Un père dévoué à ses enfants, à la bonne tenue de son foyer. Une mère carriériste, aimante mais trop peu présente. Cette histoire avait un goût de déjà vu ...
Et quand soudain cet équilibre en apparence si bien rodé vole en éclat, propulsé par la demande de divorce de cette femme, c’est l’angoisse qui grandit au creux de mon estomac.
Commence alors le combat d’un père pour sauver ce qui constitue sa raison de vivre : la chair de sa chair, ses enfants. Là encore, les bien-pensants s’interrogeront : la place des enfants n’est-elle pas auprès de leur mère ? Et pourtant n’est-on pas en droit d’attendre d’un père qui a consacré sa vie à sa famille qu’il se défende bec et ongles, tel une mère poule ?
Ce roman fait terriblement écho à mon histoire ... On m’a dit un jour qu’on finit toujours par quitter les gens pour les mêmes raisons qui nous ont fait les aimer. Comment en vient-on à exécrer une situation qu’on a construite, qu’on a validée officiellement ou insidieusement ?
Valérie Gans nous donne ici quelques pistes. Des chapitres courts qui décrivent l’évolution des sentiments, les étapes de ce combat savamment orchestrées par les avocats, le regard de la famille, des amis. J’ai regretté qu’elle s’attarde beaucoup plus sur le père, même si je comprends bien que c’était le parti pris de ce roman. J’ai regretté aussi que la fin ne me donne pas raison ... mais là aussi car en refermant ce roman, je me prenais une claque, violente, remuante.
Je ne vous livrerai pas la fin de mon histoire, ne souhaitant pas spoiler la fin du roman. Mais je vous conseille de découvrir l’histoire de ce couple. Elle saura se faire caméléon pour parler au plus grand nombre.
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